Martin est à Paris, il tente de passer une thèse et vivote avec d'autres Allemands comme Maria et Henry. Katarina aussi est à Paris fuyant les persécutions juives.
Ce tome se déroule entre décembre et août 1938 et l'invasion de la Pologne par l'Allemagne va signer la fin de la parenthèse française de Martin.
Nous sommes donc 5 ans après la fin du premier tome. Une belle ellipse qui n'empêche en rien la continuité de l'histoire.
Ce 2e tome est un cran en dessous du premier car on attend désespérément qu'il se passe quelque chose en vain. Martin est assez fade et effacé, on ne sait pas trop ce qu'il fait là et attend de son séjour en France. Il voit épisodiquement Katarina mais est toujours incapable de faire un pas vers elle.
Niveau dessin la colorisation est passé à quelque chose de plus informatisé ce qui enlève un peu de son charme. Il est parfois ardu de reconnaître les différents personnages secondaires.
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Paris, décembre 1938, Martin qui n'a jamais clamé trop haut ses opinions anti-nazies, a obtenu son visa de sortie de l'Allemagne pour aller effectuer sa thèse à Paris.
Il espère y retrouver Katarina pour laquelle il s'est épris. Mais la montée du nazisme va le contraindre à rentrer en Allemagne….
Ce tome 2 met en lumière la dissidence de certains Allemands et notamment d'une partie de la jeunesse. le statut de réfugiés politiques ne sera pas sans conséquence pour cette dernière.
L'album est plus dynamique que le T1 car plus court. La mise en lumière d'une partie peu traitée de l'histoire compense les répétitions dans la différentes vies de couples.
Le dessin reste tranchant rendant l'attachement aux personnages centraux difficile.
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Point de vue intéressant sur la 2e guerre mondiale et belles illustrations.
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Je crois que je n'aime pas Martin. Sa passivité m'agace. Heureusement que les intrigues sur les autres personnages sont là pour maintenir l'intérêt. Si découvrir ce que les Allemands ont vécu pendant cette triste période est intéressant, je demeure sceptique sur la méthode. C'est trop dense. Je ne suis pas non plus emportée par le style graphique. Je continue mais je ne sais pas si j'irais au bout.
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