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Citations sur Le Ministère du futur (40)

Après nos exigences animales de nourriture et d'abri, c'est ce qui vient en premier : la dignité. Chacun de nous en a besoin et la mérite du seul fait d'être humain. Mais le monde cherche souvent à nous en priver. Donc nous luttons. Car la dignité nous vient des autres, c'est dans leurs yeux, dans le regard. L'absence de dignité laisse la place à la colère. Je sais de quoi je parle. Cette colère peut tuer.
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La société est une question de vie ou de mort, il me semble que l'immense majorité des gens s'en rend compte, et les autres ne sont que de sombres crétins.
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Apporter une bonne idée pour répondre à une urgence vitale ne suffisait pas à changer les choses. On ne changeait rien avec une simple idée, même belle.
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L'efficacité a été créée pour mesurer des résultats considérés à l'avance comme positifs [....].
Un examen des archives historiques, ainsi que des exemples de raisonnements par l'absurde telle la Modeste proposition de Jonathan Swift, devraient prouver à l'évidence que l'efficacité est devenue malsaine pour l'humanité. [...].
Il existe clairement une bonne et une mauvaise efficacité, comme il y une bonne et une mauvaise inefficacité. [...].
La prévention en termes de santé économise d'énormes dépenses médicales futures, c'est de la bonne efficacité. [...]. Tandis que les méandres d'une rivière formant une vaste plaine inondable se range dans la bonne inefficacité. p167-168
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On a offert des récompenses pour de bonnes photos d'animaux prises la nuit : une nouvelle sorte de chasse qui nécessitait des bêtes vivantes plutôt que mortes. [...]. Sous réserve de ne pas faire trop de vagues à Washington, où se massaient force connards braillant leur droit divin de tirer sur tout ce qui bouge, la création des corridors se passait plutôt bien. p355
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C'était, il fallait bien l'admettre, le seule véritable religion mondiale : la croissance. Une sorte de nécessité existentielle, comme si la civilisation était un cancer lancé dans une délirante expansion mortifère. p340
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Ces pétro-états contrôlaient environ les trois quarts du carbone qui ferait mieux de rester sous terre, et eux aussi demandaient une compensation pour l’argent qui ne rentrerait pas dans leurs caisses s’il renonçaient à vendre ou à brûler ces combustibles.
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Certes je connaissais le poème disant que l'on échappait jamais à soi-même et que tous les endroits du monde étaient les mêmes puisque l'on venait y habiter. Une belle parole.
Je me rappelle aussi cette vieille notion psychologique selon laquelle les gens avaient peur du changement parce que celui-ci était d'office mauvais puisqu'il faisait de vous une personne différente : le changement perçu comme la mort.
Mais seulement la mort des habitudes. Rien de plus, me forcais-je à penser.
p456
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Donc le consensus de Washington portait bien son nom. D’après ce corpus de mesures libérales, les pays qui avaient besoin de prêts pour se renflouer devaient se conformer aux injonctions suivantes : réduction des dépenses publiques, réformes fiscales (sous-entendue une réduction des impôts sur les entreprises), privatisation des compagnies d’État, taux d’intérêt et taux de change sous contrôle exclusif des marchés, protection accrue des investisseurs, et enfin dérégulation générale dans les domaines des affaires, du travail, de l’environnement.
Même si ces programmes étaient très critiqués, voire perçus comme de lourds échecs par certains analystes de la fin du XXe siècle, ils ont donné le ton pour la gestion des crises économiques dans les petits pays du sud de l’Union Européenne. Ils ont frappé la Grèce de plein fouet, dans l’intention d’effrayer le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie, sans oublier les pays d’Europe de l’est nouvellement intégrés à l’UE : n’essayez surtout pas de tracer une voie dissidente, obéissez à la banque centrale européenne, donc à la France et à l’Allemagne. Sachant que l’économie de l’Allemagne valait environ deux fois celle de la France, une grande partie des européens en arrivèrent à la conclusion que l’Allemagne avait enfin réussi à conquérir le continent malgré son apparente défaite lors de la Seconde Guerre mondiale. Comme les États-Unis avaient conquis le monde par la finance et non par les armes. l’Allemagne avait usé des mêmes méthodes, parfois des mêmes capitaux. Car elle avait bien léché les bottes des Américains pendant la guerre froide, À présent que cette période était close et que l’Allemagne se trouvait économiquement plus forte que la Russie, le pays pouvait prendre ses distances avec les États-Unis, œuvrant à ses propres intérêts tout en sortant encore la langue pour lécher lorsque cela valait le coup. Toute l’Europe en était consciente tandis que les États-Unis, souffrant d’une forme aiguë de myopie narcissique, n’y voyaient que du feu.
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Mary soupira. Ces gens-là [ndlr : les banquiers] ne seraient jamais à l'origine du moindre changement. Ce n'était pas dans leur ADN, ni individuellement ni comme institution. p410
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