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Dieu, au septième jour, contrairement à ce que l'on a pu entendre ici ou là, Dieu ne se reposa pas.
Non, Dieu créa encore, et encore.
Il créa le livre, l'écrivain, l'éditeur et l'imprimeur.
Ça a été du boulot, un sacré boulot.
D'autant que dans la foulée, il créa la préface ... enfin non, il créa Francis Lacassin qui, lui, créa la préface.
Parti sur sa lancée, Dieu en profita pour innover un peu, il créa la postface, l'avertissement de l'auteur, la biographie, la bibliographie et quelques autres petites choses littéraires et pratiques.
En fin de journée, avisant le foutoir qu'il avait mis, il créa la bibliothèque.
Malheureusement dans le même temps, le serpent, dont on sait comme il est retord et fourbe, le serpent vint siffler là-haut sur la colline.
Il y trouva quelques compères, des textes libres de droit et une vieille mallette de typo 2000 ...
Bref ! Que Dieu me savonne !
Et, qu'Amélie et la Pleïade me pardonnent !
Tout ça pour dire que, d'abord, moi aussi, je peux faire de la parabole jusqu'à plus "soif".
Et qu'il y a loin de l'imprimante à l'édition ...
Ici, dans le livre qui nous occupe, une couverture marketée et teintée de rouge, une impression aérée pour une lecture facilitée et agréable mais rien, ou presque rien, ni sur l'auteur, ni sur le contexte de ce vieux manuscrit signé J.-H. Rosny aîné.
Dommage, mais n'est pas Marabout qui veut !
Et finalement, l'on découvre, ici, pourtant trois assez longues nouvelles : "les xipéhuz" (1888), "Nymphée" (1893) et "la mort de la terre" (1910).
C'est au livre de Bakhoûn que l'on doit de connaître mieux les circonstance de la première guerre des mondes où la race humaine a été au bord du néant ...
Le capitaine Devreuse, Sabine sa fille et le narrateur du deuxième texte ont traversé de formidables marais pour découvrir le continent étrange des hommes des eaux ...
Targ, le dernier homme voit l'humanité disparaître en même temps que l'eau, si précieuse à la vie ...
Ces trois nouvelles sont des classiques du genre, à redécouvrir.
Pour ma part, le dernier, très beau et quelque peu onirique, a ma préférence.
Que Dieu me savonne !
Et, que les éditions OKNO me pardonnent !
Je les remercie de m'avoir donné l'occasion de relire du Rosny Aîné, et d'avoir mis dans leur catalogue quelques autres petites "bricoles" que je compte bien relire très prochainement ...
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De Joseph-Henri Boex, dit Joseph-Henri Rosny Aîné, je ne connaissais que la Guerre du Feu, parue en 1909.
Je remercie Masse Critique de Babelio, et les éditions Okno de m'avoir fait découvrir trois de ses récits de science-fiction : Les Xipéhuz (1888), Nymphée(1893), et la Mort de la Terre(1910), qui ont été Il réunis en un recueil. Il faut préciser que Nymphée a été écrit en collaboration avec son frère cadet Justin-François, (dit Rosny Jeune).

Ces trois récits sont très différents : les Xipéhuz, traite de la rencontre humaine avec une espèce concurrente et de son extermination. Nymphée nous parle d'une autre rencontre, celle d'un groupe d'explorateurs avec des races humaines amphibies, dans un pays mystérieux - sorte de "monde perdu". le dernier récit, La Mort de la Terre, nous dépeint une planète presque complètement asséchée, et la disparition annoncée de ses derniers habitants, les Targ.

"L'homme capta jusqu'à la force mystérieuse qui a assemblé les atomes.
Cette frénésie annonçait la mort de la terre"....

Une lecture intense, des textes d'une grande richesse - qui m'ont donné envie de partir à la recherche d'autres romans et nouvelles, et bien sûr de relire rapidement la Guerre du Feu.

Cette critique est dédiée à mon père, avec qui j'aurais bien aimé partager cette lecture.
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Ce gros livre de poche est écrit tout petit. Il contient de fait un grand nombre de textes, mais mes pauvres yeux n'ont pas beaucoup apprécié l'exercice !

Rosny Aîné est un grand rêveur. Il s'égare dans des songes éthérés, où les êtes évolués s'accoupleraient de manière vibratoire et se nourriraient d'énergie. L'intellectuel cherche à s'extraire de la matière, se leurre en aspiration à la pureté. Il en fait parfois trop. S'égare dans le lyrisme. Il faut souvent survoler autrement on ne survit pas.

« Une confiance mystique m'envahit jusqu'aux profondeurs de l'âme. » (309)

Il affectionne les adjectifs, les grandes émotions, les envolées sentimentales, l'ébahissement devant le merveilleux, ces « promesses de sensations et de connaissances extraordinaires ». On ne peut pas lui nier une grande puissance d'évocation et beaucoup d'imagination.

Les explorations martiennes ont vieilli. Les grandes batailles sont un peu trop foisonnantes. Les derniers textes traitant de sorcières et de vampires virent dans le glauque. le plus intéressant se situe dans ses récits d'explorations : jungles, planètes, banquise, êtres et animaux réinventés. En piochant selon nos goûts, on trouve d'excellentes choses, étonnantes pour l'époque, car il faut bien se rappeler que ces histoires ont été écrites entre 1887 et 1929.

« Dans le monde des variants », Karel Ondereet est touchant, muré dans une solitude née de ses perceptions.

La mort de la terre” est un récit terrible sur la raréfaction de l'eau. Les déserts gagnent, l'homme disparaît progressivement de la terre, remplacé par une autre forme de vie.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Ces trois récits de science-fiction, publiés entre 1888 et 1910, passés au rang de classique, gardent une surprenante fraicheur. le premier montre un peuple en lutte contre une forme de vie inconnue. L'étude de cette population par un scientifique permettra-t-elle aux hommes de survivre aux prochaines attaques ? le second suit l'expédition périlleuse d'un capitaine, coureur d'univers et découvreur, de sa fille et d'un médecin, qui doivent lutter contre les éléments déchainés et l'envie de révolte du reste du groupe. le troisième fait état de l'inexorable déclin de l'espèce humaine, au profit d'un nouvel organisme plus opportuniste encore... Ces trois romans de "merveilleux scientifique" sont riches d'enseignement et toujours fort à propos, puisqu'ils nous mettent en garde contre la frénésie humaine et sa nature nuisible.
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La mort de la terre m'avait bouleversé a 15 ans. Les xypeus m'avaient enthousiasmé a 18.
J'adore cet auteur même si certaines nouvelles ont vieilli. Mais au moins est ce bien écrit.
Rosny aîné est plus connu pour ses romans préhistoriques mais il avait une belle imagination.

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Des textes pas toujours très bien construits mais surtout un style très faible et maladroit même (voir surtout) pour son époque.
Certains textes sont toutefois originaux ou ont des idées intéressantes (comme Un autre monde par exemple), surtout ceux relevant du fantastique j'ai trouvé, mais il faut passer à travers des pages et des pages de textes mal écrits pour les dénicher.
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