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Critiques filtrées sur 5 étoiles  

J𠆚i été immédiatement attirée par la couverture, à la fois énigmatique et brute. Je dois quand même avouer que je flippais, je m𠆚ttendais à quelque chose de différent, de bien glauque voire même carrément horrible.
Que néni.
Alors certes ce roman ce n𠆞st pas une histoire romantique, quoi que quelque part il parle un peu de l𠆚mour filiale. Ce n𠆞st pas non plus un roman historique ni même de littérature classique. Mais il a un petit quelque chose en plus grâce aux personnages. Ils sont entiers, authentiques, on les imagine très bien reclus au fin fond de cette île, on imagine tout ce qui fait leur quotidien, on vit avec eux.
J𠆚i vraiment adoré la plume de l𠆚utrice, j𠆚i accédé facilement aux images dans ma tête qui se forment quand je lis un très bon livre.
J𠆚i trouvé l’histoire de cette famille et de cette petite fille prenante.
Alors ok dans ce roman on lis quelques atrocités, il est un peu dark sur les bords mais si vous hésitez jetez vous à l�u il vaut le coup d’œil, le détour, tout ce que vous voulez 😉
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Cela fait deux semaines que je n'arrive pas à terminer un livre. Par manque de temps principalement, et parce que je suis bloqué dans une autre lecture exigeante (merci monsieur Simmons). J'ai commencé "Résine" de Ane Riel, pour me sortir un peu de cette panne de lecture que je commençais à voir venir, et parce que ce roman me semblait assez court et rapide à lire. En revanche, je ne m'attendais pas à avoir un tel coup de coeur.

On est ici dans un registre très sombre : dans cette histoire on va suivre la famille Haarder, qui vit sur une île à peu près coupée du monde, et qui va y développer un mode de vie pour le moins singulier. Au programme : une obsession pour la résine, l'entassement d'objets inutiles, un traitement de la mort (animal ou humaine) particulier, des secrets à garder, bref, une façon de vivre très particulière et dérangeante. Mais les déviances ne naissent pas de rien, et Ane Riel va nous raconter d'où tout cela part, et l'évolution de la vie de cette famille à travers le regard de différents personnages, mais surtout à travers celui de la plus grande victime de celle-ci : Liv.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de romans noirs, et remettre le pied à l'étrier avec celui-ci est un vrai bonheur. Bien que le début soit assez complexe à saisir, je trouve qu'on est directement plongé dans l'histoire avec violence, et c'est saisissant. Les 50 premières pages peuvent un peu déstabiliser car il faut un léger temps pour se fondre dans le roman, mais une fois qu'on est englués, impossible de s'en dégager.

J'ai trouvé l'histoire extrêmement original, car au-delà du fait que l'on suive la vie de cette famille, qui est extrêmement dérangeante et horrible à certains égards, on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie pour chacun d'entre eux. Car on suit avant tout une famille qui évolue parallèlement à la société, et non à contre-sens. Certaines de leurs actions nous semblent extrêmement malsaines, mais on se rend vite compte que malgré qu'ils n'aient pas les mêmes codes sociétales que nous, tout leurs actions sont empreintes de respect pour leur famille, et pour la nature (surtout au niveau du personnage de Jens).

En parlant de nature, je pense que c'est une autre part d'originalité du roman. Cette famille vit beaucoup par et pour la nature, et on a des passages entiers du récit qui ne se concentrent que sur celle-ci, et qui se révèlent être les passages les plus joyeux du roman. Je trouve que c'est un livre exceptionnel pour cela : son ambiance. On a beau être dans une histoire très sale, avec énormément de détails macabres, le tout est contrebalancé par des descriptions naturelles extrêmement douces. Je trouve que c'est un tour de force de l'autrice, et une des plus belles qualités de ce roman.

En plus de ça, comme je le disais les personnages sont super bien construits : on s'y attache profondément, et j'ai éprouvé de l'empathie pour chacun d'entre eux (surtout pour Liv). Ane Riel a beau avoir écrit un roman extrêmement sombre dans les moindres détails (les descriptions sont parfois atroces et immondes), j'ai passé un excellent moment avec les Haarder, et j'aurais bien voulu rester avec eux un peu plus longtemps.

Et puis cette fin !! C'est exactement le genre de fin que j'adore, et qui clôture en "beauté" le récit : un petit sursaut final, qui nous permet de rester attentif jusqu'au bout, et qui nous fait refermer le roman avec des frissons.

Le rythme est fou, les personnages sont fous, la narration est folle, l'ambiance est folle. Si vous voulez un excellent roman noir, en voici un qui devrait vous plaire (j'en suis sûr).
J'ai vu que l'autrice avait écrit d'autres romans avant celui-ci, mais que "Résine" était le premier traduit en français. Je vais guetter la sortie des prochains, car je sens que je pourrais être conquis par tout ce qu'elle écrira.
Pour moi c'est une excellente découverte, et un chouette coup de coeur ❤

Merci aux Éditions du seuil et à Babélio pour l'envoi
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💻MON AVIS

Salut, salut, salut,

Tout d'abord merci à l'éditeur et à l'équipe des masses critiques d'avoir pensé à moi pour ce service presse.

Commençons par l'histoire, on va découvrir l'histoire particulière de Liv et sa famille. Tantôt du point de vue de la petite fille, tantôt au fil des lettres que sa mère lui a écrites et même des passages sur la jeunesse de son père. Tout dans le roman est là pour nous immerger complètement dans cette histoire non pas angoissante, mais bouleversante.

Lens et Maria, les parents de Liv, vivent avec leur fille sur la Tête, un petit bout d'île assez isolée et ils en sont très heureux de cette isolation, Lens et Maria ayant toujours été des jeunes gens timides. Ils vivent tous les trois au milieu d'une « décharge », un amas de bric et de broc accumulé avec les années par Lens et son père avant lui. Malgré le désordre, la petite famille semble vivre heureuse, mais cela reste une apparence, les douleurs cachées, les secrets inavoués ont fait que leur vie ne ressemble à rien de ce que l'on peut imaginer.

Tout d'abord, la couverture. Personnellement j'ai une petite préférence pour la couverture de la version anglaise, même si celle-ci est très belle et fait ressortir un certain côté dramatique lié à l'enfance, donc à Liv qui reste le protagoniste principal de cette histoire.

Au début, je dois avouer avoir trouvé l'histoire plutôt longue. Une mise en place un peu lente, mais sûrement nécessaire. Puis, le drame commence à s'installer. Pour moi, le côté thriller n'est pas présent. Bien que je me sois sentie totalement immergée dans l'histoire, rien ne m'a semblé effrayant dans ce sens de thriller, certes il y a bien quelques morts, mais je ne sais comment l'expliquer, pour moi cela manque d'action pour pouvoir obtenir cette appellation.

Bien que le côté thriller soit manquant, je trouve que le côté drame psychologique lui est très présent, c'est même lui qui subjugue. Plus on lit les lignes, plus on veut en savoir plus et le pire dans tout cela c'est que malgré l'horreur de la situation, on ne la vit pas telle une horreur. Lors de la lecture, dans une lettre de Maria à Liv, elle dit que soit elle vit un conte de fées, soit une histoire d'épouvante et qu'elle espère de tout son coeur que sa fille le voit tel un conte de fées et je crois que dans un sens, c'est ainsi que moi je l'ai vécu pendant ma lecture. Un conte de fées dérangeant, étrange, obsédant, malaisant parfois, mais gardant ce côté un peu spécial qui fait que, au final, on a plus l'impression d'un conte que d'une histoire d'horreur psychologique, c'est un sentiment étrange à décrire en fait.

J'ai beaucoup pleuré et les dernières lignes sont peut-être celles qui m'ont le plus bouleversée, je ne m'attendais pas à cela et j'ai eu des frissons.

Donc voilà, voilà, une lecture coup de coeur pour moi. Je trouve juste la phrase d'accroche un peu trop vendeuse :

" Aussi terrifiant et bouleversant que les meilleurs thrillers de Stephen King. "

Daily Telegraph


Bien que je dois admettre que le côté psychologique est vraiment bouleversant, je ne trouve pas que le côté thriller arrive à la cheville du King.

Je vous laisse découvrir à votre tour cette histoire, n'hésitez pas à partager vos avis.

xoxo

Lien : https://lillyunlivre.home.bl..
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Sur la presqu'île de la Tête, il y a des sapins qui paraissent ‘si tristes' et des pins qui ‘regardent vers le ciel'. le personnage central de Résine n'est-il pas l'arbre? L'arbre dont le bois permet de faire des cercueils, des voitures en caisse à savon pour les enfants ou des arcs pour aller chasser. L'arbre dont la résine sert à embaumer les morts et se transforme, avec le temps, en ambre recherchée pour en faire des bijoux. L'arbre qui meurt quand la forêt brûle. Mais l'arbre qui a donné un métier à l'époux d'Else - Silas - et à ses deux fils - Mogens et Jens: le métier de menuisier. Silas meurt et Mogens s'en va. Et puis Maria arrive. Et Jens épouse Maria. du mariage naissent deux jumeaux: Liv et Carl. Ils sont les seuls habitants de la presqu'île, au milieu de la forêt et de la lande. L'histoire peut débuter.


Les lieux de l'action (la Tête, le Cou), le style poétique utilisé et la présence de revenants ne sont pas sans rappeler la Fille Américaine de Monica Fagerholm (auteure finlandaise) dont l'action se déroule dans le Coin. Des lieux imaginaires, au nom simple, pour une histoire simple, sorte de conte, mais un conte poignant, ‘un roman d'horreur'. D'abord un étrange ‘accident' arrive à Carl. Puis Jens est atteint du syndrome de Diogène. Il vit dans une accumulation indescriptible d'objets et en même temps il s'isole du monde. Et Jens va peu à peu être emporté dans un délire paranoïaque. de son côté Maria s'est mise à prendre du poids après sa grossesse, puis elle est devenue boulimique et tellement grosse qu'elle marche difficilement. En plus, elle souffre de dysarthrie et perd petit à petit l'usage de la parole. Elle va communiquer par écrit. Dans ce contexte, la vie quotidienne de la famille est chaotique. Encore plus quand la mère de Jens, Else, partie 6 ans auparavant, revient habiter chez eux. Else veut emmener Liv loin de la Tête et débarrasser la maison de tous ces objets inutiles. Alors les drames vont se succéder, et la folie va broyer la famille.


Ane Riel nous emprisonne dans la souffrance consentie de ses protagonistes, dans le côté inéluctable des pires évènements, tout en faisant quand même un peu de place pour des bribes d'amour. Mais quel espoir peut-il y avoir dans cette solitude et dans cet enfermement psychique et corporel? Qui peut s'en sortir? Beaucoup d'émotion à la fin. Très beau roman. Merci aux éditions du Seuil de m'avoir fait découvrir cette auteure.
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« Résine » est un roman surprenant, tragique, dur, dérangeant et déroutant mais il est porté par une écriture lumineuse (et probablement une excellente traduction) qui, à elle seule, vaut le détour. C'est l'histoire d'une famille un peu sauvage au départ, des gens qui travaillent mais qui aiment bien qu'on les laisse en paix pour vivre leur temps libre à leur guise et choisir leur organisation. Jusque-là, rien à redire même si pour les enfants, ce fonctionnement n'est pas toujours évident. D'autant plus que la famille vit sur une bande de terre, en quelque sorte l'excroissance d'une île. Ainsi, ils sont loin du reste des habitants, ce qui ne les gêne nullement. le couple et ses deux fils vivent de peu. Un des fils finira par quitter ce lieu car il ressent le besoin de contact humain. L'autre restera et finira par fonder une famille et marcher sur les traces de son paternel…. C'est sur cette époque et cette génération que va principalement se concentrer ce livre.
Jens Haarder, le père a des méthodes bien à lui pour nourrir et entretenir les siens. Des idées reçues également, l'école à la maison, le pouvoir de la résine, son utilisation, le danger que peuvent représenter les médecins, etc. C'est essentiellement Liv, la jeune fille qui se confie. Elle n'a rien connu d'autre que cette façon de faire, d'agir, elle le dit elle-même, elle a appris des choses que beaucoup d'enfants de son âge ne connaissent pas et elle en ignore d'autres qu'elle aurait dû apprendre. Cela fait d'elle un être à part, attachant, éthéré, porteur tout à la fois de sagesse et de naïveté. Mais surtout, une personne très forte car confrontée à l'inexprimable. La limite entre le bien et le mal, entre ce qui se fait ou ne se fait pas n'existe pas pour elle. Elle est, malgré ses travers, d'une incroyable humanité.
Dans ce récit, nous découvrons des faits anciens par des retours en arrière, le présent par la bouche de Liv ou d'un narrateur et quelques lettres de la mère de Liv. L'équilibre entre les différents aspects de cette fiction est excellent. Pas de longueurs, ni de lourdeurs. Dès les premières pages, ça vous prend aux tripes et vous êtes dedans. Il y a une tension permanente et en même temps une certaine forme de poésie. Les Haarder aiment la nature, les arbres, le père inculque le respect de l'environnement à sa progéniture. Il est habité par certaines valeurs mais petit à petit sa vision de l'espace proche, du quotidien, de la réalité se déforme. Et à partir de là, tout se gâte, s'altère. Obésité morbide, folie, dissimulation, et bien d'autres terreurs se mettent en place, grignotant la liberté d'exister des uns et des autres.
L'auteur a su trouver comment capter et fasciner le lecteur, je suis restée le souffle court et les mains moites jusqu'à la fin. Ce qui, à mon avis, est très fort, c'est le ressenti qu'elle nous laisse, à la fois d'être révulsée et révoltée par certains actes mais en même temps, d'avoir envie de prendre Liv par la main. Cette dernière n'est pas seulement une victime innocente, elle est celle qui, sans cesse, essaie de comprendre, d'expliquer, presque de pardonner, pour continuer à avancer, pour s'autoriser à vivre…. Ane Riel a un phrasé magnifique, elle ne fait pas dans le pathos (et pourtant, elle aurait pu vu ce qu'il se passe), elle offre à chaque personnage une part de bonté même si pour certains l'approche de ce sentiment est faussée.
Cet opus, hors du temps, m'a beaucoup plu et je vais suivre cet auteur de près.
Un extrait de la page vingt-deux résume ce recueil :
« Je ne sais pas si je dois considérer notre vie comme un conte de fées ou comme un roman d'horreur. C'est peut-être les deux. J'espère que tu sauras entrevoir le conte de fées. »

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Promesse de 4ème de couv tenue.
Quelle oppression !
Chez les Haarder, depuis toujours on est taiseux. le père de Jens, menuisier de talent transmet à son fils l'amour du bois, l'écoute de la nature et la magie de la résine. Capable de conserver de minuscules éléments qui vécurent il y a des milliers d'années, ce trésor ambré fascine le jeune Jens. Son frère, Morgens, plus cérébral préfère partir à la ville, loin de cette maison qui n'est pas toujours salubre parce que le rangement et l'hygiène c'est accessoire. Else, la mère est souvent dépassée par ces hommes si peu soigneux.
Jens fait sa vie, rencontre la jolie Maria venue du continent aider Else à garder un semblant d'ordre et fonde sa famille. La nature, les grands arbres, la mer... C'est vachement bucolique tout ça.
La vie se charge d'apporter désastre et tragédie. Liv, devient le centre du monde de ce père pour qui rien ne se jette, tout peut servir et revivre. Ok, Diogène est dans la place. Liv, ne connait rien du monde extérieur et pour elle tout est logique et à sa place puisque papa le dit.
Mais nous, pendant ce temps, on a un sale goût de drame en bouche, on a l'arrivée de la folie pure inévitable.
On se sent impuissant, dégoûté.
C'est aussi l'histoire d'une enfance abusée parce que dupée, leurrée, où les repères fixés sont totalement inhumains.
Bref, vous l'aurez compris,"Résine" est incontournable !
Mais ce n'est que mon avis :-D
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Ane Riel nous fait entrer en douceur dans cette famille que l'on sent dysfonctionnelle sans se donner le droit de juger trop vite et de tomber dans une fausse piste classique dans les thrillers. Pas de subterfuges ni de "trucs" d'écrivains de polar pour nous leurrer, c'est une lente bascule vers la découverte de la folie.
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Un roman noir, glauque mais lumineux, un vrai tour de force.
Contrairement, aux autres romans ayant le même sujet, ici chaque personnage est attachant, on a vraiment envie de les aider à traverser ce marasme qui plombe l'ambiance de plus en plus.
Une coulée lente vers la folie vue à travers le prisme de l'enfance.
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(...) Résine est le récit de la longue descente aux enfers d'une famille dysfonctionnelle isolée au coeur de la nature.
(...)
Sur une petite presqu'île sauvage et inhabitée aux confins d'un pays du Nord vit la famille Haarder. Leur modeste existence, relativement solitaire et en profonde harmonie avec la nature environnante, bascule irrémédiablement à la suite d'un tragique accident. Brisé par une accumulation de drames survenus au fil des ans, le fils cadet devenu adulte sombre progressivement dans la folie. Mû par un besoin extrême de protéger sa famille, il supprime tout contact avec le monde extérieur plongeant ainsi sa femme et sa fille dans l'isolement et le dénuement absolus.

La première phrase du roman donne le ton. L'atmosphère est singulière et le malaise palpable; malaise qui ne fera que s'accroître au fil des pages, jusqu'au point de non-retour.

En se positionnant successivement du côté des divers membres de la famille Haarder et en alternant une narration à la première et à la troisième personne du singulier et un style épistolaire à travers les lettres posthumes d'une mère à sa fille, Ane Riel met progressivement à jour la complexité des relations familiales et leur évolution face à un enchaînement de drames. Enfin, elle explore divers mécanismes de défense et de protection.

Résine est un roman abouti et addictif, un huis-clos oppressant, glaçant et effrayant. Un très bon moment de lecture!

Lien : https://livrescapades.com
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Je n'ai jamais lu récit plus noir... My god! du noir raconté par une petite fille dont la vie n'a jamais rencontré la féerie ! Et pourtant elle a aimé, tout en elle est beau et pur.
Ce bouquin est une pépite que je conserverai longtemps (la résine conserve...).
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