La conclusion de la trilogie Word Bearers, jamais traduite en français...
Marduk est enfin investi Apôtre Noir grâce à sa réussite avec l'artefact nécron, qui dote les Word Bearers d'une arme au pouvoir incroyable leur permettant d'envisager la conquête d'un système stellaire stratégique pour l'Imperium car au centre d'un réseau warp stable.
Mais bien que maître de son host, Marduk est une fois de plus soumis à un supérieur, dont les machinations semblent menacer jusqu'au pouvoir d'Erebus lui-même...
Cet épisode final est peut être encore plus lent que les deux précédents. Et je pense qu'Anthony Reynolds détestait son personnage principal, parce qu'honnêtement, Marduk n'a été qu'un porte flingue amélioré par le Warp tout au long de la trilogie. le second tome était plutôt sympathique parce que l'on découvrait un Marduk libre de ses chaines, balbutiant avec le commandement de son host. Cette fois-ci, Marduk est redevenu un simple exécutant, alors même qu'il est investi Apôtre Noir, soumis aux ordres d'un "Grand Apôtre Noir" aux pouvoirs dépassant largement ceux de Marduk. Personnage qui n'a, finalement, pas grand pouvoir ni grands pouvoirs, et c'est plutôt rasant.
C'est simple: alors qu'ils sont l'antagoniste principal du roman, j'ai plus apprécié au final les passages concernant les White Consuls que ceux impliquant les Word Bearers, un comble dans une trilogie qui leur est dédiée!
Le grand retour des nécrons, implacables et invincibles, alors qu'ils avaient été si facilement démolis dans le final du premier tome, fait lever le sourcil plusieurs fois.
Un troisième tome plutôt décevant, même si l'enchainement de l'action reste au niveau des deux tomes précédents.
Le bilan de la trilogie fait également se poser quelques questions. La trilogie Night Lords avait fait bouger le statu quo, et posé un potentiel avenir de conquêtes sur lequel l'imagination pouvait broder. La trilogie Word Bearers, elle, n'a au final servi à rien: elle ne fait progresser les personnages, ne remet pas en cause le statu quo, même sur les plus petits détails, et n'offre aucune perspective sur l'avenir des Word Bearers. Dommage.
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