La maison du lac

Voici un roman plutôt agréable bien que pas mémorable non plus.
Sa construction suit la ligne à la mode : des destins parallèles à deux époques différentes qui finalement se rejoignent. Rien d'original donc : le lecteur peut anticiper certaines "révélations" (sauf la finale, peut-être et encore).
L'une des deux histoires m'a fortement rappelé le film avec Laetitia Casta, Nés en 68 : une bande d'étudiants forme une communauté et rêve d'autarcie en s'installant dans une bergerie retirée près d'un lac. Trente ans plus tard, une jeune femme reçoit un mot et la clé de cette bergerie. Reste à faire le lien entre les deux histoires... pas trop difficile, en fait.
L'écriture est assez agréable et visuelle : on imagine sans peine les lieux : la bergerie et le lac qui sont presque des personnages à part entière.
Par contre, que le début est lent, mais lent ... je me suis demandée si j'allais continuer jusqu' à plus de la moitié, presque au dernier tiers, où enfin l'histoire prend de l'épaisseur et décolle vraiment ! Il était temps !
en bref : un bon moment de lecture, si on dépasse les débuts très lents.

Ce roman m'a beaucoup plu malgré un démarrage un peu lent (mais nécessaire pour tout mettre en place, on s'en rend compte par la suite).

L'intrigue est originale ; pas par sa structure avec les deux histoires qui se développent en parallèle à quelques décennies d'intervalle avec un mystère de l'intrigue du passé à éclaircir dans l'intrigue du présent. Non, ce qui m'a semblé original, c'est l'histoire de ces cinq jeunes étudiants qui décident de se lancer dans une vie en autarcie dans un coin perdu de la campagne anglaise. On sent tout de suite qu'il y a quelque chose de malsain dans cette expérience : la naïveté des jeunes gens qui se lancent dans cette aventure sans avoir aucune idée de ce qui les attend, la personnalité charismatique du leader qui fait penser au gourou d'une secte, les rivalités amoureuses qui exacerbent les tensions jusqu'au drame…

J'ai passé une bonne partie du roman à essayer de comprendre ce qui liait les deux intrigues et, l'auteur dispensant les indices avec parcimonie et subtilité, il m'a fallu un bon moment pour établir les liens entre les personnages des deux périodes (et encore, il y a des révélations jusqu'au dernier chapitre..). C'est très bien construit et comme l'auteur a choisi un récit à la troisième personne avec une focalisation externe, le suspense ne semble à aucun moment artificiel.

Autre originalité, le personnage principal n'est pas l'héroïne, entendez par là, la gentille qui voit tous ses problèmes se résoudre jusqu'à un dénouement heureux. On a ici affaire à une jeune femme qui souffre de jalousie et redoute plus que tout d'être abandonnée à nouveau. Cela donne un personnage touchant auquel on s'attache même si on sent bien qu'elle glisse vers la mauvaise pente.

L'héroïne du "présent" est plus conventionnelle ; attachante aussi, profondément émouvante tandis qu'elle essaye de surmonter le deuil de sa fille morte quelques jours après sa naissance prématurée suite à une chute dans les escaliers dont elle ne garde aucun souvenir. Emouvante donc, mais un peu plus "banale".

Ainsi j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui se révèle de plus en plus captivant au fil des pages.

Cinq étudiants décident de vivre en autarcie dans une maison isolée près d'un lac, avant d'entrer dans la vie active.

Cela se passe dans les année 1980 et parallèlement nous découvrons Lila,( fille de Simon et Freya qui ont eu une aventure alors qu'ils étaient sous l'emprise de la drogue), 30 ans après, qui hérite de cette fameuse maison, héritage d'un inconnu dont elle en découvrira petit petit la raison .

Les descriptions des cinq étudiants sont plus poussées pour certaines que pour d'autres.

Mais, alors j'ai franchement détesté Simon, beau gosse mais opportuniste et surtout franchement imbu de lui-même qui se déclare chef de la petite communauté et manipule tout ce petit monde, mais principalement et allègrement la soeur de Freya, Kat très amoureuse de lui.

Kat en oubliera toute dignité et même les liens fraternels qui l'unissait à sa jeune soeur à un degré tel, qu'elle se conduira comme la dernière des dernière, vis à vis de celle-ci.

J'avais hâte de connaître la fin qui dévoilera tous les non dits qui ne sont pas jolis jolis.
C'est le moins qu'on puisse dire !

La maison du lac est un très bon roman, qu'il est difficile de lâcher une fois commencé. le thème des secrets de famille est classique mais il y est bien développé. On découvre ces secrets petit à petit dans les yeux de Lila, de Kat et de sa bande à 30 ans d'intervalle dans cette jolie bergerie perdue au bord d'un lac loin de tout. Quel lien relie tout ce beau monde? Là est la trame de l'histoire où les idéaux vont se fracasser contre la réalité, les jalousies et tensions fleurir, les manipulations pervertir le tout.
Excellent moment de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/resr..

C'est un livre dont l'histoire est assez simple et facile à lire. Les personnages, les lieux ressemblent à bien des endroits situés en bord d'un lac. Il n'y a pas grand chose d'extraordinaire dans ce récit mais j'ai passé un bon moment en lisant au bord de la mer près de l'eau.
C'est, pour moi, un livre à mettre dans sa valise pour profiter d'un moment de détente et de farniente.

Un drame familial fragilise et éloigne peu à peu Lila et son mari Tom. Elle reçoit bientôt un mystérieux courrier qui lui annonce le don anonyme d'une maison à la campagne. Elle se rend sur place sur les lieux qui lui semblent étrangement familiers. Elle décide de s'y installer et de faire quelques travaux.
1980 - Cinq jeunes gens qui vivent en colocation et viennent de terminer leurs études s'installent dans un maison qui semblent abandonnée au bord d'un lac. Ils veulent expérimenter pour un an une vie en autarcie.
L'histoire s'égrène en parallèle au fil des mois, d'un côté Lila et de l'autre Kat. Deux jeunes femmes, deux époques.
Une histoire très prenante et pleine de suspens.
Une bonne surprise.

Ce roman a su me tenir en haleine jusqu'à la fin. "La maison du Lac" nous raconte un secret de famille, de naissance, situé sur deux époques, l'une en 1980 où un groupe de jeunes universitaires londoniens décident de tenter l'expérience de la vie en communauté en autarcie, en s'installant pour une année dans une maison située tout près d'un lac, en pleine campagne, pour y vivre coupés du monde, et l'autre époque se situe de nos jours avec Lila, une jeune femme qui vient de vivre un deuil et qui reçoit pour héritage anonyme une maison, située près d'un lac. le lien entre ces deux époques va donc rapidement se faire pour nous entre ces deux maison, qui n'en font qu'une, et nous découvrons tout au long du roman en quoi l'histoire de ces jeunes gens a pu avoir des conséquences sur celle de Lila.
J'avais déjà beaucoup aimé "Un fragile espoir" et une nouvelle fois, Hannah Richell a su m'emporter dans l'univers de ses personnages pour mon plus grand plaisir.

Un livre que j'ai avalé malgré une ambiance lourde. Des personnages bien travaillés auxquels ont s'attache vite. Une fin attendue mais plutôt bien menée.
Il faut aimer cet univers de fin des années 70, qui implique un monde un peu hippie ou la drogue n'est jamais loin.
Je recommanderai cette lecture mais pas forcément à tout le monde.
Pas un coup de coeur pour moi mais une belle decouverte malgré tout.

Envoûtante maison du bord du lac. Malgré une écriture très simple, l'histoire de ce bout de campagne sauvage et perdu a un gout de paradis. Evidemment derrière les eaux noires et les plantes aquatiques, les aulnes et les chênes, se cache l'âme humaine, sans surprise.

Une bonne petite histoire...