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Citations sur La transcendante (21)

Ce qui est accompli ne peut se défaire. Ce qui est mort ne revit pas.
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-Vous connaissez les bancs chuchotants ?
-Les bancs quoi ?
-Les bancs qui chuchotent (...)
-Oui . Ceux du parc Montsouris. La dernière fois que je m'y sois promenée, c'était un jour de mai, en semaine. Il n'y avait presque personne. Je me suis assise sur un des bancs et j'ai écouté les voix. C'est une oeuvre de l'artiste Christian Boltanski, qu'il a appelée -Murmures-
Il s'agit de plusieurs bancs installés le long d'une allée et qu'il a équipés d'un système sonore. Lorsque quelqu'un s'assied sur un de ces bancs, un détecteur
de présence déclenche le système placé en dessous et des voix vous chuchotent des phrases d'amour en dix langes différentes. Japonais, russe, chinois, polonais et plein d'autres impossibles à identifier. C'est très étrange. Et beau. (p.91)
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Ses interventions s'apparentaient presque à un enlèvement. Elle me confisquait à ma solitude, comme on supprime un jouet à un enfant qui ne veut pas se concentrer et apprendre.
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Brisé, criblé de dettes, endeuillé par la mort de sa mère, il (Nathaniel Hawthorne) écrira en quelques mois, pendant l'année 1849, votre -Lettre écarlate...

J'imaginai un instant ce bel homme à l'allure romantique, dont le regard doux et fiévreux transparaissait encore sur les vieilles photos des anthologies, obligé d'arpenter les docks glacés et balayés par le vent et la neige, pour contrôler les marchandises en provenance du monde entier. Puis consignant des colonnes de chiffres dans des livres, dans son bureau de State street, alors que la littérature le réclamait. (p.54)
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Quelle que soit l'époque, ou la société, j'ai toujours pensé que les enjeux humains étaient les mêmes : naître, survivre, apprendre, aimer, comprendre, mourir. Que l'on possède un congélateur rempli de surgelés ou une simple calebasse de mil, que l'on lise un magazine d'économie ou que l'on peigne un cheval sur la paroi d'une grotte, il est toujours question de la même chose.
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Je rentrai a l’hôtel a petits pas, marchant a l'ombre des que l'occasion se présentait. Arrivée dans ma chambre, je pris une douche, puis j'essayai de nouveau de joindre ma fille. Lorsque j'entendis sa voix fluette si lointaine traverser l'Atlantique, je laissai les larmes ruisseler sur mon visage. Il était dix heures du matin a Paris. Elle voulait savoir si je me baignais a Boston, si l'eau était chaude. Son père allait l'emmener a la piscine, ensuite ils feraient des crêpes, hier elle avait mangé une glace a la violette, comme la fleur, tu sais Maman, son amie Anaïs rentrait de Bretagne le lendemain et elles passeraient la journée ensemble, et est-ce que tu as trouvé ce que tu cherches en Amérique, dis, Maman, et est-ce que tu penses a moi cent fois par jour et quand est-ce que tu reviens?
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Demain, et demain, et encore demain
Se glisse à pas minuscules d'un jour à l'autre,
Jusqu'à la dernière syllabe des minutes du temps ;
Et tous nos hiers n'ont fait qu'éclairer aux imbéciles
Le chemin de la mort poudreuse. Éteins-toi, brève chandelle !
La vie n'est qu'une ombre qui marche, un pauvre acteur
Qui se pavane et s'agite une heure sur la scène d'un théâtre
Et qu'on n'entend bientôt plus : c'est une histoire
Racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur,
Et qui ne signifie rien.

Macbeth - Acte V, scène 5.
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– Nous sommes dans la première église anglicane de Nouvelle-Angleterre, construite par les Anglais sous le règne de Jacques II ...
– Ah. Mais pourquoi ces « baignoires » ?
– C'était pour le confort des ... volailles.
– Des volailles ?
– Oui, enfin des fidèles ... des croyants ...
– Ah ! les ouailles !
Je ne pus m'empêcher de rire. J'imaginais ces loges occupées, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et au XIXe, par des coqs et des dindons !
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L'immobilité, quelle tragédie!
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-Il se serait inspiré de chroniques judiciaires ?
-Certainement. Il ne faut pas oublier qu'un de ses ancêtres était juge et qu'il avait, à ce tire, participé au fameux procès de sorcellerie de Salem. C'est sur son jugement que des hommes et des femmes avaient été condamnés à mort. Hawthorne n'a jamais pu l'oublier. On dit qu'il était hanté par cette culpabilité ancestrale.
-Je ne savais pas. Incroyable...
-On pense que c'est le poids, très sombre, de cet héritage familial qui l'a poussé à s'interroger sur la nature profonde du mal. (p.66-67)
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