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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Six mois après son accouchement, une femme se retrouve en dépression post-partum. Elle part en cure à la montagne, près d'un lac, afin de se reposer.
Pour fuir les autres résidents, elle décide de skier sur des pistes dangereuses, même si son niveau est plutôt faible. Mais elle apprécie le ski, l'air vif de la montagne l'enivre.
Puis, elle rencontre par hasard un homme. Elle tombe tout de suite sous son charme alors qu'il l'aide à se relever suite à une chute sévère.
C'est l'histoire de la naissance puis de la prise de pouvoir du désir sur le corps et l'esprit d'une femme anonyme. Rentrée à Paris, elle continue de lui envoyer tous les jours des messages. Ils échangent des textos de plus en plus enflammés. Elle passe ses nuits et son temps libre à se caresser en pensant à lui. Tout est tourné vers lui, son corps ne veut que lui et son envie prend des allures de monstre tentaculaire tapi au creux de son ventre.
Les chairs impatientes est plutôt dans l'air du temps. Il semblerait qu'il y ait une veine autour du thème du désir féminin, entravé par le rôle de mère et la maternité.
J'ai un peu pensé à "l'homme que je ne devais pas aimer" de Agathe Ruga que j'ai préféré et dans une moindre mesure au très beau "tenir jusqu'à l'aube" de Carole Fives.
Malheureusement, ce texte tourne en rond malgré sa brièveté. J'ai trouvé dommage que l'on ait que le point de vue de la narratrice. On ne comprend pas bien pourquoi elle est toujours seul et son mari, Antoine, seule personne nommée, est inconsistant.
Le style ciselé de Marion Roucheux est plutôt intéressant mais ne laisse que trop peu de place à la respiration. J'imagine que c'est souhaité, le temps du présent collant au mieux à l'urgence du désir. Quelques invraisemblances aussi, leur rencontre arrive vraiment comme par magie et elle skie toujours alors qu'elle est blessée (?).
Je note quelques jolis passages descriptifs autour de la nature et du lac et une scène marquante, trop peu développée, avec un animal.
Bref, je passe à côté... Une belle plume ne suffit pas. J'aurais aimé plus de recul, sortir un peu de sa tête (j'adore pourtant les romans psychologiques) et un scénario un peu plus lourd.
Je ne regrette pas ma lecture, j'ai lu ce court roman en une journée non sans déplaisir, mais il sera vite oublié.
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