AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 93 notes
5
21 avis
4
19 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pourquoi le bonheur est-il si difficile à démasquer et à ressentir...
Pourquoi le bonheur semble si facile pour certains et périlleux pour d'autres...
Où te caches-tu petit bonheur ?
Peut-être dans une promesse.
Une promesse que Gabriel, dans un rêve, offre à sa tendre soeur la nuit où cette dernière est emportée dans l'autre monde. Mais Gabriel est encombré de toute part, de peurs, de méfiance, de pensées négatives, il s'enlise comme assureur dans un métier qui l'insupporte.
Au décès de sa soeur, la tutelle de sa fille Aziliz lui est confiée. La petite a 10 ans et semble nourrie d'une précieuse intelligence de coeur.
Aziliz rejoint son oncle ainsi que Noé, le cousin dépressif. Gabriel n'oublie pas la promesse qu'il a faite à sa soeur. Ça le taraude... C'est à trois qu'ils décident de tout plaquer pour aller au plus près des rêves. Direction la Bretagne.
Tels des robinsons des temps modernes, ils vont se laisser guider par les voix de la vie, arrimés dans une ferme délabrée mais qu'ils vont à la force de leurs bras retaper pour le meilleur. Ces trois-là vont par la même occasion faire corps avec la nature. La faune, la flore est toute à eux pour les accueillir et leur prodiguer de beaux messages de reconstruction intérieure et existentielle.
Là-bas en Bretagne, Gabriel rencontrera un vieux druide, un homme spirituel en symbiose totale avec l'univers.
Autant de clin d'oeil pour Gabriel de se laisser une chance d'être heureux.

L'auteur signe son premier roman et semble bien parti pour une belle carrière.
Sa plume est vivante et porteuse de beaucoup de sagesse et d'empathie. On sent qu'il fait du bonheur une affaire commune, avec une envie perceptible de rendre des couleurs à un monde parfois un peu trop triste. C'est un pari gagné.
J'ai apprécié ce roman comme une parenthèse bien méritée, loin des villes, du matériel, comme une bulle de savon ronronnant dans le creu de mon coeur.
Commenter  J’apprécie          727
Gabriel...
Promets-moi d'être heureux.”
Si cela ne pouvait tenir qu'à une promesse.
“Le jour où j'ai compris ça, je veux dire vraiment compris......mon idée de sauver le monde était une chimère. Alors j'ai jeté l'éponge.”
Vingt-sept ans, et déjà désespéré.....

Aziliz....
“je crois que j'ai besoin d'un câlin ...”
Une boule d'émotion me monte à la gorge.
“Rappelle-lui sa promesse… »
Dix ans, et déjà si mature.....

Noé.....
“Pourquoi il est comme ça, Noé ?....il ne voit jamais de copains, il ne sort jamais.”
Si jeune, et déjà en retrait de la vie....


Gabriel, Aziliz, Noé,
“Alors, on fait quoi maintenant ?”
Défier l'impossible ?
“Jusqu'au bout de nos rêves !”
Un trio d'enfer....des étoiles, Efflam, Énora...la “résurgence du vivant”.


Ne pas se perdre dans les méandres de « la civilisation »,
pouvoir vivre sa « vraie identité », essayant de vivre selon ses rêves et ses valeurs, pouvoir, savoir activer et utiliser sa propre énergie......
la suite arrive tout seul....
bonheur.

Foisonnant de vérités universelles,
une fiction qui fait du bien !
Un superbe conte optimiste,
qui m'a enchantée.
Merci Krout.


« Tout va bien, pourquoi s'inquiéter de ce qui n'est pas ? Ici et maintenant, tout va bien. »
“.....aucun aspect de l'existence n'est indigne.”
Commenter  J’apprécie          705
♪ ♫Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
♫ Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d'eau fraîche et de verdure♪
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil ♪ ♫

Ajoutez quelques Breizh, histoire de maintenir une petite flamme quoi qu'il arrive, comme une veilleuse, une source de lumière, de chaleur. Un Panoramix local et une très jolie Bretonne, quelques menhirs ou dolmens, des gros cailloux quoi, des fest noz ( on s'éclate dans la ronde au son mélodieux du biniou et de la bombarde) et des abeilles. Bienvenu en Bretagne profonde.

Je ne raconte jamais l'histoire dans mes billets mais là, disons que…
C'est l'histoire d'un Parisien qui, le jour de son anniversaire (comme ça il retiendra la date, c'est bien foutu le scénario), perd sa soeur dans un accident. La nuit de l'accident il lui promet en rêve d'être heureux. Il va s'occuper de sa nièce (et d'un cousin névrosé qu'il a recueilli il y a plusieurs années) et tout quitter pour aller en Bretagne. N'étant pas fan du bonheur ni même sympathisant, il va pourtant tenter de tenir la promesse faite à sa soeur. Y arrivera-t-il ? Suspens suspens.

Si on ne m'avait pas gentiment offert ce « Promets moi d'être heureux », je n'aurais probablement jamais ouvert ce bouquin. Les recettes du bonheur et leurs produits dérivés, j'ai un peu de mal. Les belles phrases toutes faites et les grands principes, là aussi je suis assez hermétique. Quant aux ouvrages de développement personnel, tant mieux si ça peut aider quelqu'un, je passe mon tour. Alors ?
Alors pourquoi je n'ai pas détesté ce livre rempli de bons sentiments, pourquoi ne pas « fracasser » cette histoire cousue de fil blanc et ce happy end qui nous prend au dépourvu dès la page… 12 (page 11 ligne 7 pour les plus perspicaces d'entre nous).
Tout simplement parce que cette histoire m'a fait du bien. Un peu comme un instant de fraîcheur au coeur de cette canicule d'été indien qui se prolonge du coté de Lorient. Je crois aussi que j'y retrouve un écho à ma lecture précédente qui, si elle n'a rien d'un conte elle, tend aussi vers une certaine vision de la vie beaucoup plus épanouissante que celle que nous menons en général.
Ca va bientôt être cette foutue période de fin d'année alors pour être dans le ton, ce petit conte de no hell, je vais le faire circuler car la vie est courte et que si j'arrive à appliquer (me souvenir sera déjà un bon début) deux trois trucs du druide, d'autres aussi basiques que moi le pourront, parce qu'en fait, ça à l'air pas mal le bonheur selon Célestin Robaglia.

Merci Pierre pour ce cadeau qui m'a rappelé certaines conversations nocturnes de septembre dernier lors de ton séjour Lorientais. Un ami qui vous offre ce genre de livre est quelqu'un qui forcément vous veut du bien et ça aussi il faut toujours savoir l'apprécier. Bon j'arrête avec les phrases toutes faites. Pour résumer, ce bouquin n'est pas une Krout (vade retro carembar) mais un bien beau moment de « mise en conscience », d'éveil ou plutôt de réveil à la vie.
Commenter  J’apprécie          3810
Pour la Bretagne, pardi. Pour la Bretagne, par Toutatis. Pour les chemins creux, les chênes majestueux. Pour les mégalithes inamovibles, les lumineuses clairières au sortir d'une sente invisible. Pour les lacs, le chant des ruisseaux et celui des oiseaux. Pour les souvenirs et les heureux présages de nouvelles découvertes. Pour le mot promesse et pour le mot rêve, en quatrième de couverture, j'ai répondu positivement à cette masse critique en suivant mon intuition. Merci à Babelio et aux éditions Solar, quelle belle rencontre. Il n'y a pas de hasard, je reçois avec joie ce cadeau, au bon moment.

C'est un beau roman, c'est une belle histoire. Lorsqu'Aziliz tout à trac me confie : " Maman me dit toujours que la vie apporte son aide quand on suit sa propre légende ! " p.66, l'Alchimiste lance son charme, réminiscences d'une autre lecture. J'ai dix ans, je suis à ses côtés. Et du coup, je me fous bien de savoir s'il s'agit plus d'un roman d'apprentissage ou d'un conte onirique. J'ai dix ans, au diable les facteurs limitants, dont je me suis entretenu avec une babeliote, il y a déjà si longtemps. Ce qui me plait, étrangement, c'est cette pointe de merveilleux. Merveilleux, mais pas mielleux, en tout cas pas écoeurant.

C'est super d'être en vie. Steeve Mc Queen trouvait qu'un tel miracle, la folie serait de ne pas en profiter à fond la caisse, d'où sa passion pour les courses automobiles et à moto. Quant à Sophie Marceau je me souviens toujours de sa jolie phrase : "La vie est plus belle quand on l'écrit soi-même. " Bravo à Célestin Robaglia pour ce premier roman. Et quand le roman se referme sur lui-même en s'enroulant, ce que j'aime tant, je devine une bonne part autobiographique.

Quelle bonne idée de l'éditeur de terminer par une série de pages blanches comme une invitation au lecteur à continuer l'histoire, à y inscrire sa propre histoire. Alors curieux j'ai été localiser Ploenevez-Moëdec et Loc-Envel dans le Trégor qui sonne comme Trésor. Et puis j'ai lu le revers de couverture mentionnant l'implication de Célestin dans un potager collectif, et la référence au mouvement Colibris et Pierre Rhabi.

J'ai dix ans et j'entends une petite voix me dire : " Super ta chronique ! J'adore. Tu es top, maintenant il va en vendre plein de livres Célestin et pouvoir encore mieux développer son écohameau. "
Alors ?
Commenter  J’apprécie          3723
Soignez-vous au coeur de la Bretagne féerique
*
Ceci est un petit bonbon à lire quand on a le moral en berne.
Ma foi, l'ayant lu pendant mes vacances dans le Sud, j'ai tout de suite été enchantée par cette parenthèse toute douce.
C'est l'histoire (un peu autobiographique) de Gabriel , jeune trentenaire parisien qui vivote dans son appartement avec son cousin Noé (celui qui déprime depuis 7 ans en jouant aux jeux vidéos pour tuer le temps).
Un accident grave va provoquer la vie morne de ces deux compères. En effet, la nièce de Gabriel, Aziliz, orpheline, sera la pupille de Gabriel. La maman d'Aziliz, soeur de Gabriel , morte mais un peu "fantôme", interpellera son frère plusieurs fois et le guidera vers un havre de paix en Bretagne.
Où il faudra tout créer et découvrir. Une renaissance?
*
Entre rencontres fortuites, druide moderne, recherche de maison, finances funestes, le trio trouvera la sérénité et la foi ....en la Nature. Celle qui est nourricière et bienveillante.
*
Dans ce récit, on trouvera les clés de son propre cheminement, des vérités universelles qui peuvent résonner en nous. Les personnages sont attachants et le ton est juste sans être mièvre (j'avais un peu peur de ce genre "feelgood" très à la mode).
La Bretagne, berceau du monde onirique du Petit Peuple s'accorde parfaitement aux thèmes du roman.
L'auteur a dû s'inspirer de son lieu de résidence, de son projet de jardin collaboratif (vu des photos sur son site).
C'est apaisant.
Alors je ferme les yeux, je respire tout doucement et je me retrouve à la lisière d'une clairière toute verte, appelant dame Nature, pour un lâcher-prise. Le pouvoir du libre-arbitre !

* Lu pour le #pumpkin autumn challenge
Commenter  J’apprécie          260
Un premier roman très agréable à lire, une écriture fluide, une jolie histoire sur la sobriété heureuse, un bel éloge à dame nature ; Bravo Célestin Robaglia, de partager avec nous cette histoire, bravo pour votre parcours personnel et merci.
Un grand merci également à Babelio et aux éditions SOLAR pour ce très beau moment de lecture.
En pleine période de doute, de questionnement, de vide, de moins bien ... cette reconnexion à la nature m'a fait le plus grand bien.
Aucun druide pour ma part au fond de mon jardin pour m'aider à trouver des solutions, mais quelques outils (se défaire de nos à priori, de nos croyances, faire confiance à notre intuition, renouer avec nos rêves, avec la nature, s'entraider...) libératoires à présent grâce à vous Célestin, et à votre roman.
"Promets-moi d'être heureux"... une promesse qui ne devrait jamais nous quitter et nous permettre ainsi de savourer au mieux l'instant, vivre en harmonie avec soi, danser pied-nu (et ben oui pourquoi pas ;-)), s'affranchir de toute contrainte matérielle, vivre pleinement pour soi et avec les autres, savoir se réinventer...
MERCI.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
Commenter  J’apprécie          180
Célestin Robaglia nous livre un récit parfait pour l'été:
- un héros en plein désarrois face à son train-train quotidien d'agent d'assurances: le métro-boulot-dodo parisien est en train de le pousser au burn- out et une prise de conscience soudaine - chercher des tords chez des personnes parfois décédée dans un accident de la route pour que la compagnie d'assurances ait les moindres frais à payer- le met mal à l'aise;
- le cadre: le héros, Gabriel, décide de tout plaquer pour se rendre en Bretagne, région des embruns qui revivifient et de la magie de Brocéliande et autres druides;
- le retour à la nature: on en rêve tous, l'été. Marcher pieds nus l'herbe, caresser l'écorce des arbres, s'asseoir sur une pierre et écouter les sons apaisants de la nature…
- des personnages attachants: outre Gabriel, le personnage principal, extrêmement sensible, intelligent (et beau gosse, je le parie!), nous avons ici Noé, le cousin, devenu agoraphobe depuis deux accidents de la vie, et la petite Aziliz, la nièce, qui vient de perdre son papa et sa maman. Celle-ci, en tant que soeur de Gabriel, avait laissé un testament le désignant comme tuteur au cas où il lui arriverait malheur.
- une histoire où l'on sent que malgré les problèmes du début, il y aura une fin heureuse...

L'histoire se révèle poignante et on aurait envie de suivre les pas de Gabriel, de rencontrer Efflam, de renouer avec ce tout dont nous faisons partie, l'univers, de nous reconnecter avec la nature tout en nous éloignant de notre société si bassement matérielle.
Une lecture - plaisir qui fait réfléchir.

Je remercie chaleureusement Babélio et les éditions Solar qui m'ont permis de de me plonger dans cette histoire touchante.
Commenter  J’apprécie          130
Appelé aussi livre d'auto assistance, ce récit vogue sur la vague d'Isabelle Giordano. Il permet à travers de savants conseils de reprendre le contrôle de sa vie. C'est un roman qui, en dehors d'une histoire assez plaisante, aide chacun d'entre nous à la reconstruction de sa vie. Mi récit, mi traité de psychologie, la lecture est très plaisante. les personnages sont sympathiques et ce roman sous des airs feel good, vous aide à retrouver le juste bonheur d'être en vie et de profiter de ce que la nature nous donne.
Je conseille vivement cette lecture aux personnes en situation de mal être qui trouveront sans nul doute un remède efficace au spleen.
Parfois, le côté psychologique l'emporte et les envolées lyriques de certains personnages laissent le lecteur un peu surpris mais l'histoire reprend très vite ses droits ... Très agréable à lire ....Lire ma critique de « Promets-moi d'être heureux » de ROBAGLIA Célestin. #Promets-moiD'êtreHeureux #NetGalleyFrance
[URL NetGalley]
Merci à netgalley pour la lecture de ce récit ...
Commenter  J’apprécie          110
Je tiens à remercier Babelio et aux éditions Solar pour ce partage.

Une lecture agréable, un style fluide, des personnages bien dessinés parfois à la limite du réel, pour ne pas dire un peu trop comme il faut pour que la mayonnaise prenne.

Sinon c'est un récit intéressant pour ceux qui parfois se demande : est il possible de changer de vie, tout plaquer et recommencer ailleurs, autrement etc ... Certes rien n'est impossible, mais ce n'est pas non plus toujours facile, évident, mais parfois il faut savoir bousculer tous nos a priori, et écouter la petite voix qui nous murmure que notre place n'est plus ici et qu'il est grand temps de boucler les valises.

Tout un développement personnel est mis en évidence dans ce roman avec ce jeune homme qui a sur les bras deux naufragés de la vie. Il se fait capitaine de son rafiot, pagayant un peu à l'aveugle, échouant ici et là, puis enfin guider par un phénomène intuitif ou autre (je vous laisse le soin de le découvrir en lisant le livre), le capitaine trouve son île, son havre de paix, sa terre promise, son paradis, appelez le comme vous le désirez, mais il y a comme ça, des attirances qu'on ne peut nommer.

Ca peut sembler tirer par les cheveux par moment, un peu trop facile, on devine bien la suite, rien de surprenant, mais malgré un récit un peu tiré à la règle, l'auteur aborde des sujets intéressants qui méritent approfondissement après lecture, mais qui n'ont pas la place dans le récit.

Au final, l'auteur nous a donné des clés pour ouvrir des portes à nous de chercher la serrure et de découvrir ce qui se cache vraiment derrière tout ça.
Pour résumer, c'est une lecture facile, intéressante pour les sujets abordés, agréable pour le décor de la Bretagne et toute la magie qui l'accompagne.

Mais on ne peut pas dire : j'y crois ou je n'y crois pas à toutes ces phénomènes ou croyances tant qu'on les a pas vécus.

Certains phénomènes ne s'expliqueront sans doute jamais, est-ce pour autant qu'ils n'existent pas ? !!! Doit on systématiquement prouver A+B ceci et cela, si on était plus à l'écoute de notre corps, plus en connexion avec ce monde qui nous entoure, sans doute nous n'aurions plus ce besoin de résoudre l'équation du mystère de la vie et tout ce qui l'accompagne.

Un livre qui pousse les portes d'une frontière du monde réel et celui qui nous échappe.
A découvrir sans contexte.


Commenter  J’apprécie          110
Noé et Gabriel vivotent sans grande passion lorsqu'un drame les met face au vide de leur existence. Une petite fille, Aziliz, la nièce de Gabriel, les secoue dans leur apathie et le trio part à l'aventure, la plus belle qui soit: l'accomplissement de soi et le bonheur...

Ce roman nous parle de deuil et de l'absence des personnes qui nous sont chères. Une petite fille orpheline a pourtant en elle la force de se relever et elle entraîne dans son sillage deux jeunes hommes déjà bien cabossés par le destin. Deux jeunes hommes qui ont pourtant jeté l'éponge depuis trop longtemps, pétris de peurs, de doutes et paralysés par le manque de courage et l'angoisse de l'échec. Et cette petite fille, avec toute sa fraîcheur et son idéalisme encore entier, trace un nouveau chemin, celui peut-être que chacun ne devrait jamais abandonner en cours de route, le chemin vers la paix intérieure et une certaine félicité. 

J'ai dévoré et adoré ce roman pour les sentiments qu'il transmet, pour sa vision lucide de notre monde d'aujourd'hui et pour l'espoir qu'il porte que, malgré tous les obstacles, nous sommes maîtres de notre destin et que rien n'est jamais acquis.

Même si l'histoire de Gabriel, Noé et Aziliz se tisse sur un fond de mysticisme et de réflexions spirituelles, même si les paroles d'Aziliz peuvent nous paraître naïves, l'auteur nous dévoile une vérité de notre temps: tellement d'entre nous ont jeté leurs rêves aux orties face à l'impuissance prégnante que nous ressentons à changer globalement le monde tel que nous l'avons laissé se construire au détriment de l'épanouissement de l'être, le bonheur, la paix et la vie en communion avec la nature. 

"Dans notre monde, l'argent est tout-puissant. Il permet tout, et justifie donc tous les moyens pour être acquis: la misère, la faim, la destruction même de notre planète."

Mais l'analogie avec la nature est aussi bienvenue pour redonner l'espoir au lecteur: cette nature qui se voit infliger les pires outrages trouve toujours le moyen de renaître alors pourquoi pas l'homme qui ne peut être totalement brisé et broyé par le système impitoyable de la société tant qu'il a en lui la volonté de se relever et d'avancer?

En étant maître de soi, nous cessons d'être un rouage de la machinerie aveugle et indifférente de cette société implacable. C'est décider de descendre du train fou qui roule à une vitesse démente vers sa perte irrémédiable. C'est une prise de conscience que le bonheur moderne ne se situe pas dans l'accumulation de possessions matérielles, dans le déroulé fade et morne d'une existence où l'individualité est érigée en priorité alors que celle-ci a abdiqué pour l'anonymat du chiffre, où la consommation à outrance ne créé qu'insatisfaction et frustration. C'est un plaidoyer pour la décroissance, pour que l'homme retrouve sa nature profonde pour atteindre une forme plus saine de bonheur et par là même retrouve le contact avec cette nature qui lui a donné naissance. 

Alors oui, pas tout le monde n'a cette aspiration d'une humilité bienheureuse face à la nature mais pour ceux qui ont eu envie, au moins une fois dans leur vie, de tout plaquer trouverons du réconfort et de l'espoir dans ce roman empli de sagesse et de bon sens, et pourquoi pas un élan pour concrétiser leurs rêves pas si fous d'une vie plus simple, harmonieuse et plus épanouissante...
"Ne soyons pas passifs, chacun doit être acteur de sa propre existence." Ce pourrait être la "morale" de ce joli roman... 
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (226) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
283 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}