Citations sur Percy Jackson et les Olympiens, tome 4 : La bataille .. (91)
- Nous recevons beaucoup de visiteurs qui débarquent du Labyrinthe, a dit Eurytion d'un ton lugubre. Ils ne sont pas nombreux à repartir.
- Bonjour l'hospitalité, ai-je commenté.
-Je ne croyais pas que... (La voix d'Annabeth a flanché.) Enfin, je croyais que vous n'aimiez pas les héros.
Héra l'a gratifiée d'un sourire indulgent.
- À cause de cette petite prise de bec avec Héraclès ? Vraiment, tout ce tapage qu'on a fait pour une simple dispute !
- Mais, a demandé Annabeth, vous avez tenté de le tuer à plusieurs reprises, non ?
- Tout ça, c'est de l'histoire ancienne, ma chérie, a rétorqué Héra avec un geste dédaigneux. En plus, c'était un enfant que mon tendre époux avait eu d'une autre femme. J'étais à bout de patience, je le reconnais. Mais depuis, Zeus et moi avons vu un conseiller conjugal et ça nous a beaucoup aidés.
Il était rare que Chiron appelle Cronos son « père ». Bien sûr, nous savions qu'il l'était. Dans le monde grec, il y avait des liens de parenté entre tout le monde, dieux, monstres ou Titans. Mais ce n'était pas à proprement parler quelque chose dont Chiron se vantait. «À propos, mon père est le seigneur des Titans maléfique et omnipotent, et il veut détruire la civilisation occidentale. Quand je serai grand, je veux être comme lui ! »
Les yeux de Thésée étaient ternes et sans vie, comme deux morceaux de verre.
- N'essaie pas, a-t-il dit. C'est de la folie.
Trois est un chiffre sacré. Il y a trois Parques, trois Furies, trois fils olympiens de Cronos. C'est un bon chiffre, un chiffre solide, qui résiste à de nombreux dangers. Quatre... c'est risqué.
La main du roi-fantôme causera ta gloire ou ta chute. De l'enfant d'Athéna ce sera la dernière lutte.
Nico avait seulement dix ans, onze peut-être aujourd'hui, mais il faisait plus âgé. Ses cheveux avaient poussé ; ils étaient hirsutes et lui arrivaient presque aux épaules. Il avait les yeux noirs. Sa peau au teint bistre avait pâli. Il portait un jean noir déchiré et un blouson d'aviateur en piteux état, trois fois trop grand pour lui, ouvert sur un tee-shirt noir également. Son visage était crasseux, ses yeux fiévreux. Il avait l'air d'un gamin qui vit dans la rue.
Allongé dans mon lit, j'écoutais les vagues déferler sur la plage, les chouettes et les monstres crier dans les bois. J'avais peur de faire des cauchemars si je cédais au sommeil. Car pour nous les sang-mêlé, les rêves ne sont jamais de simples rêves. Ils sont porteurs de messages. Nous y voyons des choses qui sont en train d'arriver à nos amis ou ennemis. Parfois nous avons même un aperçu du passé ou de l'avenir.
Nico a jeté un coup d'œil à l'intérieur de ma chambre. Il a froncé les sourcils.
- Euh... c'est du gâteau d'anniversaire bleu ?
À sa voix, j'ai eu l'impression qu'il avait faim et qu'il était peut-être un peu mélancolique. Je me suis demandé si on l'avait jamais invité à une fête d'anniversaire, le pauvre, sans parler de fêter le sien.
J'ai sauté à bas du chariot, crié : "LE COURS EST FINI !" et foncé vers la sortie.