Un magnifique roman, ce livre était sublime ! Je l'avais emprunté à la bibliothèque par un très heureux hasard : c'est en voulant lire "
Ce que j'étais" du même auteur, que je l'ai aperçu. Bien sûr, je me suis dit que je n'allais pas le laisser filer d'autant que la quatrième de couverture était terriblement tentante. Bref, je me suis jetée dessus le plus vite possible ! Je l'ai fini en une journée : l'histoire était tellement bien, si prenante et parfaitement écrite que je me suis laissée emporter à une vitesse affolante. C'était l'héroïne, Daisy qui narrait l'histoire, je trouvais que le récit était plus écrit sous forme de journal intime et l'écriture ressemblait plus à celle d'une jeune adolescente. Cela rendait ce livre plus vivant et plus facile à lire, la lecture était ainsi fluide et très agréable.
J'ai passé un très bon moment en le lisant et je me replongerai avec joie dans une autre oeuvre de
Meg Rosoff. C'est d'ailleurs un de ses livre que je lis en ce moment.
Il m'a tout bonnement bouleversé, et je n'ai pas pu retenir mes larmes, qui se sont déversées en torrent dévastateur sur tout ce qui possédait de la matière autour de moi. Pour un premier roman, c'est une absolue réussite de mon point de vue. Je trouve qu'il mérite largement et plus encore toutes les distinctions qu'il a remportées, celles-ci étant : le prix Luchs en Allemagne, le prix du Guardian en Angleterre, le prix Michael L. Printz aux États-Unis en plus d'avoir été adapté au cinéma et d'avoir fini finaliste des plus grands prix littéraires internationaux. La totale, ce livre en bouleversant l'Angleterre à non-seulement ému ma personne et déchiré mon petit coeur.
Elizabeth, surnommée Daisy est envoyée dans la ferme de ses cousins en Angleterre, par son père. Celui-ci, veuf, souhaite passer plus de temps avec sa nouvelle femme " Davina la Diabolique". Quand elle arrive à l'aéroport, celui qui vient pour la chercher n'est autre qu'Edmond, son cousin. Elle va faire la connaissance de toute sa famille comprenant : Piper, la plus jeune de neuf ans; Isaac, le jumeaux d'Edmond, qui préfère s'exprimer avec les animaux qu'avec les humains; bien sûr, Edmond, celui qui semble le plus familier à Daisy; Osbert l'ainé, celui qui parait avoir toujours mieux à faire et tante Penn, la soeur, de sa mère donc... sa tante. Entre Edmond, Piper et elle, un vrai lien s'est créé et Daisy ne souhaite pour rien au monde être autre-part ailleurs. Ils vivent leur vies tranquillement, quand Edmond et elle se rapprochent de plus en plus, une histoire d'amour se crée donc entre les deux cousins. Mais elle ne va pas durer longtemps car la guerre va vite s'en mêler et séparer la famille. Au grand dam des concernés, Daisy et Piper se retrouvent donc seuls envoyés dans une maison d'accueil. Mais les jeunes ont bien d'autres ambitions et feront tout pour retrouver leurs cousins. Elles se lancent donc à l'aventure en tentant tant bien que mal, de survire sous les bombardements de la guerre.
Daisy et Piper sont des personnages très fortes, elle lutent malgré les situations invivables pour survivre. Je trouvais surtout que Piper, pour une petite fille de 9 ans, faisait preuve d'un grand courage, elle m'a impressionnée avec sa maturité et sa débrouillardise.
Dans ce livre, un des sujets principaux est la guerre et on sent que
Meg Rosoff essaie de nous faire comprendre que c'est souvent dans des conditions inhumaines que nos vrais instincts sont dévoilés. On ressent par ce roman des tas d'émotions comme la peur, la joie, la colère, la haine, le dégout... et ça, l'auteur sait parfaitement le transmettre, ce qui donne tout son charme au récit. L'histoire est divisée en deux parties, bien que la première soit bien plus longue que la seconde. En premier on suit Daisy dans son voyage chez ses cousins et pendant la guerre. Puis des années plus tard, après la fin de la guerre.
À la fin de ce roman, j'ai senti cette sensation, qui me prend au coeur et qui me rend triste sans aucune raison, et j'ai su que je venais de finir un vrai coup de coeur.