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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est toujours un plaisir de recevoir un livre via Masse Critique (merci à Babelio et aux éditions Vuibert). Parfois une bonne surprise, parfois une moins bonne. Et parfois on tombe sur une BD hilarante comme celle-ci ! Je me suis régalée. Je peux également ajouter que mon mari s'est bien amusé aussi.

Je ne sais pas si prof dans un lycée pro des quartiers Nord de Marseille est "le plus beau métier du monde", mais en tout cas j'ai bien ri à la lecture des vignettes, des touches de vie. Parfois drôles, voire hilarantes, parfois émouvantes, parfois symptomatiques de Marseille (désolée pour la vision caricaturale que peut avoir la fille du Nord que je suis). Mais "genre cette BD est trop grave drôle" (cf vignette sur cette sémantique, vignette hilarante).
Franchement cette BD est excellente : elle amuse, fait rire, tout en postant des vignettes sur des sujets plus graves.... Mission remplie !
Encore merci pour ce très beau cadeau !
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Une très belle BD, pleine d'humour et d'émotion.
Sans s'apitoyer, l'auteur nous montre les difficultés rencontrées au quotidien, mais également les petites victoires.

Je ne connaissais pas le livre Mots de tête de Dominique Resch, mais cette adaptation en BD est franchement réussie, notamment par le trait simple mais efficace d'Eric Doxat qui réussit à rendre expressifs et uniques tous les personnages.

Merci à Babelio et aux éditions Vuibert pour cette belle découverte.
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Cette BD est une bulle de bonne humeur, un grand merci à l'équipe de Babelio de m'avoir proposé cette lecture en masse critique privilégiée.

J'ai ri de ces situations cocasses vécues par ce prof des quartiers sensibles, qui ne manqueront pas de résonner en chacun des professeurs ! C'est d'ailleurs une bonne idée de garder une trace de ces situations loufoques, voire ubuesques, à lire et relire les jours où ce métier nous pèse.

C'est vrai, nos chers élèves nous en font voir de toutes les couleurs. Affectueusement, nous les qualifions d'élèves "attachiants". Ce néologisme correspond tout à fait à la vision que j'ai de ma relation avec ces ados.
Il y a bien sûr des moments difficiles où les élèves savent être pénibles à souhait. Bavardages incessants, portable greffé à la main, vocabulaire relâché, interventions intempestives pendant le cours, affalement sur les tables, nonchalance, remarques désobligeantes "Madame, c'est nul ce qu'on fait" (alors que Madame a passé des heures à concocter un cours qu'elle pensait captivant ou préparer une sortie intéressante), etc etc....
Mais il y a aussi des moments plaisants, agréables, des moments où on se sent utile dans son rôle de professeur. Quand un gamin s'extasie de découvrir une idée nouvelle qu'il trouve intéressante (eh oui, ça arrive :-) bon, ok, le verbe "s'extasier" est peut-être exagéré), quand les élèves développent des compétences, quand on les aide à réaliser un CV et une lettre de motivation (chatGPT le fera-t-il mieux que nous ? Gare à la concurrence! :-) ), quand on leur prête une oreille attentive dès qu'ils ont besoin de s'épancher... C'est gratifiant.

Mais parfois aussi, on se sent impuissant. La BD met en scène deux de ces situations désarmantes : des élèves qui, le soir en sortant du lycée, n'ont pas de doux foyers à regagner ; ou encore cet élève sans papier menacé d'expulsion via la procédure d'obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ces situations m'ont replongée dans ce que j'ai vécu lors de mon année de stage à Clermont-Ferrand. Pour certains migrants, sous statut de "mineurs isolés", la seule certitude que nous avions, c'était les 5 repas chauds par semaine le midi à la restauration scolaire (merci le fonds social...). Un de ces élèves a été menacé d'expulsion. Une pétition a été lancée, elle a fait grand bruit et l'élève a obtenu gain de cause ! Au moins jusqu'à la fin de sa scolarité.

Donc, des séquences de rires, et quelques séquences émotions dans cette BD.
Assurément, c'est un métier riche en montagnes russes, loin d'être un long fleuve tranquille. Des jours où je rentre chez moi satisfaite, d'autres jours où je me sens vidée mentalement. Mais il y a des avantages indéniables à ce métier (je ne cracherai pas sur les vacances scolaires). Et pour le réussir, oui, je suis d'accord avec les qualités citées en quatrième de couverture : fermeté et bienveillance. L'humour, aussi, permet de désamorcer des situations tendues.

Une BD qui tombe à pic pour booster la rentrée. Je souhaite d'ailleurs une bonne rentrée et une excellente année scolaire à tous mes collègues profs :-)
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Bien que cela fasse très longtemps que je ne lis plus de bandes-dessinées, dès le premier coup d'oeil, je suis attirée par la première de couverture de celle-ci : le personnage qui se détache sur un fond bleu revigorant me rappelle Charlie, de la série de littérature jeunesse Où est Charlie ? Mes enfants adoraient le chercher pendant des heures dans de grands décors colorés où il se cachait. Même silhouette filiforme qui se ressemble et qui porte une marinière rayée.
Puis le titre, le plus beau métier du monde : chroniques d'un prof de quartiers. Tiens, pour une fois, un prof qui ne se plaint pas et qui semble aimer son métier. Les enseignants ont plutôt tendance à crier sur les toits que c'est le métier le plus difficile du monde. Moi aussi, j'avoue que je me suis surprise plusieurs fois à le penser.
Enfin, les auteurs. Dominique Resch. Mais oui, je le connais, il est originaire des Vosges, nous nous sommes rencontrés quand nous étions jeunes. J'ai déjà lu plusieurs de ses livres que j'ai vraiment appréciés (mais non, je ne suis pas chauvine) : Les mots de tête, Pédiluve et bénitier, C'est qui Catherine Deneuve ? Des livres en partie autobiographique remplis d'humour. Il y raconte sa vie professionnelle dans un quartier De Marseille avec un regard bienveillant sur ses élèves et sa vie personnelle avec une certaine autodérision.
Je n'oublie pas l'illustrateur, Éric Doxat, que je ne connais pas mais qui a su me séduire pas la simplicité de ses dessins rehaussés de brefs aplats de couleur. le trombinoscope des élèves me plaît particulièrement, on l'attend toujours avec impatience quand on est prof en début d'année. Il est indispensable.
Voyons ce que dit Babelio de cette BD ? Une note de 4,53 sur 5 sur une moyenne de 36 notes. Voilà un bon score. Et j'apprends que ce n'est pas une BD mais un roman graphique qui s'adresse plutôt aux adultes et possède un nombre de pages plus élevé.
Je me plonge dans l'ouvrage avec curiosité et un a priori positif, un sentiment qui va se confirmer tout au long de cette lecture divertissante mais qui parfois invite à la réflexion.
le roman qui reprend le découpage d'une année scolaire en trois trimestres raconte des tranches de vie d'une classe de quartier dit sensible à Marseille. En une ou plusieurs pages introduites par un titre évocateur, l'auteur dépeint des situations atypiques qu'il a vécues dans sa classe. Elles sont souvent drôles, comme de l'importance de la grammaire, Lire ou Trahison. Parfois poignantes comme le questionnaire de Proust, le bébé ou La quadrature du cercle. Quelquefois sujettes à réflexion comme Question de bon sens, Convictions ou le Dieu. de temps en temps poétiques comme L'orateur ou L'amour. Exceptionnellement inquiétantes comme Par coeur ou A tombeau ouvert mais toujours crédibles. Je m'identifie facilement, au prof vu mon âge, mais je suis pratiquement sûre que ce sera aussi le cas des jeunes lecteurs qui eux vont se reconnaître en tant qu'élèves. le langage est actuel, les échanges verbaux réjouissants (ça me rappelle La constitution française, il faut lire la BD p. 63 pour comprendre) mais toujours respectueux et c'est qui me frappe. Nos représentations de la ville De Marseille sont mises à mal par les médias qui nous rebattent les oreilles des règlements de comptes entre délinquants. C'est réducteur et injuste pour cette sublime ville. Cet ouvrage réhabilite un peu son image.
En conclusion, ce roman graphique me réconcilie avec la lecture des BD et m'incite à en découvrir d'autres. Il est temps pour moi de ne plus en faire l'impasse, elles font aussi partie de la culture littéraire.

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Je tiens à remercier Babelio et les éditions Vuibert pour cette masse critique spéciale.
C'est un vrai bonheur et une bouffée d'air frais de lire une BD qui parle des jeunes de quartiers mais en ne les stigmatisant pas.

Cette Bd est sincère, honnête et un vrai amour du métier, de transmission et des élèves.
A très ces petites vignettes, on y voir toutes ces petites victoires à defaut d'être passionnés par la conjugaison, la literature ou l'histoire.

Cette petite phrase qui reste à un élève de Cyrano et qu'il prône dans toutes situations, ces élèves qui lui font une peur bleue pour donner de la matière pour sa Bd, ou encore cette maman qui fait des gâteaux au prof en cachette de son mari,...

Je vous invite à lire cette BD qui est optimiste, caucasse, émouvante et très drôle !
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En cette journée de rentrée des enseignants, j'ai reçu et lu grâce à une masse critique privilégiée, la BD le plus beau métier du monde. Dominique Resch, prof dans un lycée professionnel des quartiers nord de Marseille compile des anecdotes et histoires vraies de son quotidien. Divisé en trois trimestres (avec la fameuse réunion parent-prof chaque fois), il nous fait partager aussi bien sa rentrée avec le casse-tête du choix de la tenue que la remise des diplômes et l'absence d'un de ses élèves à cause d'une Obligation de quitter le territoire. J'ai beaucoup apprécié les dessins d'Eric Doxat et le choix du noir et blanc agrémenté d'une touche de couleur afin de mettre en avant un élément de l'histoire est une réussite. Certaines histoires sont drôles mais aussi émouvantes. On s'attache à ces jeunes et Dominique Resch ne se met pas trop en avant, ne se considérant pas comme un sauveur mais plutôt comme un accompagnant. Certaines histoires sont hilarantes (Rhésus) et d'autres amènent une réflexion sur la société (cosa nostra). C'est du vécu et cela se sent. La préface d'Olivier Nakache et Eric Toledano est peut-être un argument commercial mais pas pour moi car l'ouvrage se suffit à lui-même. Vous l'aurez compris, c'est un coup de coeur et j'espère lire bientôt d'autres histoires de son quotidien.
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Grâce à Masse Critique, un joli cadeau reçu le jour de la rentrée des enseignants !
Dominique Resch est enseignant de lettres-histoire-géographie (selon la nomenclature officielle !) dans un lycée professionnel du Nord de Marseille. Eric Doxat a mis en images l'année scolaire 2022-2023 qu'il a vécue avec ses élèves.
On y retrouve tous les moments de la vie d'un prof de LP : cours (y compris d'enseignement moral et civique), visites de stages (entre chantier, piscine et sex shop), réunions de parents, visite de l'inspecteur, conseil de classe, sorties scolaires... On y partage aussi des moments plus informels où prof et élèves parlent de rêve, d'amour ou de Dieu. Et on a même droit à des blagues des élèves ou des parents qui veulent avoir leur place dans la BD car Dominique Resch leur a parlé de ce projet !
Les dessins d'Eric Doxat apportent un bon complément au texte, en lui donnant un rythme et en mettant en valeur par une touche de couleur le personnage principal de chacune de ces scènes.
J'ai eu l'occasion de travailler plusieurs années dans un lycée professionnel et j'ai aussi essayé de bâtir avec les élèves des relations d'exigence et de bienveillance. Malgré les difficultés, je conçois bien que Dominique Resch puisse dire qu'il exerce "le plus beau métier du monde !"
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Prêt·e pour plonger dans le quotidien d'un lycée urbain? Oui on pourrait dire "de banlieue" ou "sensible" ou "de quartier défavorisé" ou je ne sais quelle appellation encore... La vérité c'est un mélange de profils, de cultures, de langages, de chemins de vie. Et c'est ce qui rend le métier de prof si enrichissant et si épuisant!
La première chose qui m'a plu dans cette BD c'est la double planche pages 14-15: le trombinoscope des lycéens! Ça semble anodin peut-être mais c'est une manière déjà de respecter les élèves, de leur donner une vraie place, de les présenter et de les mettre au coeur de chaque petite histoire qui va suivre. A l'heure où le métier de prof est assez malmené, où les élèves sont facilement stigmatisés, voici un livre d'intérêt public! On a le temps de se poser, de voir les évolutions, de s'intéresser aux parcours. C'est à l'image de la vraie vie, poétique et sensible, étonnant et inquiétant. C'est très loin des clichés et ça fait plaisir!
Je ne suis pas objective car j'exerce ce métier, mais je suis curieuse de connaître les réactions des autres lecteurs·rices.
Merci à Babelio et Vuibert pour cet envoi et je souhaite une bonne rentrée à celles et ceux qui exercent le plus beau métier du monde;)
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Chaque page de cette BD est une bouffée d'oxygène, un regard poignant sur l'enseignement dans les quartiers difficiles. L'auteur nous livre avec finesse et bienveillance les défis auxquels il fait face au quotidien : les déclarations hilarantes des élèves, les situations cocasses comme la décoration de la salle de classe avec des fleurs du rond-point, ou les moments plus délicats tels que l'éducation sexuelle en classe.
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"Un prof passionné par son métier et un lycée pas comme les autres : voici le cocktail qui nous est servi dans ce roman graphique captivant. Dominique Resch, l'enseignant au coeur de cette histoire, nous ouvre les portes de son univers quotidien, un véritable melting-pot de cultures. Et que dire des élèves ? Ils sont à la fois désarmants et loufoques, avec une répartie qui n'a d'égale que leur spontanéité.
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