S'adapter ou mourir

Ambre s'est beaucoup confiée à Baptiste sur internet. Elle a raconté sa vie, des choses très intimes, elle s'est sentie proche de lui. Alors le jour où elle fugue de chez elle avec son petit ami, c'est chez lui qu'elle pense trouver refuge. Jamais elle n'aurait pensé se retrouver menottée dans un container et à la merci d'un monstre.

En parallèle, on suit l'histoire d'un réalisateur de cinéma dans une mauvaise passe. Quittée par sa femme, ses films ont peu marché et le vidéo club dans lequel il travaillait a fermé. Alors pour gagner sa vie, il accepte un job un peu particulier : être modérateur pour Lifebook. Sa mission consiste à supprimer les vidéos violentes, choquantes ou sexuelles.
Comment leurs deux destins vont-ils se croiser ? Ambre va-t-elle réussir à survivre et à échapper à Baptiste ? C'est cette question principale qui donne envie au lecteur de connaître la suite .
Si l'écriture est assez "parlée", et manque peut être d'un peu de dimension littéraire, il est incontestable qu'Antoine Renand a le don, par la longueur de ses paragraphes, par la construction de son intrigue et sa façon de ménager le suspense de nous persuader de garder le livre en main quelque soit l'heure du coucher : )
Si vous cherchez un page turner particulièrement efficace, foncez sur le nouveau livre d'Antoine Renand !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Allez, pas de chichi (Expression vintage), 3eme Roman d'Antoine Renand… et pas le meilleur pour moi.
Roooooooooh. Bah oui. Ca arrive. C'est comme ça.
Pourtant ça commençait pas mal : une ptite SEQUESTRATION 🖤 ouiiiiiiiii
Ne me demande pas pourquoi, Minou, mais j'adooooore les séquestrations.
#PassionSequestration
Ambre 17 ans. Son « virtual BFF » n'est pas celui qu'elle imaginait DU TOUT.
Un mec qu'elle n'a jamais vu, son confident, qu'elle rencontre enfin. MAUVAISE IDEE. Très mauvaise. Son confident va devenir son tortionnaire.
Ce qui lui arrive est horrible, on est d'accord, MAIS (et oui) j'ai été hermétique à la lecture.
J'ai pas réussi à compatir à son malheur. Ca ne me faisait rien, me suis même demandée si je n'avais pas trop lu d'histoires là dessus ?
Ou s'il manquait quelque chose au récit, ou le style de l'auteur….
Je ne sais pas.
Bon, bref, le soufflet de la séquestration est retombé. Gné .

Ensuite, Arthur, la quarantaine. Sa vie part en couille totale, il est complètement paumé.
Sa femme le quitte, ses films n'ont pas eu le succès escompté. Grosse looooose quoi.
L'histoire commence à prendre une tournure intéressante quand Arthur devient
médiateur du réseau social Lifebook (facebook quoi)
J'ai trouvé ça inédit. Je n'avais rien lu encore de tel, c'est intriguant et…glauque aussi.

MODERATEUR : celui qui filtre ce que tu vas publier sur n'importe quel réseau social, dans lequel tu t'engages à respecter gnagnagna ….
On entend souvent dire qu'éboueur c'est un métier de « merte « …. Mais Ya LARGEMENT pire, Minou, l'éboueur 2.0 : le MODERATEUR.
.
Comment rester sain d'esprit à force de voir passer des vidéos de violence en tout genre, des images horribles, des contenus haineux, illicites, criminel et décider si tu dois faire « supp » ou pas. Tout en respectant la charte du RS., qui peut être choquante dans ce qu'elle laisse passer.
A force, cela doit impacter le cerveau, rendre taré ou alors totalement insensible non ?
En tout cas, Arthur va changer et LA, ENFIN , il va y avoir un peu d'action !!!!!

Ne sois pas pressé Minou il faudra attendre les 200 dernières pages pour que les deux histoires se rejoignent..

J'ai mis trois semaines à finir ce livre, ça veut tout dire.
Mon avis est donc mitigé.
J'en suis désolée.
L'histoire est longue à se mettre en place. J'ai aimé l'envers du décor des réseaux sociaux.
Une lecture sympa, sans plus.
Si tu dois lire un livre de l'auteur, choisis L'EMPATHIE , qui est une pure pépite. (MimiOthèque)

Les avis sont quand même plutôt bons alors à toi de te faire le tiens, Minou.

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *

Deux histoires parallèles sans aucun lien commun occupent les trois-quarts de ce roman.

Dans la première, Ambre, une jeune fille de 17 ans fugue avec son petit ami. Il retrouvent Baptiste,  un ami virtuel avec qui Ambre correspond depuis de long mois. Mais Baptiste est un pervers, violent et sadique qui leur fera vivre le pire.

Arthur, ancien réalisateur et scénariste, vivote comme père au foyer, sa femme médecin faisant bouillir la marmite. Mais quand il apprend qu'elle a un amant, il part et prend le premier boulot qu'on lui propose : modérateur d'un réseau social où, après formation et sous la houlette de petits chefs, il va passer ses journées à visionner des vidéos et à supprimer les trop violentes, trop injurieuses ... Mais comment rester sans agir quand on détecte des violences sur enfants, ou sur femmes ...

C'est ainsi qu'au bout d'un très (trop) grand nombre de pages, les deux récits vont se rencontrer, brièvement cohabiter et les deux héros prendront un nouveau départ. 

Un roman dont j'avais entendu dire beaucoup de bien mais qui me laisse perplexe en raison de la violence qui y règne, tant psychologique que physique avec la bande de justiciers, mais aussi avec sa longueur ! 

Je me suis ennuyée, mais j'ai persisté et tenu bon jusqu'à la dernière page ... où il m'a semblé que la fin avait été bâclée et aurait, à mon avis, gagné à être étoffée.

Dommage ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Comme un air de déjà vu ou de déjà lu. Je ne sais pas comment vous dire mais en commençant ma lecture, j'ai tout de suite eu la sensation d'avoir déjà vu un film avec cette intrigue ou bien lu un livre. Et ça m'a trotté dans la tête tout au long de ma lecture.

Il y a des points négatifs, j'ai trouvé le récit terriblement long et c'est normal puisque les faits se déroulent sur plus de dix ans. Cependant c'était trop long à mon goût, parfois certains passages ne m'ont pas réellement paru utiles à l'histoire. Et j'avoue avoir sauté certains passages que je trouvais redondant et sans intérêt.

Ensuite j'ai malheureusement très tôt compris le dénouement du kidnapping d'Ambre, et une fois que j'avais compris, j'ai encore une fois trouvé ça long. C'était très previsible. Puis il y a eu des petits rappels du premier roman de l'auteur, ou je n'ai pas compris l'utilité dans le roman. Sûrement un petit plaisir de l'auteur.

Et puis la référence au covid m'a posé problème également. Je ne considère pas que ce soit quelque chose qui soit derrière nous, et en tant que soignante et humaine, je me sens encore fragilisée par ce que nous avons vécu et vivons encore avec le covid. Et le retrouver dans un roman me dérange. Lire est justement, à mes yeux, une échappatoire à cette période difficile.

La psychologie des personnages est tout de même très bien travaillée, construite et affinée. le roman se lit vite parce qu'on se laisse happé par cette histoire.

Et comme je le disais plus haut bien que l'intrigue ait un petit goût de déjà-vu, je l'ai tout de même apprécié, j'ai aimé les liens qui se créait dans le dénouement entre tous nos protagonistes mais je dois avouer que je ressors en demi-teinte de cette lecture. Je me suis senti très mal à l'aise pendant ma lecture et c'est tout ce que j'en garde.

Lecture commune avec un groupe super !
En revanche une lecture très mitigée pour moi.
La rencontre ne s'est pas faite ou pas totalement.

Ambre fugue avec son copain, Adrien. Elle a 17 ans et fait confiance à un contact internet, Baptiste, auprès duquel elle s'est livrée pour les héberger une nuit. Elle avait mal placée sa confiance et sa vie prend un tournant inattendu et difficile.
On est en 2011 quand Ambre est considérée fugueuse.

Arthur et sa femme ne s'entendent plus. La rupture est consommée quand sa femme pédiatre rencontre un radiologue et demande à Arthur, de quitter le foyer conjugal.
Cet homme dont la seule ambition est de réaliser des films se voit priver des amours de sa vie, sa femme et son jeune fils Hugo ; il va se résigner à demander de l'aide à son frère. Résigner car leurs rapports sont tendus. Histoire de famille. Mais Bertrand va aider Arthur et lui trouver un job de modérateur sur un réseau social.
Valider ou supprimer du contenu selon le contexte et la nature du contenu.
Rapidement Arthur, quadra, sympathise avec une bande de jeunes modos et emmenage dans leur colloc à rueil malmaison. Mais le job les impacte... la violence des images quotidiennes... la suite des signalements.
Et puis un jour, ils veulent passer à l action... la vidéo de trop pour Arthur et le besoin des jeunes de justice .

Mais ça dérape aussi ici ... comment effrayer des personnes violentes pour qu'elles cessent de l être sans utiliser les mêmes méthodes ?

2 temporalités, 2 histoires parallèles qui finissent par se rejoindre lorsque Baptiste posté des vidéos de chasse cruelles sur le réseau dont la modération est assurée par Arthur et ses colloc.

Le croisement des 2 histoires est court.
Au final l'histoire d'Ambre passe au second plan. Celle d'Arthur prédomine. Comment la violence l'a contaminé, comment il essaie de s en sortir.


La double temporalité est pour moi habituellement un vrai bonheur mais le lien entre les histoires est si tenu que je ne cerne que peu l intérêt.
Les 2 histoires sont intéressantes mais auraient pu rester indépendantes.
Je n'ai rien à reprocher à la plume et au style de l'auteur, agréables.

J'ai été amenée à réfléchir et c'est intéressant mais je n'ai rien appris sur la société qu'on ne sache déjà. Tous les hommes qui commettent des actes répréhensibles ne sont pas forcément de mauvaises personnes à la base. D'autres sont de pures malades.

Un roman qui m'a semblé long de fait.

Quand j'ai vu que ce roman parlait des relations que l'on peut entretenir sur internet et des dangers qui en sont liés, j'ai tout de suite voulu le lire. J'avais déjà découvert « L'empathie » du même auteur qui m'avait beaucoup plu, donc j'avais de grandes attentes.

« S'adapter ou mourir » est un roman qui commence très fort, il y a tout de suite beaucoup d'action et j'ai très vite été embarquée dans l'histoire. Attention, il y a certaines scènes violentes qui peuvent heurter.

Malheureusement, c'est la suite qui m'a déçue. Parce qu'après le quart du roman environ, j'ai eu l'impression que la situation n'évoluait plus. C'était comme si lintrigue avait été mise sur pause.

Pendant 200 pages, j'ai lu l'histoire de différents modérateurs de contenu, la vie de quelques personnages qui n'avaient pas grands liens avec l'histoire et je me suis ennuyée.

Arrivée à la troisième partie (il n'y a pas vraiment de parties définies, c'est moi qui ai perçu le roman ainsi), le rythme s'est de nouveau accéléré et l'intrigue a repris. Seulement, j'ai amorcé ce passage en étant lassée par le roman, alors je n'ai pas su la savourer à sa juste valeur. C'est dommage.

Je n'ai malencontreusement pas aimé ce roman. Je pense qu'il peut plaire à d'autres personnes, et ça ne m'empêchera pas de lire « Fermer les yeux » qui m'attend dans ma pal.

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Avis plutôt mitigé pour ce livre.

Parce que d'un côté, je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir terminé. Il y a dans l'écriture, ou le récit bien rythmé quelque chose qui m'a totalement embarquée, et où j'avais vraiment envie de connaître le fin mot de l'histoire.

Pourtant, avec le recul, il n'y a rien d'incroyable dans ce livre.

On alterne deux points de vue :

D'un côté l'ado rebelle qui s'est enfuie de chez elle et qui se retrouve séquestrée, maltraitée, torturée, violée. Des violences psychologiques, physiques et sexuelles, dans un cadre malsain.

Alors bon, personnellement, les histoires de séquestrations, c'est pas mon truc, ou très rarement. Pas parce que c'est trop dur, trop violent, ou trop glauque, mais juste qu'en fait...une fois qu'on en a lue une, on les a toutes lues. Donc tout le témoignage de la gamine séquestrée, c'est du déjà vu. Mais en plus lisse et moins bien que les plus impressionnantes (basées sur une histoire vraie pour certaines, ou apportant un réel retournement de situation pour d'autres). le bourreau d'ailleurs n'est pas du tout intéressant, tant il colle au personnage psychopathe sans nuance.

De l'autre côté, on a le point de vue d'un quadra un peu dépassé par la vie, qui se retrouve modérateur de contenus violents pour un célèbre réseau social.

Le lien inexistant entre les deux protagonistes fait que la suite des événements devient évident dès le début.

Et si l'histoire de la jeune demoiselle séquestrée ne m'a pas convaincue, celle de notre autre personnage principal non plus. Parce qu'on reste un très long moment sur son échec dans la vie, et son boulot qui prend beaucoup de place : des descriptions des vidéos visionnées. C'est un peu longuet.

Et enfin quand l'histoire, la vraie, se met en place, c'est pour nous raconter la naissance d'un groupe de pseudo justiciers hyper moralistes.

Le tout va se dérouler de façon hyper prévisible et déboucher sur une presque histoire de course poursuite avec des mafieux et leur argent dérobé, et la libération tant attendue de notre ado séquestrée qui n'est plus une ado mais une jeune mère.

Quant à la fin, trop facile, trop rapide, trop happy-ending ne me semble pas des plus adaptées.

Antoine Renand s'est fait un nom dans le monde du roman noir français. J'avais plutôt aimé ses 2 précédents : « L'empathie » et « Fermer les yeux ». J'ai donc logiquement cette nouvelle fournée.

La construction est habile et prenante. On suit conjointement 2 personnages différents : Ambre, 17 ans qui se barre de chez elle avec son mec… et Arthur, 40 ans, cinéaste sur le retour qui cherche un boulot et se retrouve modérateur de contenus.
Les trajectoires opposées sont intéressantes, le lecteur est pris dans une sorte de piège car chapitre après chapitre on se demande quand et comment ces deux chemins vont finir par se rejoindre.

La violence, virtuelle ou réelle, est omniprésente… Ambre et Arthur y sont confrontés, différemment, plus ou moins directement.. #nospoil. Elle est le lien qui réunit ces 2 personnages dans une deuxième partie de roman plus classique et moins surprenante.

Au final, un roman noir qui cherche à analyser la violence, sa représentation et son traitement dans les réseaux sociaux mais aussi la violence vécue, subit… Une lecture parfois dure mais qui fait réfléchir sur une certaine banalisation de l'ultra-violence.

C'est très bien écrit mais je n'ai pas réussi à aller au bout. C'est vraiment très violent et cela m'a vraiment dérangée alors que d'ordinaire c'est vers ce type de livres que je vais. Cela n'enlève rien à la qualité du texte. C'est peut-être le réalisme cru qui, cette fois, l'était trop. En tout cas, c'est un roman vraiment fort et perturbant, qui peut mettre mal à l'aise.

2ème roman pour moi, de cet auteur. Si celui-ci a un thème intéressant, j'ai trouvé l'avancement de l'histoire, la rencontre entre deux destins qui vont être amenés à se croiser, trop longs trop fastidieux. J'ai failli abandonner la lecture à plusieurs reprises. Pourtant, il y avait de la matière et l'écriture est agréable à lire... Dommage à mon goût.