Une intrigue très originale. On se prend à vouloir en connaître le fin mot, et on poursuit donc sa lecture rapidement, aidé par une écriture facile à appréhender, exempte de fioritures et de disgressions inutiles.
Certes, les personnages, à l'exception de Durois, pourraient présenter plus d'épaisseur, sans doute l'atmosphère pourrait être mieux rendue, certainement curieuse est l'idée d'écrire une multitude de chapitres.
Les fautes d'orthographes sont présentes, mais beaucoup moins qu'il n'est coutûme d'en rencontrer dans les ouvrages auto-édités.
Ce qui m'a le plus gêné, c'est que le personnage qui devrait être le principal, le commissaire Tallier, est à peine esquissé.
Ce polar repose donc essentiellement, voire presque entièrement, sur son intrigue: par bonheur, elle est assez originale, répétons-le, pour nous permettre de passer sur certaines imperfections inhérentes à un premier ouvrage.
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Comment avait-il pu croire qu’il ferait le poids contre le brillant adjoint du professeur Vernet, lui le policier mal rasé, dépressif, acheteur compulsif ? Comment avait-il pu faire confiance à la jolie et si douce kinésithérapeute ? C’était une traîtresse, une fichue belle traîtresse. Il s’était fait avoir en beauté. Plus question dans ces conditions d’appeler la perfide, même pour ces beaux yeux. Il fallait tout de même qu’il fasse la part des choses. Dans tout ce qu’avait dit Catherine, il devait bien y avoir une part de vérité. Il faut qu’il approfondisse les cas de maladies psychosomatiques avant de se coucher, histoire de voir si ses propos sont plausibles. Il allume son ordinateur pour surfer sur internet à la découverte des cas les plus glauques. Ca promet une bonne soirée en perspective.