La Panthère et le petit chien

Lire un épisode des Cinq dernières minutes, voici l'étrange sensation que me laisse La Panthère et le petit chien, ce polar sorti en 1980, par une auteur française que je méconnaissais, Mario Ropp.
Les codes ont énormément changé depuis les années 1980, et ce court roman donne le sentiment que l'auteur a reçu la commande de résoudre l'énigme en 200 pages. Et les personnages, dociles, se plient à jouer les actes avec une résistance au mensonge aussi épaisse qu'une feuille de cigarette.
L'intrigue emporte le lecteur dans une matriochka de la petite délinquance : Horace Meschiens (oui, je sais...) porte un nom aussi clownesque que son allure, du haut de son mètre quatre-vingt-douze (comme le Général de Gaulle). Son parcours : voleur de petit chien à Mèmère de luxe, vol orchestré pour dégotter la récompense qu'il obtient en grand sauveur, au retour du toutou qu'il a miraculeusement sauvé.
Mais à malin, malin et demi ! Rénate (oui je sais aussi...), belle femme élancée d'un mètre quatre-vingt-dix, s'installe dans le carosse d'Horace (une 2 CV). le regard fascinant de cette panthère aux yeux jaunes va entraîner notre pataud malfaiteur dans moultes aventures à l'insu de son plein gré !

Le rythme vif des chapitres, l'importance de poids des dialogues offre une lecture aussi dynamique qu'une pièce de théâtre !

Une nouvelle lecture dans le cadre de mon défi des Romans qui ont du Chien. Si le Yorkshire joue un rôle majeur dans cette histoire, je ne le garderai pas en mémoire comme un moment de lecture marquant. Probablement qu'il pourrait facilement être proposé à de jeunes lecteurs, les scènes ne sont pas choquantes et la lecture très facile !