Homme cherche femme et autres histoires d'amour

Avouez quand même que la couverture était alléchante ! On nous promettait d'hurler [de plaisir] de rire. Oui, je sais, c'était facile, tout comme les petites histoires qui composent ce livre. Humour facile, donc... Mais j'ai un problème : je ne dois pas avoir le même, car je le cherche encore... Non seulement je n'ai pas hurlé de rire mais je n'ai même pas esquissé l'ombre d'un sourire. J'ai trouvé cela très plat, parfois d'un goût douteux. Pourtant, habituellement, je suis plutôt bon public, mais là, je fus de marbre. Pire, je me suis ennuyée.

Alors je me pose une question au vu de la nombreuse publicité faite autour de ce jeune auteur : ne serait-ce pas un problème de traduction ? Car The Guardian, journal britannique de référence, se demande même s'il ne s'agit pas, je cite, de "l'homme le plus drôle des Etats-Unis". J'attends de voir les autres critiques, peut-être ne suis-je tout simplement pas réceptive à ce genre...

Merci à Babelio pour ce partenariat, ainsi qu'aux éditions Seuil.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..

Calimero sort de ces pages !!
C'est ce que je ne cessais de me dire à mesure que la fin de ce recueil de nouvelles approchait.

En fait, Homme cherche femme et autres histoires d'amour illustre bien l'un des paradoxes de la société américaine : ils sont capable du meilleur (ils ont quand même des intellectuels de très haut vol, notamment en littérature) comme du pire ( la culture des rednecks et autres joyeux drilles du même genre), le tout dans les extrêmes.
Simon Rich a donc décidé de mettre à l'honneur l'antihéros de la fin du 20ème siècle par excellence : le LOSER !! Et oui !!! Les pauvres mecs dans les films d'ados, rejetés par les ados populaires du lycée parce qu'ils sont ringards et qui, par excès de sensiblerie, confondent vite sentiments amoureux béas avec leurs hormones… (C'est le cas par exemple dans "L'occupation de la rue de Jen" mais il y en a bien d'autres…) Ces nouvelles sont donc servies avec l'humour assez lourd qu'on peut trouver dans les films pour ados, du style "American Pie" ou "Mary à tout prix". Alors de temps en temps, ça passe, mais la plupart du temps on soupire devant ces schémas et procédés ultra répétitifs ! le lecteur n'est pas un simple d'esprit, il comprend que ces pauvres bougres très maladroits et peu avenants a priori se désolent dans leur coin que les filles qui font l'objet de leur "affection" soient irrésistiblement attirées par les "mâles" dominants et rustres qui leur manquent de respect alors qu'eux passeraient leur temps à les choyer et les traiter comme des déesses.

Pour nous donner l'impression qu'il changeait de registre de temps en temps quand même, l'auteur invente des situations plus ridicules et loufoques les unes que les autres. On lit donc des phrases assez délirantes, même lorsqu'on s'est fait à l'idée que Simon Rich faisait dans le n'importe quoi. Exemple choisi : "Nous sommes des extraterrestres de la planète sexe, (…). Nous sommes venues solliciter une orgie" (dans "Assurance)
Je me suis demandé si tout absolument tout allait y passer. On se retrouve donc face à Hitler, âgé de 124ans et dans un fauteuil roulant qui sort avec une superbe jeune fille dont l'ex était un juif. Heureusement, alors qu'il est bourré, ce type lui fait gentiment remarquer que, quand même, elle mérite mieux. (chic alors !! )
Mais on croise aussi Darwin, Sherlock Holmes, l'Homme invisible, le Père Noël, des hommes des cavernes, Dieu, un mec lambda qui lassé des mannequins superficielles décide de sortir avec Mère Teresa (si si!)
Le seul point que tous ces personnages ont en commun, c'est que face à l'Amour, ils s'y prennent tous comme des manches. Et lorsque l'auteur veut se moquer des comportements des hommes et des femmes en amour, bizarrement la dérision a vite fait de rester dans un seul sens… Donc si après avoir regardé les 6 "American Pie" (et tous les autres films du même acabit qui sortent chaque année) vous ne l'avez pas encore compris, on va vous le dire clairement : LES HOMMES SONT LES VICTIMES DES FEMMES ! Voilà ! Merci Simon pour la révélation du siècle …
A mon sens, les éditions du Seuil ont fait une grosse erreur de casting. C'est un problème culturel : ce recueil n'est pas adapté au public français ! et ceux qui peuvent apprécier ce type d'humour ne lisent pas forcément.

Toutefois, il faut l'avouer, il n'y a pas l'intégralité des nouvelles qui est à oublier, certaines auraient pu être faites par Tex Avery s'il avait réalisé ses dessins animés au 21ème siècle (mais il y en a peu, ça reste anecdotique).

Pour terminer cette critique, je tiens à remercier Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.

Critique rédigée dans le cadre de Masse Critique. Merci à Babelio et aux Editions du Seuil

La quatrième de couverture me promet une surprise à chaque page et que je vais hurler de rire à la lecture de cet ouvrage.
Disons-le tout de suite : en ce qui me concerne, aucune des deux promesses n'a été tenue.
Si sans conteste l'auteur ne manque pas d'imagination et d'un certain humour, il me semble qu'il est surtout très paresseux. Paresseux, parce que son livre qui se laisse lire quand on n'a rien d'autre sous la main, est un recyclage permanent, dans un style certes agréable mais sans surprise, de deux ou trois idées déclinées pour ne pas dire usées jusqu'à la corde à travers de multiples saynetes plus ou moins brèves et réussies.
Laissons de côté l'efficacité humoristique – rien n'est plus subjectif, mais tout de même, mes zygomatiques sont restés coincés lorsque j'ai commencé à être agacée par les stéréotypes lassants répétés au fil des histoires de ce livre qui se prétend railler « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus » (Il a failli s'appeler « Les hommes viennent de Brooklyn et les femmes de Brooklyn).
Même avec toute ma bonne volonté de distance et légèreté, j'ai vite été irritée par les filles (ou chiennes, ou robots) qui ne savent que cligner des yeux et dire « je veux que tu m'écoutes », et les garçons (ou chiens, ou robots), obsédés sexuels paniqués par l'idée d'engagement.
Cuisinés à la sauce d'internet et des réseaux sociaux, enlevez l'habillage de ces concepts et la trame apparaît, vieille comme le monde.

Enfin, j'ai eu une impression de « déjà lu » à travers toutes ces histoires. Je dois reconnaître pour être honnête que Simon Rich en postface avoue divers emprunts (TC Boyle notamment), mais il ne cite pas Woody Allen. Or, j'ai retrouvé des déclinaisons à peine voilées de certaines nouvelles figurant dans « Destins tordus » ou « L'erreur est humaine ».
Je sais bien que tout a été dit, écrit et que l'on peut considérer tout acte de création comme une redite, ici les ficelles sont vraiment grosses. Je pense tout particulièrement à une saynète présentant une machine à remonter le temps qui est calquée sur l'histoire d'Emma Bovary racontée par W. Allen.
Toujours dans la postface, l'auteur nous informe qu'il songe à adapter ses petites histoires au format court-métrage pour la télé. Bonne idée. Il aurait même dû commencer par là.

Lien : http://parures-de-petitebijo..

Recueil de nouvelles autour de relations hommes-femmes : rencontre, couple, rupture.

Ouvrage déroutant à bien des égards.
Style naïf, enfantin, parfois niais. L'auteur s'adresserait à des ados (non pas qu'il faille s'adresser niaisement à des ados) ? Non, même pas, des références - souvent lourdes - au sexe confirment que le public visé est adulte.
Ambiance de contes, de fables, étrange méli-mélo d'époques, références à la mythologie, science-fiction. Quelques célébrités au milieu de quidam contemporains : Adam et Eve, Dieu, Hitler... Tout cela souvent malhabile.
On a parfois des surprises, ce qui est toujours agréable au cours d'une lecture, surtout quand on a tendance à s'y ennuyer et ne plus rien attendre que la dernière page.
Tantôt le propos semble caricatural (sexiste ?) et affligeant de banalité. Tantôt de bonnes idées et réflexions intéressantes réveillent : 'Ah, pas c*n, bien vu !'. On se dit alors que l'ouvrage est peut-être plus profond qu'il n'y paraît, et mériterait qu'on s'y attarde, qu'on cherche un énième degré, des métaphores, etc. Non, pas le courage de tout reprendre.

En résumé, pour commenter la présentation en 4e de couv :
- "A chaque page on est surpris"... pas si souvent, mais de temps en temps, oui et agréablement. Mais j'ai avant tout été frappée par la pauvreté du style en commençant ma lecture.
- et "on hurle de rire", non, j'ai plutôt soupiré d'agacement.

/!\ Si vous n'aimez pas cet ouvrage et osez le dire en place publique (sur ce site, en l'occurrence), il se peut que l'on vous accuse lourdement de manque d'ouverture d'esprit, entre autres amabilités)

(avis : 0.8/5)

--- Merci à Babélio et aux éditions du Seuil.
Et merci à M. qui m'a involontairement "aidée" à écrire ce billet en pointillés, à bord de montagnes russes, faisant battre mon ♥ à tout rompre, d'espoirs en déceptions... ;-)
Là, par contre, j'ai ri.

Je m'attendais à rire, je suis tombée sur un tas de préjugés sexistes, accumulés avec un certain humour et une plume agréable, qui ne rendent pas plus supportable cet amas de bêtises.
Les femmes sont tatillonnes, volages, même une fillette de 9ans est une allumeuse, elles deviennent des tyrans qui rendent la vie monotone, attirées par l'argent, le physique et la vengeance. Ça me donnerait honte d'être une femme.
Les hommes sont des cons concentrés sur leur libido, les gros seins, à la peur de l'engagement maladive, égoïstes au point de risquer le destin du monde pour une petite déception amoureuse. Cela me donnerait honte de fréquenter des hommes.

Quelques exceptions: l'homme préhistorique et Les 7 histoires qui font les 30 dernières pages.

15€ pour une bouquin d'une taille ridicule dont on apprécie 40 pages, merci babelio de me l'avoir offert, je l'aurait regretté longtemps si j'avais du dépenser cela moi même.

C'est drôle? Les stéréotypes sont drôles? Alors faisons un recueil de nouvelles racistes. Pour voir si ça fait toujours rire, les stéréotypes.

La couverture promettait une bonne tranche de rigolade. le titre aussi d'ailleurs. Tout comme la toute première histoire de ce recueil qui nous proposait de suivre la naissance d'un couple à travers les yeux d'un préservatif (on ne nous le dit pas, on le devine simplement). C'était drôle, bien trouvé et surtout bien amené.

C'est pourquoi je cris au génie des éditions du Seuil. Un lecteur furetant dans une librairie ne pourra que remarquer ce livre sur les étales et se bidonner en parcourant les premières pages. Et là, je cris: grosse grosse arnaque!

Les trois histoires suivantes sont vides, inintéressantes, pas drôles, ennuyantes et sexistes au possible. Après en avoir allègrement sauté quelques unes, nous arrivons à la seconde partie du recueil "le couple" qui fait suite à (suspens) "la rencontre". Et là, j'ai abandonné.

Une des histoires présente un couple qui va chez un psychologue pour régler ses problèmes. le psychologue prend le parti de la femme et pousse l'homme à avouer ses tords tout en lui conseillant des séances individuelles. La femme sort donc, et là le psychologue lui dit que clairement sa femme est tarée et qu'il ferait mieux de la quitter... Hum hum ... le mec refusant (parce que ça fait quand même des années qu'il la supporte, ce serait dommage de gâcher de si intenses efforts), le psy lui conseille d'aller chez un spécialiste pour la "réparer". Vous avez bien lu, une femme, c'est bien connu, ça se répare, un coup de tournevis dans l'oeil et elle redevient cette douce chose totalement soumise à son homme... Heu?! On n'est pas censé être en 2014? Qui est-ce que ça fait encore rire ce genre de vanne?

Non seulement ce livre est un scandale pour son contenu, mais il l'est aussi pour son prix. 15€ pour un tout petit livre de poche? Sérieusement?

Vous l'aurez compris, "Homme cherche femme et autres histoires d'amour" aurait mérité de n'avoir jamais été écrit. Si vous le voyez en librairie, fuyez-le!

Avant de malheureusement parler des choses qui fâchent, je tiens à remercier Babelio et les Editions Seuil pour leur confiance et l'envoi de ce livre.

Quand j'ai reçu la proposition d'envoi de ce livre, j'ai presque de suite accepté, en effet, j'ai trouvé la couverture, et le titre assez rigolos, et après lecture du synopsis je me suis dit : pourquoi pas, ce n'est pas mon style de lecture habituelle, mais ça à vraiment l'air sympa.

Ce recueil de "petites nouvelles" très courtes pour certaines, se composent de trois parties : La rencontre, le couple et pour finir la séparation. Je dois vous avouer de suite que malheureusement je n'ai pas lu ce livre jusque la fin, j'ai abandonné après la première histoire de "La séparation", soit au trois quart du livre.

Pourquoi cet abandon :

Je dois avouer, qu'il est très rare que j'abandonne un livre, car je considère ça comme un échec. Mais là, je n'ai pas pu faire autrement. Après un premier sketch plutôt original et prometteur, qui m'a plu, je dois l'avouer, le reste est pour moi (je dis bien pour moi, ce n'est que mon humble avis) détestable….

J'ai trouvé une suite d'histoires tantôt sexistes, tantôt invraisemblables et parfois même assez vulgaires. Je suis vraiment déçue, pour moi la quatrième de couverture est un mensonge….On est censé être mort de rire, je n'ai même pas souri….. Pourtant je trouve que l'écriture de Simon Rich est agréable, ce n'est pas le problème, mais il reste que le contenu est pour moi malheureusement détestable.

Je laisse à chacun, le choix de se faire son propre avis.

Ce livre a été publié aux Editions Seuil en Janvier 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..

La quatrième de couverture indique "A chaque page, on est surpris et on hurle de rire." Soit je n'ai pas d'humour soit le chant des sirènes alléchant est trompeur ( une fois de plus)...ou les deux. Toujours est-il que je n'ai ni ri ni souri.
Si la première nouvelle est mignonne, gentillette, les autres nouvelles m'ont laissée dubitative. L'auteur l'auteur décline l'amour à travers des personnages réels ou fictifs (au choix Darwin, Sherlock Holmes ou encore Dieu, Hitler, l'homme invisible) le tout avec des clichés consternants visant principalement les femmes. Et cerise sur le gâteau, il y a du très mauvais goût. le style est d'une pauvreté affligeante ( n'espérez surtout pas once de trait d'esprit).

Je croyais avoir lu le pire. Et bien non avec ce recueil, j'ai atteint le summum. Bref, fuyez !
Je n'ai pas envie de m'étaler plus sur ce livre...

Une lecture dans le cadre de Babelio.

Mon avis : Mais quelle déception ce livre pour lequel j'attendais beaucoup d'humour comme nous le laissait présager la quatrième de couverture et la couverture en elle même qui était aussi très alléchante mais l'humour en reste là. J'ai vraiment pas aimé ce livre à part quelques nouvelles qui reste assez sympathiques mais c'est tout, je me suis ennuyée tout au long de cet ouvrage, j'ai même été beaucoup agacée par certaines nouvelles d'une niaiserie assez limite parfois. Donc vous l'aurez compris je ne recommande pas du tout ce condensé de nouvelles plus loufoques les unes que les autres mais avec un coté sexiste du plus haut point que je n'ai pas aimé du tout.

"A chaque page, on est surpris et on hurle de rire." et bien là je dirais même que c'est de la publicité plus que mensongère car c'est vrai que l'on peut parfois être surpris par le contenu des pages, moi je l'ai été mais pas dans le bon sens malheureusement, et j'ai même pas esquissé un petit rictus de ma lecture globale c'est pour dire pourtant généralement je suis très bon public de ce genre de petite nouvelles loufoques mais là j'ai pas adhéré du tout à l'humour de l'auteur.

Merci tout de même à Babelio et aux éditions du Seuil pour ce partenariat dans le cadre de la masse critique pour m'avoir offert ce livre mais ce coup-ci cela a été un flop total, Dommage...

Lien : http://aupaysdelire.blogspot..