Chronique du tueur de roi, tome 2.2 : La peur du sage

Ce tome m'a à moitié plu, notamment car la 1ère moitié ne m'a pas fait vibrer comme cette série m'a fait vibrer et voyager jusqu'ici. Heureusement, la 2ème partie était bien meilleure et intéressante à mes yeux.

La 1ère partie était donc trop longue et je me dis que cette sensation aurait sûrement été exacerbée sans le découpage fait par Bragelonne pour la version fr (sûrement le seul point positif d'ailleurs…). Les personnages étaient difficiles à saisir, même si l'un d'entre eux a permis d'ouvrir la 2nde moitié du livre, beaucoup plus riche, à la hauteur du talent de Rothfuss à mes yeux. le passage au royaume des Faë m'a carrément laissée de marbre : je n'avais aucune envie de lire une ambiance comme celle-ci, j'avais envie d'aventures et de surprises, de magie et de tension… surtout après la scène magistrale qu'on a eu au début du tome, où Kvothe montre une part de lui-même qui ressemble aux descriptions indiquées en 4ème de couv. Alors, certes, on en a eu de la magie, mais les badinages, les lignes et lignes incessantes sur le charme, la beauté, le charisme, le sex-appeal de Felurian ont fini par me lasser… Je l'ai presque vécu comme des moments de fan-service, c'est pour dire.

Fort heureusement est venue la 2nde partie, avec la découverte du pays Adem, de sa culture, de son peuple, son histoire, ses règles… C'était passionnant, vraiment. On sent un beau travail de sociologie, d'anthropologie, de linguistique, de philosophie… J'ai adoré, car on avait affaire à un Kvothe beaucoup plus maître de lui-même, à des personnages spontanés et dynamiques, des questionnements intelligents et une écriture aussi vivante qu'immersive. Bref, du Rothfuss comme j'aime, que j'ai trouvé dans la lignée des tomes précédents. Puis ce tome a beaucoup plus mis en avant les défauts de Kvothe et ça fait du bien. Son impression d'être marquant, attachant, d'être un génie que rien ou presque n'arrête… c'était agréable de le voir se faire remettre en place, surtout avec les Adem. Sa capacité à toujours s'en sortir aurait pu être très lassante, mais est finalement venu le temps de la remise en question et des échecs. Des épreuves morales aussi, et la scène de la troupe Ruh était saisissante, importante.

Les conflits géopolitiques reviennent vers les 3/4 du tome, mais brièvement : c'est l'heure pour Kvothe de rentrer, de retrouver ses proches, de retourner à l'Université. Ce retour m'a fait aussi de bien qu'à lui, car nos figures familières commençaient à manquer. Denna m'a semblé un peu plus accessible, c'était plaisant de la voir, et les parallèles qu'a fait l'auteur avec l'histoire de Kvothe l'ont aussi rendue plus compréhensible. Les personnages secondaires sont toujours marquants (Elodin, the best) et l'auteur a su instaurer un réel suspens angoissant avec les interludes au présent. le T3 risque d'être lui aussi conséquent…
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Après avoir très apprécié la première partie du jour 2, je me suis lancé dans la foulée sur la partie 2. Même si lire les deux parties à la suite représente un bon gros pavé de 1200 pages, je pense que c'est utile d'enchaîner car dans ce tome on replonge directement dans l'intrigue...

Je retire une étoile par rapport à mon 5/5 de la partie 1 car j'ai trouvé quelques longueurs sans grands intérêts même si l'histoire et le monde créés sont parfaits. On s'y sent bien en tant que lecteur. La plume de l'auteur est un atout indéniable dans ce plaisir de lecture.

Malgré quelques passages inutilement allongés, une telle ossature, avec de nombreux personnages et leurs différentes coutumes accompagnés de nombreuses énigmes dans un monde aussi riche, laisse présager une suite magistrale.

Mais pas en série TV...

Une première partie de second tome haute en couleurs. Je me demande toutefois ce que quelqu'un (n'ayant pas lu le livre bien sûr) viendrait faire par ici... Si vous n'avez pas envie de connaître la suite des aventures de Kvothe... Je ne peux malheureusement plus rien pour vous hormis vous demandez ce que vous n'avez pas aimé et vous encourager à laisser une chance à l'auteur....
maintenant, si vous n'avez pas encore lu le nom du vent, ne perdez pas une minute de plus, courez à la première librairie/bibliothèque que vous trouvez et plongez dans ce merveilleux univers...

Le roman est très bien écrit et il s'y passe beaucoup de choses. En fait cette deuxième partie de la peur du sage se rapproche davantage d'un roman de fantasy "classique" que le précédent volume avec un héros qui voyage dans des contrées lointaines, découvre des peuples étranges, leurs coutumes, leurs langues, leurs croyances. Il apprend beaucoup de ses rencontres, remporte des artefacts plus ou moins magiques qui lui serviront pour la suite de ses aventures, etc.C'est donc un roman d'apprentissage, avec des situations très variées, de l'action, etc, mais je l'ai quand même trouvé très long, trop long même. Au point que j'ai interrompu ma lecture le temps de lire Mensonge d'une nuit d'été et Une audacieuse imposture, deux romans qui ne peuvent prétendre surpasser La peur du sage, loin de là, mais qui m'ont quand même permis de me changer les idées agréablement à un moment où je me demandais si j'allais terminer le roman de Patrick Rothfuss.En effet, l'auteur est dans son monde et il se perd parfois dans les détails au point que j'ai eu l'impression par moment de lire un traité d'ethnologie. Je ne nie pas le travail de Patrick Rothfuss, sa créativité, etc, mais il veut en dire trop et j'ai trouvé que cela nuisait au récit.

Cette seconde partie démarrait bien, on voit enfin Kvothe sortir de son université pour se frotter au monde extérieure mais ce fut de courte durée puisque le voilà déjà revenu, après seulement trois nouvelles intrigues qui n'ont pas fait beaucoup avancées l'histoire. J'espère que le dernier tome nous apportera toutes les réponses même si je me demande comment l'auteur va réussir à répondre à tous ses mystères.

Seconde partie d'un roman coupé en deux pour des raisons éditoriales (roman en VO trop imposant d'après Bragelonne). On retrouve Kvothe où on l'avait laissé à la fin de la première partie de ce deuxième tome. Il vient d'être missionné par le Maer Alveron pour chasser les brigands qui sévissent dans l'Eld. Avec ses équipiers (Marten, Dedan, Hespe et l'Adem Tempi), il va réussir à mettre ces derniers en déroute. le voyage se poursuit par la rencontre, au coeur de l'Eld et du pays des Faes, de la fée Felurian, une bombe sexuelle à moitié nymphomane. Là-bas, Kvothe découvre la volupté mais doit faire preuve de toutes ses facultés intellectuelles pour ne pas succomber aux désirs toujours plus ardents de Felurian, tel Ulysse face aux sirènes. Kvothe y rencontre aussi Cthaeh, un monstre végétal mauvais qui connaît l'avenir. Selon la légende, toute personne qui le rencontre est vouée à un avenir obscur. Felurian va le laisser partir, exceptionnellement (grâce à une ruse poétique de notre héros), lui offrant au passage un shaed, une cape invisible pour le protéger). Après cela, Kvothe suit Tempi en Ademre, nation aux coutumes exotiques, où il va suivre une formation poussée de Kata, art martial). Il y gagne une épée adem. Il rejoint ensuite Severen où il retrouve le Maer, puis il retourne à l'Université où il retrouve les autres étudiants et ses professeurs. A la fin de cette deuxième journée, à l'époque du narrateur, on est intrigué par la tournure que prennent les pensées de nos trois protagonistes Kvothe, Chroniqueur et surtout Bast.
Un très bon roman, qui se lit très facilement. Rothfuss a vraiment le don pour nous emmener dans ses histoires. Et comme il a la bonne idée de faire voyager son héros, on ne s'ennuie pas une seconde (à part peut-être avec Felurian, où il ne passe pas grand-chose). Une dose d'exotisme bienvenue avec les Adem. L'action est au rendez-vous mais il est vrai que le fond de l'histoire n'avance pas vraiment. On veut en connaître davantage sur les Chandrians et les Amyrs, mais de ce point de vue-là, on n'en apprend que peu. le Maer semblait prêt à nous en révéler un peu, et puis, à cause de sa femme, rien. C'est quand même un peu frustrant …

Que dire, que dire ? “The wise man's fear” m'a empêchée de dormir et m'a fait rater ma station de métro plus d'une fois ; c'est un bon début. Je l'ai aimé presque autant que le tome 1, « le nom du vent », même si l'intrigue m'a semblé un peu plus « fouillis ».Si je mets de côté 30 pages vraiment ennuyeuses (sur un bon millier ça ne fait pas tant que ça), je suis restée captivée. J'espère que le tome 3 sera à la hauteur !

Suite et fin du deuxième volet des Chroniques du Tueur de Roi, converties en deux tomes dont cette partie constitue la conclusion, La Peur du sage 2 s'avère aussi différent que complémentaire de son prédécesseur. Et à fortiori du premier opus. La division (controversée) de l'oeuvre par l'éditeur français Bragelonne a été intelligemment située, à mon humble avis. Pile au moment où de toutes nouvelles contrées et de nouveaux rebondissements allaient pointer le bout de leur nez...
Kvothe se retrouve doublement hors de sa zone de confort, lancé dans un voyage à plusieurs escales où le passé (plus ou moins lointain) sera au croisement (en embuscade ?) de l'avenir. Avec les deux ouvrages précédents, il était admis que Patrick Rothfuss n'aimait rien tant que bousculer son macrocosme au moment où le lecteur baissait sa garde. Il va se permettre de le faire ici à plusieurs reprises sans pour autant transformer cette malice en gimmick puéril. Les détours imprévus auront toujours une signification parfois insoupçonnée sur le récit de son héros, et se relieront habilement avec les grands thèmes développées depuis le tout premier manuscrit.
Il serait ardu de rentrer dans les détails sans révéler de gros pans de son intrigue, donc restons-en à l'essentiel. Comme le laissait imaginer le dernier quart du précédent volet, cette seconde moitié sera placée sous le signe de l'émancipation et du dépaysement. Les protagonistes les plus importants seront composés quasi-intégralement de nouveaux-venus, et certains retournements de situation laissent béat. L'air de rien, Rothfuss continue d'étendre significativement ces Quatre Coins de la civilisation, excite l'imaginaire avec de nombreuses zones jusque-là inexplorées, et prend de court avec plusieurs passages féroces. le tout en conservant ce soupçon d'humour sarcastique qui embellit les glorieuses pages des deux précédents volumes.
Les changements de ton ou d'environnement offre un rythme très soutenu, ponctué de trouvailles succulentes (le personnages du Ctaeh, Vashet, la ville de Haert,...). le livre s'achève avec l'impression d'une multitude de chemins possibles pour le prochain et dernier tome des aventures de Kvothe. Restent à savoir lesquels va emprunter Rothfuss. Je ne serai pas surpris qu'il soit également divisé en 2 s'il est aussi conséquent que celui-ci. Peu de chances que toutes les questions laissées en suspens trouvent leur réponses, le but de l'auteur n'est pas de restreindre les rêveries et interprétations de son auditoire. Mais plutôt de l'inviter à réfléchir sur la manière de s'en imprégner et de les partager. La seule frustration rencontrée dans le lecture de ce tome-ci est que la partie consacrée au présent (Kvothe contant son histoire au Chroniqueur en compagnie de son élève Bast) ne semble pas dessiner une évolution notable. Ce qui au bout de trois livres peut paraître longuet, bien que la conclusion pourrait bien réserver une place plus importante à cette temporalité.

Quelle déception! Autant le premier volume était très intéressant autant la deuxième partie et surtout ce troisième livre est frustrant. D'une part beaucoup de longueurs, l'auteur semble se regarder écrire quand il décrit l'épisode avec la fae et dans le village des femmes. J'ai simplement passé très vite ces passages. Je pense qu'il y aurait eu mieux à faire que se perdre dans de telles descriptions surtout quand on sait que la fin est encore en attente. Je lirais malgré tout la fin, si elle est publiée un jour, car le personnage reste attachant. Si vous êtes intéressé pour en savoir plus sur l'intrigue et les tenants et aboutissants de l'histoire (chaudurians et autres) passez votre chemin, ces livres ne livrent rien.

je me dirais que deux mots mais waouh. j'ai tout d'abord été déçu par le tome précédent mais la deuxième partie est très riche en univers en découvertes en émotion. cela contraste vraiment des premières tome avec beaucoup d'actions de l'émerveillement et on avance un tout petit peu dans la quête principale. toujours quelques frustrations dans les décisions de Kvothe mais plus humain. Bon... va falloir quitter cet univers avant le prochain tome snif