Le flirt, les leçons de danse et d’équitation, et même des cours de géographie, d’histoire et de philosophie : c’était un tourbillon d’activités. Des femmes comme madame de Staël avaient mis l’intelligence féminine à la mode, du moins en France. En Angleterre, une femme qui aurait osé exprimer une opinion personnelle et la défendre se serait vite fait traiter de bas-bleu.
C’était excitant de risquer sa fortune sur une carte ou un tour de roulette. Et intriguer était encore plus excitant, découvrit-elle. Car c’était là, dans les maisons de jeu, qu’elle avait rencontré les royalistes français auxquels elle devait s’intéresser. Les maisons de jeu étaient des clubs privés. On pouvait y louer des chambres pour de discrets tête-à-tête.
Certaines femmes ne sont pas faites pour être enceintes. Les hanches, madame, les hanches ! Et cette fichue mode d’aujourd’hui ! Elle est beaucoup trop maigre. Elle a besoin d’être gavée.
Vous devez être une fille très intelligente et une véritable femme du monde. Mais ici, les hommes sont si vieux jeu ! Ils ne veulent absolument pas qu’une femme se serve de son intelligence. C’est un univers d’hommes, ici. Tout est si neuf, si sauvage, parfois si effrayant !
Pour la fidélité, c’est bien vrai qu’il y a des grandes dames qui sont des putains et des putains qui sont des grandes dames.