N'étant pas une grande fidèle du genre et ayant englouti récemment toutes les intégrales du Trône de Fer de Martin, j'avais quelques appréhensions à entamer les Kerns de l'Oubli, craignant une overdose ou des comparatifs incontrôlables...
Eh bien, j'ai eu tort.
Quelle bonne surprise! Je suis rentrée tout de suite dans le récit grâce à l'écriture fluide de
Feldrik Rivat et à la force de caractère de ses personnages. Pourtant, en ce moment, je ne lis pas vite, et ça me fait pas mal décrocher, mais là, que nenni!
L'immersion dans le monde des Kerns se fait tout naturellement, et l'auteur plante son décor sans qu'on s'en rende vraiment compte. Je reprocherai à la carte des mondes d'être un peu trop petite, c'est parfois difficile d'y trouver les lieux où l'action se déroule quand on est un peu miro comme moi.
J'ai beaucoup apprécié l'alternance des points de vue internes de chaque personnage au fur et à mesure des chapitres. Chaque perso a sa propre façon de penser, son propre vocabulaire, et parfois sa propre vision du même évènement. Les personnages ne sont pas creux, même si d'après moi, les gentils sont un peu trop gentils et les méchants un peu trop méchants... de même, le Destin m'a parfois fait impression de "Deus Ex Machina", mais comme ce n'est que le début d'une saga, ça ne m'a pas gênée plus que ça.
Les métaphores et réflexions métaphysiques de l'histoire m'ont emballée et les descriptions, loin d'être pompeuses m'ont fait imaginer pas mal de "tableaux" (elle est très visuelle cette histoire!). C'est une certitude pour moi : les Kerns de l'Oubli sont à illustrer.
Je suis très impatiente de lire la suite, j'ai entendu dire que c'était prévu pour octobre.
Merci
Feldrik Rivat!