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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
*** Cinq ans plus tard ... ***

Ce deuxième tome est un poil moins attrayant que le premier, mais aussi plus court et c'est bien dommage !

Nous sommes en 1938 / 1939 à Paris en France. Martin y est venu pour poursuivre ses études et surtout retrouver Katarina, qui se fait appeler Catherine, puisqu'elle parle le français sans accent. Martin est en co-location avec Henry et sa fiancée, Allemands et exilés eux aussi. Ils ont tous le statut de réfugiés à Paris et doivent se rendre régulièrement à la préfecture prouvant qu'ils travaillent (tiens ! Les temps ont fortement changés !!) afin de se faire renouveler leurs papiers.
Mais, quand Hitler déclare la guerre, les choses vont changer et Martin devra regagner l'Allemagne ayant reçu son ordre de mobilisation. Une fois de plus il perd Katarina qui avait jeté son dévolu sur un autre homme.

Ce deuxième tome nous montre une partie de l'histoire assez méconnue : l'exil de la jeunesse allemande qui avait fuit leur pays. La communauté à Paris était assez conséquente. Historiquement parlant le tome est subtil et très bien réalisé.
Mais ... il est court 56 pages contre 88 pour le premier tome .. donc, ça stagne !

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Le drame en sourdine.
Martin Mahner est à Paris en 1938 au prétexte de travailler sur une thèse qui n'est même pas ébauchée. En colocation avec d'autres Allemands, le couple Maria et Henry, Martin côtoie des réfugiés politiques allemands mais les autorités françaises les ont dans le collimateur et les titres de séjour deviennent de plus en plus difficiles à renouveler. Katerina, devenue orpheline, a francisé son prénom et perdu son accent. Même en gravitant dans le cercle des Allemands exilés à Paris, elle n'en demeure pas moins inaccessible à Martin qui nourrit un amour bien fragile.
Le deuxième tome poursuit sur le long flashback du premier volume soit cinq années plus tard dans la vie estudiantine de Martin qui se défie toujours en secret du nazisme. La vie parisienne de la fin de l'entre-deux-guerres vue du côté des réfugiés allemands est restituée avec finesse et nuance. Si Martin ne brille pas par ses engagements et qu'il demeure peu expansif, il est le témoin d'une machinerie politique écrasante et inéluctable qui se met en place. Même si le dessin n'est pas exempt de maladresse et d'approximation à l'exemple des lèvres que Jean-Michel Beuriot semble avoir des difficultés à fixer sur les visages de ses personnages, le travail précis, documenté, fouillé sur une époque pourtant proche mais totalement révolue est une source constante de satisfaction pour le lecteur qui peut s'immerger à loisir par procuration dans des vies pleines de promesses et de désillusions, entre drames et sentiments. le dessin est au service du récit. Dans la banalité du quotidien, un sourire torve fouaille avec plus de force qu'une violence éclatante.
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1938 : Martin s'est exilé à Paris comme nombre de ses compatriotes ou autres Européens. Il espère y retrouver Katarina qui y vit après la mort de ses parents. Il enchaîne les boulots précaires et sa situation administrative est toujours instable. L'album retrace bien l'atmosphère du Paris de cette époque accueillant des réfugiés de l'Europe entière.
Martin a voulu fuir le nazisme mais avec la déclaration de guerre, il aura du mal à échapper à son destin.
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1938. Paris. Martin vivote avec Henri et Maria dans un tout petit appartement. Il est secrétaire d'un philosophe français. Il essaie de se lancer dans une thèse de doctorat. Maria fait bouillir la marmite. Henri essaie de décrocher un rôle dans un film. C'est la débrouille.

Katarina est là, elle se fait appeler Catherine. On rencontre Xavier Gance, que l'on a vu au début du premier tome (en couple avec Katarina). Les amours se confirment. C'est quand même la valse-hésitation des sentiments. Martin séduit par son calme, sa réserve, alors qu'autour du groupe c'est l'effervescence des déclarations. La France vire à droite toute, mais se défie de l'Allemand.

Cette atmosphère un peu "fin de siècle" est fort bien rendue. Tout peut arriver, c'est le calme (relatif) avant la tempête. Mais cela, les protagonistes ne le savent pas encore.

Le dessin m'a moins perturbé. Et le scénario est très bien structuré, construit de manière efficace. Un chouette tome.
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Un été à Paris débute en 1938, soit cinq ans après la fin du premier tome. Martin est à Paris, tout comme Katarina, qui se fait appeler Catherine. En effet, certains Allemands qui étaient contre Hitler mais ne le criaient pas sur tous les toits décidaient de quitter l'Allemagne. C'est véritablement ce qui fait le coeur de ce second tome.

On suit donc les péripéties de Martin et des nouveaux personnages. Leur combat pour rester en France, en sécurité. Les difficultés pour obtenir des papiers, du travail. Encore une fois, j'apprécie le travail historique des auteurs, qui abordent des sujets dont on entend généralement très peu parler.

Il y a aussi les petits drames personnels, qui rendent les personnages attachants. J'aime toujours autant Martin, et Katarina est encore relativement peu présente dans ce tome. Leur relation est plutôt amicale ; ils commencent tout juste à se rapprocher, mais sont tout de même très complices. L'amour se développe lentement, et c'est ce qui fait la beauté de cette relation.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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Toute ressemblance avec la situation de réfugiés au XXIeme siècle serait totalement involontaire.
C'est un peu ce que m'inspire cette lecture. On y suit un groupe d'allemands réfugiés à Paris à la fin des années 30. Tous se démènent pour survivre. Et finalement se retrouvent persécutés comme d'autres dans leurs pays.
Cette lecture est une page d'histoire d'un point de vue différent de ceux que j'ai l'habitude de lire. Généralement je vois cette époque du point de vue Français.
A suivre
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1939, Katarina, fuyant le nazisme, s'est réfugiée en France, comme beaucoup d'autres. Martin Mahner, étudiant menant une pseudo-thèse, arrive à Paris et retrouve son amour de jeunesse. le contexte est tendu. Les réfugiés allemands sont fichés par la police. Futurs ennemis, colporteurs du communisme, leur présence n'est pas souhaitée.
Une BD très bien faite. Ce tome montre toute l'ambivalence de l'attitude de la France de l'époque, qui accueille des réfugiés allemands, mais les fiche en anticipant l'avenir et leur accorde des titres de séjour au compte-goutte.
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Ce second volume est une parenthèse à Paris dans les années 1938-1939. Martin y retrouve certains amis dont Katarina.
Nous voyons ici les prémisses de la guerre, la façon de vivre des Allemands dans Paris.
Le dessin reste trop simple à mon goût et j'ai moins accroché au scénario même si l'histoire reste intéressante.
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Toujours passionnant.
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