La maison de l'orchidée

Pour faire baisser ma PAL, j'ai lu La maison de l'orchidée de Lucinda Riley.
Dans son enfance, Julia Forrester a passé des moments idylliques dans la serre de Wharton Park. Un immense et magnifique domaine où son grand-père était chargé de prendre soin des orchidées.
Des années plus tard, Julia est devenue une pianiste de renommée mondiale. Alors qu'elle fait face à une tragédie personnelle, la jeune femme revient sur les traces de son enfance et renoue avec Christopher, l'héritier de Wharton Park.
Un journal intime, écrit dans les années 1940 par le grand-père de Julia, est découvert lors de travaux de rénovation.
Quels mystères renferment ces pages ?
Dans les méandres de l'histoire de deux familles ravagées par la guerre, Julia va découvrir de sombres secrets qui vont bouleverser sa vie.
Les secrets de familles resurgissent toujours ?
La maison de l'orchidée est un roman magnifique ; une saga familiale comme je les aime qui m'a captivée de la première à la dernière page.
Julia est une jeune femme devenue une célèbre pianiste. Suite à un drame qui la touche en plein coeur, elle revient sur les traces de son enfance près de Wharton Park, un domaine où ses grands-parents travaillaient et où elle passait ses vacances, enfant.
Julia est une femme touchante, elle a vu sa vie bouleversée du tout au tout en quelques heures. Ce qu'elle vit est difficile et j'ai été profondément touché par ce personnage.
Elle va rencontrer Christopher, qu'elle avait croisée des années auparavant.
Autour d'eux gravitent de nombreux personnages, y compris leurs ancêtres. J'ai beaucoup aimé découvrir autant de personnes, à aucun moment je ne me suis perdue car c'est très clair.
Les pages se succèdent et les surprises aussi. Il est impossible de s'ennuyer.
On a des personnages attachants, certains un peu moins que d'autres évidemment mais autrement ce serait trop lisse ;)
L'histoire est hyper bien ficelée. Malgré des retours dans le passé, je ne me suis jamais perdue.
Il y a des voyages, des secrets de famille..
Tout est réunie pour me plaire et j'ai d'ailleurs adoré ma lecture. Les 747 pages que comptent ce roman ont été lues très rapidement. Pas d'une traite, évidemment. Mais il me semble l'avoir lu en trois jours. Et encore, car je travaillais, sans quoi en deux jours il aurait été dévoré.
La maison de l'orchidée est un excellent roman que je vous invite à découvrir à votre tour et que je note un énorme cinq étoiles.

Je suis toujours époustouflée par l'écriture de Lucinda Riley et sa façon de nous raconter ces sagas.
Elle sait très bien captiver ses lecteurs et c'est ce qui fait le charme de ses romans, on est pris dans le souffle romanesque et on ne lâche pas son roman avant la fin.
L'alternance des récits sur plusieurs époques et de pays d'ailleurs en font son originalité.
Entre les secrets de famille, les trahisons, les événements plus ou moins dramatiques et les dénouements au fil de la lecture, j'avoue qu'il faut suivre mais c'est toujours un plaisir de retrouver cette plume anglaise où toutes les émotions sont exacerbées.
Inutile de faire un résumé de l'histoire car quand on s'attaque à une saga on sait à peu près quels sont les tenants et les aboutissants, sans oublier les rebondissements qui, eux aussi sont de mise sinon à quoi bon en lire une?

Traduit de l'anglais par Jocelyne Barsse

J'ai mis trois étoiles parce que je suis gentille.
Mais après la saga des sept soeurs, j'ai trouvé ce roman bien fade. J'aurais peut-être dû attendre un peu plus...
Julia vient de vivre, de nos jours, une tragédie insupportable.
Elsie fait à Julia, sa petite fille, le récit de ce qui s'est passé en 1939, en Thaïlande.
Que va-t-il découler de cette confrontation entre le passé et le présent ?
Vous aurez la réponse en lisant ce livre, si vous en avez vraiment envie.

Julia Forrester, pianiste à succès, vient de vivre un drame terrible, celui de la mort de son fils et de son époux. L'accident s'est produit sur les routes du sud de la France alors, qu'au même moment, elle se produisait sur scène.
Elle revient en Angleterre pour trouver du calme le temps de son deuil et revoir ainsi sa famille. Dans le village, elle revoit Wharton Park, le lieu où son grand-père, botaniste, prenait soin des plantes exotiques de la famille Crawford, notamment de leur splendide collection d'orchidées.
Mais la demeure est aujourd'hui à vendre. Une vente aux enchères est organisée sur place. Julia, accompagnée de sa soeur Alicia, s'y rend afin de trouver un souvenir pour son père.
Là-bas, elle rencontre le propriétaire actuel des lieux, une vieille connaissance qui va bouleverser sa vie.

"La maison de l'orchidée" est un roman sur le deuil, la guerre et les secrets de famille. A travers ses souvenirs, les retrouvailles et l'exploration de Wharton Park vont redonner goût à la vie et un peu d'espoir à Julia.

Cette histoire est celle d'une famille mais aussi celle de femmes qui se déroule sur plusieurs époques. Ce sont plus de sept cents pages qui se dévorent entre la douceur du Norfolk et l'exotisme de Siam, comme on l'appelait autrefois. Car l'auteure nous fait à nouveau voyager dans le temps et dans le monde.

Aux côtés de Julia, on rencontre Christopher Crawford, héritier de Wharton Park. Ses deux personnages se lient très vite. Ils se sont connus jeunes et se retrouvent aujourd'hui dans des circonstances peu joyeuses.
Julia est malheureuse, elle s'éloigne de la musique et n'a envie de rien à part s'isoler seule dans le calme et le silence de sa maison d'enfance.
Christopher croule sous les dettes. Les travaux et l'entretien que nécessitent Wharton Park ont eu raison de lui et malgré toute sa bonne volonté, il est contraint de se séparer de la demeure. En attendant, il rénove des cottages, anciennement habités par le personnel des Crawford, pour en faire de belles maisons d'habitations.

C'est la découverte d'un vieux journal intime dans l'un d'eux qui va sortir Julia de son isolement.
Ce journal date de 1940 et a été écrit par Bill, son grand-père, lorsqu'il était soldat durant la 2ème guerre mondiale. A cette période, il opérait en Thaïlande aux côtés du grand-oncle de Christopher. Ce journal est une sorte de mémoire dans lequel Bill mettait par écrit son quotidien, ses rencontres, et tout son coeur. C'est en lisant ces lignes, que Julia se rend compte que les destins des deux familles s'entremêlent, et qu'il existe des secrets ayant failli détruire le domaine cinquante ans plus tôt.

Ce roman est un véritable coup de coeur. Il s'agit d'une belle saga familiale transportant le lecteur à deux époques, entre l'Angleterre et la Thaïlande, et qui, au milieu d'une guerre, nous fait découvrir la douceur des jardins d'orchidées.
C'est intense et passionnant. Lucinda Riley est vraiment une excellente conteuse dans ce domaine. Que ce soit les personnages, les lieux et même l'intrigue, tout m'a captivé du début à la fin.

Pour les fans du genre, c'est une lecture que je recommande absolument.

Lien : http://labibliothequedemarjo..

🌺La maison de l'orchidée

🌺Lucinda Riley nous a légué un beau petit bébé de plus de 700 pages : un vrai petit bijou de lecture, une histoire romantique, qui fait croire à nouveau en l'amour et aux belles rencontres ❤️.

🌺 Ce qui m'a plu d'abord c'est cette couverture absolument splendide, pour ce livre de 2010, réédité cette année aux magnifiques éditions Charleston

🌺 Ce titre également, aux notes colorées et exotiques, m'a vraiment fait de l'oeil. Il faut dire aussi que je suis fan d'orchidées en general et que je suis amoureuse de leur beauté et leur variété ❤️

🌺 Quand j'ai découvert le drame qui avait touché Julia, je n'ai pu que compatir et verser quelques larmes, qui ne seraient pas les dernieres lors de cette lecture... Je craignais un peu qu'on s'apesantisse sur son malheur mais le drame est traité avec beaucoup de pudeur.

🌺 Comme souvent dans les romans De Lucinda Riley, la double temporalité est bien présente et on suit l'histoire d'Olivia, jeune première d'avant-guerre qui tombe amoureuse de l'héritier de Wharton Park, et d'Elsie sa gouvernante, et en parallèle de Julia donc, descendante d'Elsie, et pianiste mondialement connue.

🌺 Beaucoup de bons sentiments, de romantisme, d'histoires d'amour qu'on voit arriver de loin mais pas grave. Je suis trop fleur bleue pour que ça me dérange 😂

✨✨✨✨ Liste d'or

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de saga romanesque et là, j'ai été comblée : secrets de famille, traditions ancestrales, deuil, trahison, tout y est.
Et surtout, l'auteure a réussi à bien camper cette demeure et propriété nobiliaire, coeur de l'intrigue. Wharton Park semble magique et digne de tous les sacrifices.

La narration alternée à la première et troisième personne permet de varier les points de vue et de donner un peu d'intimisme au récit.
On s'identifie ainsi plus facilement à Julia, protagoniste principale de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé son histoire mais j'ai trouvé Harry, un des autres personnages centraux du roman détestable.
Sa faiblesse a ruiné la vie de deux femmes, surtout la première.

Mon côté féministe a frémi quant à sa manipulation affective d'Olivia et au fait qu'il déclare haut et fort que son mariage est un mariage arrangé alors qu'il a tout fait pour convaincre la jeune fille de l'épouser puis de consommer leur mariage. Il lui a même refusé le divorce. Quel goujat!
Ajoutez à cela le fait que pour prendre du courage pour affronter son entourage anglais, il pense au corps de sa maîtresse auquel il ne veut pas renoncer!
Mon empathie allait à Olivia et à Lidia plutôt qu'au personnage masculin.

Et pourtant, c'est sur lui que se focalise beaucoup de passages de l'histoire, bien moins sur Kit plus sympathique. Par exemple, la seule scène de sexe détaillée concerne Harry.
Bien sûr, s'il avait été plus fort, l'intrigue n'aurait pas été la même et tout un pan dramatique et mystérieux aurait disparu. Malgré cela, cela ne m'a pas aidée à apprécier le personnage.

D'autre part, il me semble que le rebondissement avec Xavier est superflu et ne fait que délayer l'intrigue. C'était déjà assez dramatique et même mélodramatique sans cet épisode.
Il sert surtout à montrer les analogies entre l'histoire de Julia et celle de son grand-père, voire même des analogies de caractères (faiblesse et indécision).

En définitive, je mets trois étoiles et demie au roman car j'ai beaucoup aimé et ce n'est que de justesse que ce n'est pas un coup de coeur.

Lucinda Riley dépeint avec justesse l'attente des femmes en période de guerre, avec leurs maris qui les reconnaissent à peine, marqués par la souffrance endurée par les événements. le lecteur ressent toute la cruauté et l'abomination de ces femmes séparées de leurs hommes, prisonnières d'un destin auquel elles sont enchaînées, et restant impassibles devant les événements.

Avec beaucoup de sensibilité et de talent, Lucinda Riley nous dresse un portrait de femmes brisées, peu importe les circonstances, avec la guerre, la perte d'êtres chers ou encore des illusions déchues. Elle nous emmène droit vers de lointaines contrées à la culture conviviale et attirante, nous immergeant pleinement au coeur de la Thaïlande, avec l'air moite tempéré par la douceur des habitants, en passant par l'Angleterre avec son mode de vie plus aristocrate, et loin du mode de vie Asiatique.

La reine de l'alternance passé présent signe avec sa plume de conteuse une histoire qui vous emmènera droit en Thaïlande, vers une atmosphère riche, où l'on tombe amoureux autant des habitants que du lieu, mais aussi en Angleterre, où l'on se prend au jeu à rêver de belles toilettes, et d'un quotidien ponctué de bals et de réceptions grandioses.

Ce livre est un véritable hommage à la beauté de la nature, à la richesse de nos traditions, à l'amour en temps de guerre, et aux secrets de famille portés de génération en génération, qui finissent par se révéler pour déstabiliser le lecteur, quand il ne s'y attend pas.

La maison de l'orchidée est une véritable bouffée de chaleur, le lecteur tourne les pages, jouissant d'un grand intérêt pour l'avenir des personnages qui entre en jeu. Se délectant des relations qui se nouent, et d'un univers aussi riche que palpitant, qui prend vite place dans notre imagination.

C'est sans aucun doute le meilleur roman que j'ai pu lire De Lucinda Riley, porté par une tendresse infinie, avec une ode à la botanique et à la nature, l'auteure signe une nouvelle fois un roman qui transporte toutes les générations, et qui s'impose dans le milieu de la littérature, comme un chef-d'oeuvre.

On ressent avec une puissance exacerbée tout ce que peuvent endurer les personnages : un amour déchirant, une histoire d'amour naissante, la perte d'une âme soeur. L'autrice réussit avec talent à nous transmettre tous les sentiments éprouvés par les personnages.

Le talent De Lucinda Riley n'est plus à prouver avec ce roman, qui vous garantira un vol direct vers le coup de coeur, avec quelques turbulences qui ne manqueront pas de faire chavirer votre coeur de lecteur.

On s'imagine sans peine, et malgré le contexte de la guerre, la chaleur, le parfum des fleurs, et l'abondance de végétation au coeur de ce climat tropical qui tend à réchauffer ces coeurs meurtris par la vie.

C'est certainement le livre le plus dur mais aussi le plus puissant et le plus déroutant que j'ai eu à lire de ma vie. Je referme ce roman les yeux emplis de larmes, le coeur chaviré par tout un tourbillon d'émotions, et bien consciente du talent incontesté de l'auteure.

Un roman fabuleux où les destins s'entrecroisent, les secrets se mêlent, et où la boucle finit toujours par être bouclée.

Un voyage bouleversant sur deux continents, qui ne manque pas de déstabiliser le lecteur.
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Une excellente saga familiale dans laquelle on retrouve tous les ingrédients - qui font le succès - de ce genre littéraire : amour, drame, une héroïne jeune et belle, dépaysement, etc.

Enfin bref, une lecture d'été que j'ai pris énormément de plaisir à découvrir, à lire. J'avoue avoir passé d'agréable moment de détentes en compagnie des divers protagonistes évoluant au fil des pages.

Après la perte tragique de son mari et de son fils de 3 ans, Julia a quitté le sud de la France pour se réfugier dans un cottage anglais et a stoppé tous ses concerts. Lors de la vente de certains objets ayant appartenu à Wharton Park, domaine de la famille Crawford, où elle a passé de merveilleux moments de son enfance, la pianiste rencontre Kit, l'héritier des lieux. Découvrant le journal intime d'un homme prisonnier à Changi pendant la seconde guerre mondiale, Julia va faire remonter les souvenirs à la mémoire de sa grand-mère Elsie. Et le passé refait lentement surface...

Ce premier roman écrit sous le nom de Lucinda Riley (l'autrice écrivait auparavant sous son nom de naissance, Lucinda Edmonds) est une véritable saga telle qu'on les espère, et le tout en un seul tome. L'autrice nous fait voyager dans le temps entre les années 40 et aujourd'hui, mais aussi dans l'espace puisque le lecteur découvrira l'Angleterre, bien entendu, mais aussi les petites rues de Ramatuelle et la luxuriance de la Thaïlande.
L'autrice a privilégié les retours dans le passé en deux gros blocs d'environ 200 pages. Ce qui nous permet de bien nous imprégner aussi bien des lieux que des personnages dans les deux époques. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les personnages féminins mais les personnages de Harry et Kit étaient aussi terriblement attachants.

Il y a un vrai souffle romanesque qui traverse le roman, une plume précise qui décrit tellement bien les décors qu'on s'y installe confortablement dès le début de la lecture. On sent aussi que l'autrice s'est documentée sur plusieurs sujets pour lui permettre de nous offrir une histoire bien ancrée dans la réalité et qui ne perd pas son énergie tout au long des 650 pages. Lucinda Riley a ménagé pas mal de suspens et de rebondissements dans son récit, nous permettant d'échafauder des hypothèses et de rêver durant plusieurs heures.

On se laisse embarquer dans cette incroyable histoire d'amour qui nous balade entre Angleterre et Thaïlande, au gré des méandres de l'histoire mouvementée du XXème siècle. Entre passé et présent, on se laisse aussi séduire par les protagonistes d'une histoire familiale dont on sent qu'elle va nous livrer des secrets inavoués plutôt déconcertants...
Lucinda Riley est une conteuse experte en rebondissements.
Jusqu'au rebondissement de trop.
Lorsque Julia revient régler ses affaires à Ramatuel. J'avoue que là j'ai failli poser le livre de dépit! Non, vraiment, trop c'est trop, trop d'invraisemblances et de situations détachées des contingences de la réalité ! perte totale de crédibilité dans le dernier tiers. A partir de là, l'intérêt que j'avais à cette lecture a fortement décru et j'ai dû prendre sur moi pour poursuivre la lecture, en me demandant ce que l'autrice avait fumé... Dommage. La fin du roman tellement "à l'eau de rose" aurait pu être beaucoup mieux avec un peu de sens pratique et de réalisme.
Bref, j'ai du mal à choisir ma notation. C'était 4.5 jusqu'au dérapage. Je mets 3 pour faire une sorte de moyenne.