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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre est un Ovni ou plutôt un Objet Littéraire Non Identifié, je le referme l'angoisse collée aux entrailles. Sa lecture est un véritable paradoxe.

Épouvantable, cauchemardesque mais aussi terriblement émouvant et doux.

Liv, petite fille prise au piège par l'amour de ton père, tu auras écorché mon petit coeur de maman hypersensible.

Comment ne pas ressentir le besoin de te venir en aide pour t'arracher à toute cette horreur, toi si fragile, si douce et si forte à la fois?

J'ai haï ton père passionné par les arbres et la résine qui en découle, devenu fou de trop couloir te protéger.

J'ai eu de la peine pour la souffrance de ta mère incapable de te soustraire à ce capharnaüm de violences mais en même temps si coupable ...

Ton récit m'aura glacé le sang jusqu'aux derniers pots. Une narration complexe et originale disséminant peu à peu des éléments plus morbides les uns que les autres à travers les différents points de vue de plusieurs protagonistes.

Pour une fois, je finirai par une citation extraite de ton histoire. Pour moi, elle résume parfaitement son essence et le paradoxe des émotions ressenties en te rencontrant au travers de ces quelques pages.

" Impossible d'imaginer un cri plis terrible. C'était un cri strident, déchirant, violent comme si on regardait le soleil en plein midi. Comme si on voyait en même temps le tout et le néant. "
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Résumé :

La famille Haarder vit sur une petite île au large d'un pays nordique. Cette île est composée de deux parties : Jens Haarder et les siens vivent sur la Tête, une presqu'île reliée à l'île principale par une petite bande de terre appelée le Cou. Vivant dans un isolement total à la suite d'une succession de malheurs, Jens devient obsédé par le fait de devoir protéger sa famille contre le monde extérieur qui lui semble hostile et dangereux.
Jens Haarder, tout comme l'était son père, est passionné par les arbres et notamment par la résine, précieux liquide coulant dans leurs veines aux capacités de préservation surprenantes... Et tout comme l'était son père, Jens est un excellent menuisier. Travailler le bois pour lui donner une forme précise est une activité dans laquelle il prend un réel plaisir. Mais comme son père, il aime également récupérer de vieux objets et cette manie va vite devenir obsessionnelle...
La mort de Silas Haarder, le père de Jens, va incontestablement marquer ce dernier qui va par la suite devenir de plus en plus taciturne... Quelques années plus tard, l'arrivée de Maria dans la vie de Jens va lui faire connaître un bonheur éphémère jusqu'à ce qu'un nouveau malheur le frappe... A partir de là, Jens va peu à peu sombrer dans la folie et se barricader dans sa propriété transformée en véritable décharge... Sa femme et sa fille assistent impuissantes à la déchéance de celui qu'elles aiment pourtant d'un amour inconditionnel...
C'est au milieu de ce chaos qu'évolue Liv qui observe avec ses yeux d'enfant le comportement de plus en plus inquiétant de son père. Aveuglée par l'amour qu'elle lui porte et ayant une entière confiance en lui, la petite fille va inconsciemment se rendre complice de l'horreur des actes de son père...
Jusqu'où la folie de Jens le mènera-t-il ? Comment tout cela va-t-il finir ? Quel sombre avenir guette cette petite famille coupée du monde ?

Mon avis :

Je remercie Babelio et les Editions du Seuil pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique privilégiée. J'ai découvert avec grand intérêt la plume d'Ane Riel, une auteure danoise qui, avec ce thriller, nous plonge dans l'atmosphère dérangeante voire suffocante d'un terrible huis-clos familial.
Tout d'abord, outre le fait que la majorité des évènements se déroule au sein d'une même famille, il est important de noter que l'on aborde cette histoire avec le point de vue d'une fillette qui n'a pas conscience de l'anormalité de sa situation. Elle aime profondément ses deux parents et elle est prête à obéir à son père même si ses décisions sont parfois difficiles. le fait de voir les choses avec ses yeux nous permet de voir Jens sous un autre angle, une figure paternelle rassurante mais également inquiétante...
Nous avons deux autres points de vue dans le récit : un narrateur extérieur nous donne de nombreuses informations notamment sur le passé de la famille, son évolution ainsi que des des descriptions de leur cadre de vie ce qui permet de bien visualiser l'ampleur des dégâts ; il y a également le point de vue de Maria, la mère de Liv, qui, à travers les lettres qu'elle adresse à sa fille, nous montre comment la situation s'est peu à peu dégradée.
La construction du récit est donc atypique mais elle est intéressante car elle nous permet d'avoir une vue globale de l'affaire : une vue intérieure avec Liv et sa mère, et une vue extérieure avec le narrateur. de chapitre en chapitre, la tension monte et on sent que la situation devient de plus en plus critique. L'issue est à la fois bien, triste, mais aussi glaçante d'effroi...
Concernant Jens, on comprend bien qu'à la base ce n'est pas une mauvaise personne ; mais les coups durs de la vie l'ont irrémédiablement brisé. Et puis je trouve aussi que ses parents ont une part de responsabilité sur son état mental : entre une mère toujours derrière les fesses de ses fils et un père qui a beaucoup de mal avec l'ouverture sur le monde extérieur, c'était donc compliqué dès le départ pour Jens... Au niveau de l'accumulation d'objets, j'ai pensé au "Syndrome de Diogène", ces personnes qui entassent tout un tas de trucs inutiles pour compenser un manque affectif... Situation triste notamment pour une jeune enfant...
Liv est une petite fille attachante qui, depuis sa naissance, est habituée à vivre dans le désordre. Jamais scolarisée, elle a appris à lire et à écrire avec sa mère et à chasser et à chaparder avec son père... On est très étonné car, malgré son jeune âge (environ 7 ans), elle est très autonome et sait parfaitement se repérer dans sa maison transformée en capharnaüm. Elle se pose beaucoup de questions et elle en vient finalement à se demander si l'état de son foyer est vraiment sain... Une maison digne de ce nom ne devrait-elle pas être propre et rangée ?
Je pense que Maria aurait dû réagir pour ne pas laisser la situation s'enliser malheureusement, aveuglée par son amour pour Jens, elle s'est laissée peu à peu engluer tel un insecte dans la résine d'un arbre...
Quelques mots vite fait concernant deux autres personnages : Roald est un chic type qui a de bons sentiments et de bonnes réactions ; Mogens, le frère de Jens, a tout compris lui, dommage qu'on ne le voit pas plus dans le récit...
Pour enfin conclure cette chronique, je dirais que "Résine" est un thriller captivant et dérangeant qu ne nous laisse pas indifférent car on est quand même choqué par l'état de la propriété des Haarder et on est inquiet pour la petite Liv. Durant la lecture de cette histoire, on espère que sa situation va s'arranger.
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Résine, un titre bien énigmatique, on se questionne d'autant que tout commence plutôt bien. Chez les Haader on a la passion des arbres, on est menuisier de père en fils, on respecte le bois…
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𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗮𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗺𝗮𝗰𝗮𝗯𝗿𝗲?
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L'enfermement! Dans l'ambre, dans un cercueil, dans une benne à ordures, dans une chambre, dans son propre corps comme cette mère recluse, dans cette maison piégée où s'entassent des tonnes d'objets hétéroclites qui érigent des murs infranchissables.
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Ce roman a double temporalité, entrecoupé de lettres, est une réussite magistrale. L'autrice nous dépeint avec brio et horreur cette folie du père dont la petite fille devient la complice malgré elle. J'y ai vu un parallèle intéressant avec La chute de la maison Usher d'Edgar Poe où un bâtiment joue un rôle primordial dans l'histoire. Cette maison qui pourrit symbolise la décadence de la famille Haarder, son agonie. Comme dans la nouvelle de Poe il y est question de jumeaux. La connexion entre la maison et la famille semble être une référence directe au destin qui les attend. Cette demeure délabrée représente la désintégration du corps humain (celui de la mère et des cadavres), un certain vampirisme. On peut aussi y reconnaître Turtle dans My absolue Darling de Gabriel Tallent. A lire absolument!
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions du Seuil pour m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.

Au départ, je n'ai pu empêcher mes sourcils de se hausser face à la citation du Daily Telegraph en quatrième de couverture : "Aussi terrifiant et bouleversant que les meilleurs thrillers de Stephen King". J'avais par le passé déjà été attirée par ce genre de mention, pour être souvent déçue à la fin. Mais à la fin de ma lecture de "Résine", il en est allé autrement.

Le roman d'Ane Riel est magistralement construit. Nous savons dès le départ que les choses ont mal tourné, à travers les mots de la jeune Liv. Nous sentons quelque chose grouiller dans le noir, sans savoir encore quoi. Puis nous nous enfonçons dans les bois de la Tête, l'île sur laquelle Jens Haarder a vécu. C'est une contrée isolée, cernée par la mer, reliée à la grande île par un serpentin de terre nommé le Cou. Sur la Tête, la vie est frugale et parfois difficile, mais la famille Haarder s'en sort bien. Elle vit en autarcie, se serrant les coudes. le jeune Jens est particulièrement attaché à cette terre solitaire ; il l'est un peu, lui aussi. Rêveur et silencieux, il admire son père, qui travaille le bois et recueille la résine, le sang des arbres. Puis le père de Jens meurt. Là commence la spirale qui conduira aux drames.

L'impact de "Résine" tient principalement au fait qu'il est raconté à travers les yeux d'une enfant. Une enfant qui voit son père sombrer lentement dans une folie irrémédiable, qui est témoin de choses terribles et qui pourtant garde une certaine innocence, lors même que ses émotions d'enfant semblent étouffées à l'intérieur d'elle, au fin fond de son ventre. Même lorsqu'elle n'apparaît pas dans les chapitres, sa voix nous poursuit, contant sans faiblir la terrible fable de sa famille. L'horreur monte sournoisement, elle se distille au compte-gouttes, si bien qu'on ne peut l'empêcher de frapper au moment où elle le décide. Elle se referme sur cette famille comme la mer autour de l'île, elle se cache dans le moindre interstice disponible. La terreur n'est donc pas frontale, et c'est bien là une de ses qualités. Ane Riel nous entraîne sans en avoir l'air dans son récit à la fin funeste, et nous nous laissons faire, intrigués mais pour l'instant pas inquiets. Et quand nous le devenons, il est trop tard. Nous sommes enfermés, englués aux côtés de Liv, sans possibilité de s'échapper. L'histoire est tragique, ses personnages sont pathétiques, au premier sens du terme : ils inspirent la pitié et non pas le rejet. Car nous souffrons à leur côté, nous souhaiterions tirer Jens Haarder hors de la folie moite et gluante dans laquelle il s'empêtre et entraîne ses proches impuissants. Comme sa femme Maria le dit dans ses lettres, dont les mots sonnent entre les chapitres comme des sonnettes d'alarme, nous aimerions tous les tirer de là. Ane Riel réussit le tour de force de nous lier à cette famille comme si nous en faisions partie. Son épilogue n'en est que plus déchirant.

"Résine" est donc un roman sur la folie, sur la solitude, mais aussi sur la résilience. Comme un arbre guérit en couvrant sa plaie d'une résine ambrée, Liv guérira et nous avec elle. A la découverte d'un nouveau monde, la plume d'Ane Riel.
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Mon dieu, mais quel livre !!!!
Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un tel roman !
Par contre, attention, je sors tout de suite les warnings 🚨🚨 Ce roman ne plaira pas à tout le monde car il est très dur et très glauque.
Mais si vous aimez les romans noirs, très noirs, psychologiquement difficile, foncez !!!
On assiste ici à la descente aux enfers d'une famille qui n'a pas été épargnée par la vie et à l'innocence d'une petite fille attachante brisée par la folie de son père et le lâcher-prise de sa mère.
Tellement d'émotions m'ont traversée pendant ma lecture. Sur la fin, je ne savais plus si je devais pleurer, supplier, hurler, vomir... J'étais en apnée totale !
Et lorsque j'ai pu enfin reprendre ma respiration, l'auteure m'a littéralement achevée avec un dernier paragraphe inattendu et glauque, à la hauteur de ce roman incroyable !

▶️ Un véritable coup de coeur pour un roman des plus noirs !
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Aujourd'hui, je viens vous parler de Résine d'Ane Riel. Merci @babelio et @editionsduseuil pour l'envoi de ce roman.

Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je m'attendais à un thriller. Ce n'est pas tout à fait le cas.

La protagoniste de ce récit est Liv, une petite fille, qui vit plus ou moins recluse sur une île avec ses parents et le fantôme de son frère Carl. Son père lui enseigne les secrets de la nature, tuer un animal sans lui faire mal, récolter de la résine sans faire souffrir l'arbre... l'ayant déjà lui-même appris avec son propre père. L'enseignement ne s'arrête pas là, pour vivre, ils vont être obligés de voler voire pire...
Bien sûr, Liv n'a jamais connu que cette vie et n'a presque côtoyé personne à part ses parents. Elle ne voit donc pas le mal et agit avec l'innocence d'un enfant.
Ceci est parfois dérangeant pour certaines scènes glauques.

J'ai apprécié l'alternance avec les lettres que la mère de Liv lui écrit, recluse dans sa chambre avec l'impossibilité de parler et de marcher.

L'ambiance est pesante et glaçante. Les drames se succèdent. On se demande où veut nous emmener l'auteure. On se dit que cela ne pourra pas être pire, puis on lit la dernière page...et là on referme le livre complètement chamboulé et perdu.

Un roman noir particulièrement marquant, bouleversant et perturbant que j'ai devoré en une journée.

Il vous tente ? Vous aimez les romans noirs ?
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Chez les Haarder, la tradition de la menuiserie se transmet de père en fils. Jens, résidant avec sa famille sur une presqu'île isolée, a hérité de son père la passion pour les arbres et leur résine aux vertus étonnantes. Éprouvé par les malheurs qui s'abattent sur les siens, Jens, emporté par une folie délirante, est prêt à tout pour les retenir près de lui... Mais jusqu'où cela les mènera-t-il ?

L'auteure nous offre un roman glauque et sombre qui nous saisit dès la première phrase. le malaise est immédiat, mais comment en est-on arrivé là ?

Après l'annonce choquante du début, les événements se dévoilent lentement à travers la voix de Liv, qui aime son père, est fière de ce qu'il lui transmet, et lui fait confiance. Vivant en osmose avec la nature, entourée d'objets rassemblés de manière hétéroclite, Liv nous dévoile son univers.

Les lettres de la mère transmettent une profonde détresse, révélant le glissement inévitable vers une défaillance parentale dont Liv fait les frais.

L'écriture oscille entre détachement et poésie, plongeant le lecteur dans quelque chose de lugubre et de macabre, où les secrets émergent imbibés de grandes souffrances. On ressent de la peine pour Liv, exprimant des sentiments naïfs liés à son jeune âge, tout en faisant face à une gravité solitaire.

La colère monte envers cette mère invisible qui semble abandonner Liv. L'atmosphère nous piège dans cette structure où l'amoncellement trahit le vacillement et les fragilités. Un roman noir, un conte barbare, ce récit explore les profondeurs du délitement humain.
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Un roman noir qui se vit en pleine nature mais dans des conditions humaines dures et poignantes.

Un roman qui entraîne le lecteur au bout d'une île isolée sur quelques hectares où seuls quelques humains essaient de vivre sans contact social ni éducatif.

Cette histoire est totalement originale tant par son contexte que par les intervenants. le lecteur est rassuré parce que la civilisation est là, tout près, mais en définitive la frontière n'est pas dépassée et survient alors le chaos sans que l'alerte n'ait été entendue par quelques intervenants.

Une histoire dérangeante mais tellement d'actualité, qui nous fait voir le monde tel qu'il est et qui nous rappelle que près de nous, d'autres vivent dans un autre monde.
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Je ne ferai pas le résumé de ce livre car c'est déjà fait. Je vais plutôt vous dire comment je me suis sentie tout au long de cette lecture très particulière. Ce livre est classé comme roman policier et non ce n'est surtout pas un roman policier. Au début ce livre commence très lentement, tellement qu'on se demande si on ne va pas cesser notre lecture puis tout à coup une phrase, un événement et on raccroche et continue. Et c'est comme cela longtemps puis tout à coup on est happé par l'histoire on ne peut plus posé le livre. On s'attache à la petite fille, on espère pour elle et à la fin nous sommes contents et émus mais un doute subsiste. Une lecture particulière que j'ai finalement beaucoup aimé.
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Mon avis :

Comment et pourquoi un homme va-t-il s'enfoncer dans la folie ? Jusqu'où cette folie peut-elle le mener ? Comment sa fille d'une dizaine d'année peut-elle grandir à ses côtés, complètement coupée du monde dans un tel amas d'objets trouvés que, avec une maman qui a totalement baisser les bras face à la folie de son mari et qui mange à ne plus pouvoir quitter son lit tant elle est obèse ? Voilà en quelques mots ce que vous trouverez dans ce roman noir glaçant à souhait.

L'histoire est prenante, sombre, glauque. Certaines scènes chocs vous hérissent les poils et vous retournent l'estomac. Plus vous avancez aux côtés de la petite Liv, plus vous voyez le père sombrer dans cette folie qui le caractérise, plus vous vous demandez comment tout ça va bien pouvoir finir et jusqu'où il va bien pouvoir aller ? Certains parleront de longueurs entre les scènes marquantes, personnellement je n'en n'ai ressentie aucune.

Dès le début, j'ai été happée par cette histoire. Dès le début, j'ai été en empathie avec cette petit Liv qui me hantera longtemps. Elle est de ces personnages qui vous marquent et que vous gardez en mémoire des années durant. Si vous lisez ce roman, je vous mets au défi de ne pas vous attacher à elle. C'est impossible. Je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter pour parler de "Résine", je vous encourage juste à le découvrir et à faire la rencontre de Liv. Jusqu'à la dernière page, vous l'accompagnerez en tremblant, en vous demandant comment les choses vont bien pouvoir tourner pour elle.

Puis, vous lirez la dernière phrase. La toute dernière. Cette phrase que j'ai reçue comme un coup de massue, qui m'a retournée, qui m'a assommée. Cette phrase que je ne suis pas prête d'oublier.

Vous l'aurez donc compris, ce roman magistral est un énorme coup de coeur et je remercie chaleureusement les Editions du Seuil pour cette magnifique découverte.
Lien : https://myleunelectures.blog..
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