Garde les pieds sur le doux tapis de la terre, mais élève ton esprit vers les fenêtres de l'univers…
La vie est une question d'intuition, avec un soupçon de logique. Si tu apprends à utiliser les deux dans les bonnes proportions, toute décision que tu prendras devrait être la bonne, avait-il ajouté un soir que nous regardions la pleine lune s'élever au dessus du lac Léman, dans son jardin privé à Atlantis.
Cela ne sert à rien de regretter ce que l'on perd, il faut accueillir ce qui nous attend (p.27 format poche).
La nature me donnait le sentiment d'être en vie, aiguisait mes sens , comme si je m'élevais au-dessus de la terre et devenais une composante de l'univers.
J'ai toujours du mal à analyser ce que je ressens à la lecture de cette saga.
Je crois que j'y reviens par curiosité : et alors ce Pa Salt ? Mort ou pas ?
Et pourquoi est-elle si mal léchée celle-ci ? ou bien sur ce tome Tiggy...Tiggy qui ?
Je reste parce-que c'est facile et confortable.
par contre c'est long. Certains passages sont vraiment en trop, inutiles et puis finalement cela n'avance pas tellement sur le front de Pa Salt, voire même, ça s'obscurcit.
En chemin, toutefois je fais connaissance avec Tiggy ( pas désagréable petit bout de femme) et son - encore une fois - incroyable famille et destin.
Et puis étrangement, malgré la frustration je décide de lire le suivant, certainement parce-que chaque livre me donne envie de voyager ( d'ailleurs cet été , direction l'Andalousie et visite de Sacromonte et ses habitations troglodytes) et puis finalement on va peut-être finir par savoir !!!... pour Pa Salt.
Garde les pieds sur le doux tapis de la terre, mais élève ton esprit vers les fenêtres de l’univers.
Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.
Rouvrant les yeux, elle contempla la vallée en contrebas, traversée par le Darro, gonflé par la fonte des neiges de la Sierra Nevada. Le soleil couchant projetait une intense lueur orange sur l'Alhambra qui se dressait au-dessus d'elle, de l'autre côté de la vallée, ses tours anciennes s'élevant dans la forêt d'un vert profond.
- Même si nous vivons à peine mieux que des mules, au-moins nous sommes entourés par la beauté, murmura-t-elle.
- Elle est née au son des alboreas! L'esprit du duende vit en elle, déclara José ce soir-là en hissant sa fille sur la mule pour l'amener danser sur la grand-place de la ville.
Maria entendait le rythme lent et régulier des mains sur le cajón, une pulsation de base qui donnerait bientôt lieu à une explosion joyeuse. Les guitares se joignirent aux percussions, et le sol au-dessous d'elles commença à vibrer sous la centaine de pieds qui se mettaient à danser.