Voilà un roman qui me faisait de l'oeil depuis un moment et pour cause, cela fait déjà quelques mois qu'il avait intégré ma (monstrueuse) PAL. Ayant enfin trouvé une occasion de l'en extirper, je me suis plongée dans ma lecture avec beaucoup d'attentes, à cause de son résumé si alléchant, et j'en espérais peut-être trop.
En tout cas, allons droit au but : je n'ai pas vraiment aimé.
Pourtant l'idée de départ est juste excellente : lorsque Michaela se jette dans le vide pour son baptême de parachute, c'est en avril 2002. Mais quand elle touche le sol, elle atterrit directement en octobre 2008. Que s'est-il passé pendant six ans et demi ? Où était-elle ? Et surtout, que va-t-elle découvrir au sol ? Ses parents, son fiancé, ses amis… L'ont-ils attendue ?
Avec ces éléments,
Mélanie Rose aurait pu écrire un formidable roman psychologique sur le besoin d'avancer, de faire son deuil, le renoncement, le désespoir d'une jeune femme qui découvre qu'on lui a volé six ans de sa vie et le besoin de comprendre.
Mais j'ai l'impression d'avoir juste lu une romance contemporaine comme tant d'autres, avec une héroïne qui a tout à gérer mais s'en sort parfaitement, des sentiments qui éclosent à la vitesse grand V, et un entourage bien trouvé.
Au final, c'était trop facile et je n'ai pas déniché de grosses difficultés pour Michaela. Quant à la fin, très ouverte, elle n'apporte pour moi pas une vraie conclusion à ce récit pour lequel le lecteur pourra imaginer ce qui lui chante. L'élément fantastique se révèle donc plus un prétexte qu'un vrai ressort de l'intrigue.
Si on combine cela avec une plume agréable mais trop souvent répétitive (effet de la traduction ?) et des longueurs vers le milieu du roman, on approche la raison pour laquelle je n'ai pas apprécié ce roman qui avait pourtant tout pour me plaire sur sa quatrième de couverture.
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