Chronique du tueur de roi, tome 2.2 : La peur du sage

J'ai pris un grand plaisir à retrouver Kvothe et le récit de son histoire que Chroniqueur va prendre soin de retranscrire. Dans ce tome, on va le suivre à nouveau à travers ses aventures mais cette fois-ci, il va nous entraîner avec ses compagnons sur les routes afin de mener à bien la mission que le Maer lui a confié. Kvothe va devenir une légende et il va nous faire découvrir de quelle manière sa réputation s'est accrue à ce point.

Quand j'ai commencé ce tome, j'avais vraiment l'impression de partir en voyage, on est loin de l'université, loin des rythmes scolaires qu'il y avait dans le second tome mais Kvothe ne s'arrête jamais d'apprendre, quelque soit la difficulté de la tâche, il s'applique toujours et persévère jusqu'à maîtriser suffisamment ce qu'il à commencé.

C'est un trait de caractère que j'ai toujours aimé chez ce personnage et malgré le fait qu'il soit très jeune, on le voit évoluer mentalement, il va acquérir tout au long de sa mission de nouvelles connaissances, qui vont donner du poids au personnages, plus de mystère aussi pour son entourage le menant tout simplement à ce que son histoire soit contée à travers les villes.

Kvothe nous entraîne dans des scènes de combat qu'il maîtrise à sa manière, là où ses compagnons se battront avec des armes et toute leur expérience des combats, Kvothe lui va nous faire une démonstration de ses talents, assez surprenant je dois dire. Une démonstration qui va marquer les esprits et faire de lui le sujet de discussion dont toutes les villes vont entendre parler.

J'attendais tellement ce moment, tellement de le voir évoluer que lorsque c'est arrivé j'ai été encore une fois séduite par ces passages. Ça rend le personnage de Kvothe plus intéressant et plus mystérieux, ça donne de la profondeur au personnage et on voit enfin ce qu'on attendait, son potentiel nous explosé à la figure. J'ai complètement adoré. le voir se battre à sa manière a quelque chose d'impressionnant et en même temps qui fait froid dans le dos. C'était tout simplement parfait.

Plus on avance dans son récit et moins on a envie que ça se termine, alors quand on arrive à la fin de son histoire et qu'on bascule dans le présent, on a une surprise de taille, quelque chose qu'on a pas du tout vu venir et qui va nous tenir en haleine. Et c'est la que la frustration vient parce qu'on a pas la suite et qu'on ne sait pas quand elle sortira.
Mais à la fin de l'histoire de ce tome, je suis restée sans voix, la fin m'a prise par surprise, rien ne m'avez à ce qui allait arrivé et j'ai tellement envie de savoir la suite
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Ca se confirme, Rothfuss est un conteur de génie. "Le Nom du Vent" avait été une découverte absolument géniale et même plus, un ras de marée. "La Peur du Sage" s'inscrit dans la même lignée. J'y ai tout aimé.

Dans cette suite Kvothe va devoir s'éloigner de l'Université et entamer un voyage qui bien qu'il ne l'ai pas voulu au départ aura beaucoup d'incidences sur lui. C'est clairement un parcours initiatique comme dans le précédent opus et j'aime ça, j'adore ça.

Voir l'évolution de Kvothe, le suivre dans ses aventures, ses apprentissages, au gré de ses rencontres est un contentement sans équivoque et à vrai dire même si j'ai aimé beaucoup de livres au cours de ma vie je ne me rappelle pas avoir éprouvé pour un seul d'entre eux ce plaisir jubilatoire que me procure "Chronique du Tueur de Roi".

Découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux personnages a été un bel enrichissement bien que ce soit fictif. Kvothe évolue dans de nouveaux environnements mais progresse, grandit également lui-même et je me sens évoluer avec lui parceque Rothfuss a ce don incroyable de m'embarquer dans son histoire.

Certes, certains passages - je pense plus particulièrement à celui où Kvothe se retrouve en territoire fae - peuvent paraître longs, voir ennuyeux pour le lecteur, mais en ce qui me concerne je ne l'ai pas ressenti de cette façon et je juge que cette impression de lenteur est nécessaire ; le temps ne passant pas de la même façon chez les faes que chez les humains. Je ne vais donc pas pointer ce point comme un défaut d'autant plus que sur les 1196 pages de "la Peur du Sage", c'est le seul moment où j'ai ressenti cette baisse de rythme.

Les interludes, courts passages de retour au présent, quant à eux, me plaisent toujours autant. Ils permettent de constater les différences notables de personnalité entre Kvothe et Kote qui ne sont pourtant qu'une seule et même personne. Kote a cette sagesse et ce recul que Kvothe ne possède pas, ça permet parfois de faire tampon avec la personnalité très vive de l'adolescent. Et puis ça m'incite à me poser bien des questions sur le pourquoi de ces différences entre le Kvothe du passé et celui du présent.

Bref, j'aime et plus encore j'adore. Aux lecteurs qui n'auraient pas encore eu le plaisir de découvrir "Chronique du Tueur de Roi", lancez-vous ! Quant à moi je vais allez pleurer dans un coin et me languir du prochain tome de la série.

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Seconde partie d'un même roman, il est normal de retrouver la même qualité dans celui-ci que dans le précédent tome. On suit donc toujours Kvothe à travers ses périples, toujours plus loin dans les terres, à la rencontre du danger, de nouveaux peuples, de coutumes étranges mais aussi de l'amour et de l'amitié.


Une aventure palpitante, pleine de rebondissements, de magie et d'imagination. Dur de lâcher ce roman une fois commencé. La richesse de cet univers reste incroyable et l'intrigue tout comme les personnages renforcent cette impression de lire une pépite du genre. Aucune déception en vue pour l'instant. Patrick Rothfuss est devenu assurément un Grand de la fantasy.

L'auteur excelle dans l'art de nous faire bouillir d'impatience : après avoir longuement retardé la sortie du deuxième tome, c'est au tour de l'éditeur, Bragelonne, d'attenter à notre attente enfiévrée avec la décision de scinder ce meme tome en deux parties, dont la publication diffère de quelques mois. Après diverses péripétie et par manque de temps, je n'ai pu obtenir le précieux troisième tome que la semaine dernière ; il ne m'aura fallu que trois jours pour le dévorer et le replacer aux cotés des deux autres !

Débutons par la couverture : du meme style que les précédents, le livre présente un personnage unique, dessiné de dos, et qui ne semble toujours pas près à dévoiler son visage véritable...Les tons vert sombre utilisés siéent parfaitement au contenu et à l'environnement dans lequel le héros évolue dans cet épisode.

L'intrigue se poursuit selon la meme trame narrative que les deux autres tomes : deux récits s'alternent, à savoir celui d'un aubergiste cachant son identité, qui dévoile l'authentique histoire de sa vie à Chroniqueur, sorte de biographe médiéval. Ce récit constitue la seconde trame du livre. Les deux histoires décalées temporellement s'enchevetrent et soutiennent agréablement un rythme dans la narration.

Ainsi, aucun changement notable ne prend place par rapport aux tomes précédents. On pourrait s'attendre à ce que l'intéret pour l'histoire retombe, mais il n'en est rien : l'imagination de l'auteur est telle que l'on reste fasciné par la richesse du texte et des évènements qui s'y passent. Meme l'absence de réponses aux mystères jusqu'alors soulevés ne réussit à plomber la qualité de la saga.

Toujours un véritable plaisir de lecture, renouvelant de manière brillante le genre de la fantasy qui présente souvent de trop nombreuses récurrences. Un classique destiné à tout amateur de ce genre !

Ce que j'apprécie le plus dans Chronique du tueur de roi, c'est sans aucun doute le fait que nous entrons réellement dans le quotidien du protagoniste. Patrick Rothfuss aime et prend le temps de raconter. C'est avec une facilité déconcertante qu'il nous emmène dans son univers. On veut savoir, on tourne les pages, l'immersion est totale. A mes yeux, Patrick Rothfuss a un véritable talent de conteur. Il tisse une histoire vibrante en incluant les codes de la fantasy pure et dure dans une très bonne structure narrative.
(chronique complète sur le blog)
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Seconde moitié du deuxième tiers (sisi, il faut suivre !) des aventures de Kvothe.

Probablement le tome le plus intéressant et le plus varié. Je ne me souvient plus exactement où est la coupure entre la partie 1 et partie 2 mais peu importante. Au programme de ce tome : des intrigues de cour, une traque dans la forêt, la magie des Fayes, l'étrangeté des Ademmes, et l'université. Des ambiances très différentes, un tome bien plus varié que les précédent, bien mieux rythmé et plus prenant.

Excellent !

Que dire qui n'a pas été dit ? Qu'on pourrait monter une équipe sauvage : on kidnapperait Patrick Rothfuss et on l'attacherait à son bureau jusqu'à ce qu'il nous ait pondu la fin de l'histoire de Kvothe. Il serait nourri et abreuvé à la page... J'attends les suggestions des participants :)

En 3 mots : coup de coeur ❤
On retrouve Kvothe où on l'avait laissé à la fin de la partie 1 : chef d'une petite bande mercenaires, mandaté par le Maer du Vintas pour arrêter les bandits qui attaquent ses collecteurs d'impôts.
Ca commence sur les chapeaux de roues et j'ai adoré les nouvelles contrées que Kvothe traverse dans cette seconde partie. C'est plus dynamique que la 1ere partie qui était principalement axée sur les manigances de cour. Kvothe avait montré son ingéniosité mais rien qui permette vraiment de faire de lui une légende connue de tous. Alors que dans cette 2ème partie, on a vraiment l'impression qu'on plonge dans un vrai livre d'aventures digne des plus grands héros.
Kvothe continue ses pérégrinations aux 4 coins de l'univers et rencontre plein de personnages très différents avec leurs coutumes et leur croyances : forêt de l'Eld, pays des fées, pays Ademre, campagne du Vintas, etc. L'univers est toujours aussi riche et fouillé, plein de poésie, de magie, de merveilleux, de légendes et aussi de profondeur.
Par petites touches, Kvothe progresse dans sa quête des Chandrians et les trouvailles de ce livre sont vraiment originales. D'ailleurs pour ceux qui l'ont lu et qui sont intéressés, j'aimerais bien vos avis sur comment vous interprétez le titre "La Peur du Sage". Pour moi, ca fait référence à plusieurs aspects traités dans ce livre. Je pense notamment à cette citation de la morale de la légende Ademre "J'ai gagné le seul duel que j'aie jamais perdu". Vous avez 3h.
Toujours aussi curieux et élève rapide, il va apprendre beaucoup au cours de ses voyages, notamment une chose qu'on attendait depuis longtemps : l'art de devenir un combattant hors pair (et aussi l'art de devenir un amant hors pair… haha). Il n'abandonne pas la magie pour autant. Ses voyages vont d'ailleurs l'aider à mettre en pratique ce qu'il a appris à l'Université et à invoquer consciemment le Nom du Vent (et d'autres noms aussi). Et là, on commence clairement à voir la légende du personnage qui se forme.
J'aime aussi énormément les nouveaux personnages secondaires comme Marten, Tempi ou Vashet mais c'est aussi avec plaisir qu'on retrouve les anciens comme Elodin, Bast et Devi, qui continuent à nous surprendre. Une chose que j'aime dans cet univers c'est le bon équilibre entre l'importance des personnages masculins et féminins et que chacun soit si crédible. Ils ont tous leurs qualités et leurs défauts, personne n'est parfait. Ils sont tous faillibles. Ceux qui sont dotés de très gros points forts sont aussi affublés de points faibles agaçants, ce qui évite de tomber dans le piège du cliché. Kvothe n'est pas en reste : il est extrêmement doué dans de nombreux domaines (magie, musique, discours, etc.) mais cela le rend prétentieux et égocentrique. Ce qui est assez rare dans un roman d'héroic Fantasy et moi j'adore cette « imperfection ».
Une saga que je ne peux que recommander. Un must have de la Fantasy qui a su extraire le meilleur du genre et le concentrer. Maintenant je rejoins le club des frustrés qui vont devoir attendre l'hypothétique sortie du dernier tome clôturant cette merveilleuse trilogie (en VO en tout cas).

J'ai enchaîné directement les deux tomes de la seconde partie, trouvant qu'il était bien plus intéressant de les lire d'un seul trait que séparés. Même si je suppose que l'éditeur a découpé les deux livres pour les rendre plus accessibles, j'aurais préféré qu'il ne s'agisse que d'un seul tome. Mais passons sur ce détail pratique. J'ai adoré les deux premiers tomes, un tout petit peu moins le troisième, et pour une raison plutôt simple qui s'est néanmoins résolue dans les derniers chapitres. J'ai trouvé, dans cette partie, que les aventures s'enchaînaient les unes après les autres sans jamais vraiment se conclure, ce que j'ai trouvé un peu dérangeant. J'avais la sensation que l'histoire partait de plus en plus loin, effectuait de plus en plus de circonvolutions et que ces dernières n'étaient jamais résolues. Peut-être ai-je été influencée par ma profonde envie de savoir comment les épopées allaient se terminer tout en sachant que le dernier tome n'est toujours pas publié. Ce sentiment a tout de même été contrebalancé par une attention plus particulière à quelque chose que j'avais moins remarqué dans les volumes précédents : les histoires. J'ai adoré lire une multitude d'histoires intégrées dans la trame de l'histoire principale (au coin du feu, avec des personnages centraux, je fais de mon mieux pour ne rien dévoiler). J'ai réalisé, encore plus qu'avec les autres tomes, à quel point le travail d'écriture était un travail de Titan, une réalisation extraordinaire, d'une beauté à couper le souffle, comme Felurian. L'histoire est géniale, les personnages profondément attachants, tout est solide, se tient, mais au-delà de ces avantages et réussites (considérables, ne pensons en aucun cas que je dénigre tous ces aspects qui sont essentiels) il y a une chose que j'ai peu souvent lue : un tel travail dans l'écriture. Patrick Rothfuss vient désormais se classer, avec Ursula K. le Guin et quelques autres, dans ma petite sélection de génie de la plume... Bref, foncez pour lire ce dernier tome (ou, si vous en avez la force, faites-le durer très longtemps, dans l'espoir que la troisième journée soit publiée cette année, ou l'année à venir...) !

Seconde partie aussi grandiose sinon plus que la première..; nouvelles découvertes, nouvelles révélations, nouvelles questions... les clef sont semées, ou plutôt non nous connaissons les serrure et les coffre, mais le clef nous manque... l'auteur nous offre largement matière à réfléchir échafauder imaginer.
Kvothe gagne un peu en maturité, quoiqu'il n'agisse pas toujours de manière... héroïque? et est honnête dans ses erreurs. Cet aspect humain qui porte une légère ombre sur son aura ne fait que le rendre plus attachant.

Point particulier pour "l'oracle"... notre curiosité est plus que piquée. Peut-on échapper à un destin que quelqu'un non content de l'avoir prédit l'a également choisit...?

Enfin bref je me perds, je ne saurais vraiment expliquer à ceux qui ne connaissent pas cette série combien cet ouvrage est remarquable, et ceux qui la connaissent n'ont nul besoin de mes mots.

Mon seul regret: le tome 3 qui ne semble décidément pas vouloir arriver.