Monstres

Participer à un prix des lecteurs sert à découvrir de nouveaux ouvrages et à lire des romans qui n'auraient jamais retenu notre attention. J'ai lu cet ouvrage dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket et je suis un peu perplexe.

Si j'ai bien aimé, mais je n'ai pas non plus trouvé cette lecture exceptionnelle. Je retiendrai surtout l'originalité du récit et la qualité de l'écriture. Ça se lit bien, les situations souvent grotesques m'ont fait sourire à plusieurs reprises, le ton loufoque et décalé est plaisant, en revanche 180 pages, c'était largement suffisant pour moi 😬

Cet ouvrage divise dans notre groupe de discussion avec une large majorité de lecteurs qui ont carrément adoré et une minorité dont je fais partie, qui est moyennement emballée.

Je vous invite donc à remonter dans le temps et à vous faire votre propre avis.
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Toujours dans le cadre du grand prix des lecteurs 2024, voici ma seconde lecture.

Nous sommes là au XXVIIe siècle dans le palais du Louvres et plus précisément dans la chambre de la reine mère qui est la tutrice du jeune Louis XIV. Catherine, cette personne qu'on nommerait aujourd'hui de personne avec un handicap visible; est décrite comme un monstre car elle est difforme physiquement. C'est elle qui a la charge des lavages anaux de la reine et elle serait une spécialiste dans le domaine.

J'ai plusieurs reproches à faire à ce roman. D'accord c'est un roman et il n'a pas besoin de refléter la réalité historique. Mais là nous en sommes très très loin. On décrit Catherine comme une victime et on lui attribue des qualités qu'elle n'a jamais eu. En effet, elle n'était pas lavandière du postérieur de la reine mais faisait partie de la cour. Si vous voulez connaître la raison de sa montée en puissance dans le royaume, vous pourrez chercher sur internet, ce n'est pas du tout pour des lavages anaux. Ensuite on la dépeint comme une victime, l'air effacé alors qu'en réalité, elle avait apparemment un caractère assez tenace et ne s'en laissait pas compter.

Autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup de mal avec ce genre littéraire.

Catherine Beauvais est une femme laide mais a une connaissance poussée des herbes et leurs vertus. Nous suivons alors sa vie et ces péripéties.

Petit livre facile à lire, avec des chapitres courts et bien rythmé. Il se lit très bien et très vite.
J'aurais cependant aimé des personnages plus attachants, des sentiments plus approfondis de Catherine.

À côté de ça, certains moments étaient cocasses, d'autres touchants. Mais avec, à chaque fois, l'impression de ne pas être allée au bout des choses.

Sans plus pour moi.

Petit livre facile à lire, avec des chapitres courts et bien rythmé. Je n'ai pas vu les pages défiler.

Habituellement, je préfère les romans historiques avec un peu plus d'intrigues politiques, mais celui-ci m'a fait sourire plus d'une fois.

Le pitch avait tout pour me donner envie : la période historique, le personnage principal, le sujet,... mais finalement, ça n'a pas été le coup de coeur. J'aurais peut-être aimé des personnages plus approfondis et/ou attachants, des descriptions plus fournies concernant les réflexions de Cataud sur son métiers, sa façon de faire,...
À côté de ça, certains moments étaient cocasses, d'autres touchants. Mais avec, à chaque fois, l'impression de ne pas être allée au bout des choses.

Un bon moment, mais sans plus.

Le Louvre, 1655.
Catherine Beauvais, dite "Cateau la borgnesse", promène sa difformité dans les couloirs du palais.
Ses dons d'apothicaire lui valent la confiance d'Anne d'Autriche, tandis que la cour toute entière se rit et se gausse de sa laideur.
Une situation dont elle est coutumière depuis sa plus tendre enfance.

Une plongée au royaume des apparences où les monstres ne sont pas ceux que l'on croit.
De la cocasserie, de l'ironie, le tout joliment tourné et s'achevant sur une morale façon fable, bien appuyée.
Bon, c'est léger. Un peu trop. Un apéricube dont la saveur est courte en bouche.
Dans le genre, il vaut mieux lire un Jean Teulé.

Mon avis 🤓 : ⭐️⭐️⭐️ / 5

On peut être moche et pourtant intelligente. Et c'est ce qu'est Catherine. Elle est aussi moche que ce qu'elle est intelligente. Et ses acquis en plantes médicinales vont l'emmener à faire des lavements dans le cul de reine. Oui oui c'est bien ça, Cateau devient la lavetière du croupion de la reine 😅 Au moins on accordera ça à ce livre : son histoire est loufoque et sort de l'ordinaire.

Au début, Catherine était moquée et même faisait peur à certains de part sa laideur. Mais à la fin elle aura su faire voir sa beauté.

Un roman historique où l'humour est présent.

Honnêtement l'histoire ne m'a pas transcendé malgré une belle morale selon laquelle la beauté est en chacun de nous, qu'elle soit intérieure ou extérieure. Et son format court de 180 pages était entièrement suffisant.

J'ai quand même fait quelques recherches sur Catherine. Et selon internet ce n'était pas pour ses lavements miraculeux qu'elle était connu mais plutôt pour avoir dépucelé le roi 🤫
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