Aussitôt reçu, aussitôt lu (et comme ça, je peux vite m'attaquer aux deux
Ruth Rendell qui stagnent dans ma PAL). Un grand merci à Babelio et aux Editions des Deux Terres.
En ouvrant le dernier roman de
Ruth Rendell, je me réjouissais de retrouver Wexford et Burden, comme des amis perdus de vue depuis longtemps. Et bien, ils n'ont pas changé d'un iota, fidèles à eux-mêmes, pourrait-on dire.
Dans
Ni chair ni sang, la police de Kingsmarkham doit résoudre un double problème : deux corps réduits à l'état de squelette, l'un mort depuis 11 ans, l'autre depuis 8 ans. Qui étaient ces hommes ? S'agit-il d'homicides ? Après un si long laps de temps, c'est délicat de mener une enquête approfondie. Alors Wexford applique sa méthode : minutie, organisation et une touche d'intuition. L'enquête se déroule sans heurts, à coup d'interrogatoires ciblés et de recherches.
Ce n'est pas mon aventure préférée du duo anglais mais j'ai passé un bon moment à lire ce roman. Wexford est toujours aussi attachant. J'aime sa lucidité à l'égard du genre humain, lui-même n'échappe pas à ses observations parfois cinglantes.
En parallèle,
Ruth Rendell aborde le thème de l'excision des jeunes filles, l'incapacité des services de police à l'empêcher ou à la prévenir et l'incompréhension des familles concernéesde ce que cette pratique traditionnelle peut avoir de barbare.
A mon goût, ce Rendell est un bon cru mais pas un des plus mémorables.