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EAN : 978B06XDPJJFL
pierre lafitte (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Les Peintres Illustres No. 42
P. de CHAMPAIGNE (1602-1674)
Huit reproductions fac-simule en couleurs
Publies sous la direction de M. Henry Roujon
de l'Académie Française
Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts

- Paris -
Pierre Lafitte et Cie.
Éditeurs
90 Avenue des Champs-Élysées
19--

114 pp.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En 1648, il avait été nommé membre de l'Académie de peinture qui venait de se fonder, récompense légitime de tous les grands travaux qu'il avait exécutés pour la Cour, les palais et les églises. Cette distinction ne suscita en lui aucun orgueil; il l'accepta simplement, comme une marque de la satisfaction royale. Insensible à toutes les vanités terrestres, il ne cherche plus ni la gloire ni la fortune. Il jouit d'une large aisance, mais il n'en use pas pour accroître son luxe. L'argent qu'il gagne avec son pinceau, il le répand en abondantes aumônes et Port-Royal bénéficie fréquemment de ses largesses. En 1659, il lui fait don des deux petits domaines de Videlles et de Mondeville, provenant de la succession de sa femme, et qui représentent sans doute la dot de sœur Catherine de Sainte-Suzanne.
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Richelieu, connaisseur en hommes, estimait profondément le noble caractère et le talent de Champaigne. Il résolut de se l'attacher.
Champaigne ajouta à ses autres titres celui de peintre de M. le Cardinal. Trop respectueux pour refuser, l'artiste assuma la charge des embellissements que le tout puissant ministre voulait effectuer dans ses résidences du Petit- Luxembourg, de Rueil, de Bois-le-Vicomte, de Richelieu et enfin du fastueux Palais-Cardinal, devenu aujourd'hui le Palais-Royal. Cependant, Champaigne, qui n'oubliait pas la reine-mère, sa première protectrice, accepta sans enthousiasme et presque avec répugnance de servir Richelieu. Il mettait aussi peu d'empressement que possible à le satisfaire et son humeur n'échappait pas à la clairvoyance du cardinal qui, cependant, ne s'en froissait pas, et affectait au contraire de lui donner publiquement des marques très flatteuses de son estime.
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On a prétendu que les relations de Philippe de Champaigne avec Port-Royal dataient de 1626 et l'on en donne comme preuve son portrait de Jansénius, évêque d'Ypres et fondateur de l'ordre, qui vint à Paris à cette date. Mais il est aujourd'hui à peu près démontré que ce portrait ne fut pas peint, en 1826, d'après nature, mais bien plus tard sur des moulages en plâtre ou en cire. Il est plus vraisemblable d'admettre qu'il fut attiré vers les solitaires de la célèbre abbaye par la crise sentimentale qu'il traversa. D'ailleurs, vers cette même époque, il met ses deux filles en pension chez les religieuses de Port-Royal et tout semble indiquer que ce fut là l'origine de son intimité avec les membres de cet ordre.
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La reine-mère partie, ce fut Gaston d'Orléans, frère du roi, qui devient propriétaire du Luxembourg. Les travaux se poursuivirent, mais avec moins de régularité, jusqu'en 1635, car Louis XIII était parcimonieux, et aimant peu son frère, donnait peu volontiers pour embellir la demeure de son turbulent cadet. Néanmoins, Philippe de Champaigne conserva la faveur de la cour; il l'accrut même puisqu'il troqua son titre de peintre de la reine-mère contre celui de peintre du roi. Il conserva en outre son logement au Luxembourg.
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La vie de Philippe de Champaigne fut constamment celle d'un homme probe, honnête, alliant la dignité d'une existence exemplaire à la sincérité d'un art plein de noblesse. Cette beauté morale transparaît dans les portraits que le peintre a laissés de lui-même. Son visage régulier, un peu sévère, indique la réflexion et l'habitude des pensées austères; le regard franc, légèrement scrutateur, dénote la droiture et aussi l'observation profonde qu'il appliqua toujours dans l'exécution de ses portraits.
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