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sur 1272 notes
Le préambule est ambitieux : "Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur." J.-J. Rousseau est bien le premier à s'être lancé dans une telle aventure : avant lui, le moi était "haïssable", pour reprendre les mots de Pascal.
A-t-il dit toute la vérité, rien que la vérité ? Est-ce, d'ailleurs, possible ?
On retiendra les épisodes les plus marquants : la fessée, le peigne cassé et, bien sûr, la rencontre avec Mme de Warens.
Rousseau n'est pas que philosophe. Il a une très belle plume.
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Ne peut-on mettre 6*?
Une simple citation résume presque ce chef d'oeuvre: Comme disait l'excellent Montherlant: Pourquoi écrirait-on des romans si ce n'est pour montrer les adultes tels qu'ils sont(et tels que les voient les enfants) c'est à dire arbitraires et incompréhensibles.
J'ai bien aimé le clin d'oeil à Montaigne et ses essais, pour lequel Rousseau dit qu'il ne s'est affublé que de défauts agréables, j'en conviens.
Tout y est, c'est bien simple un cocktail qui aurait du le placer en tête des ventes pour des siècles des siècles: Amour, gloire et beauté...
L'auteur est objectif, et surtout une leçon sur les moeurs de l'époque en Europe, d'un naturel terre à terre, on ne me fera pas croire que cela se passe différemment de nos jours, ouvrons les yeux avant les urnes, c'est capitale!
Ami(e)s lecteur(trice)s, un conseil: Lisez le...!
A bientôt cher Monsieur...
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C'était horrible à lire, l'auteur se pose constamment en victime mais ne se remet jamais en question, il a un égo surdimensionné et c'est très désagréable à lire. Je note aussi que l'écriture est en deçà de la qualité que j'espère trouver dans un classique, vraiment, je ne comprends pas l'engouement de certains professeurs qu'il y a autour de ce livre. C'est une autobiographie pas franchement passionnante à lire, il ne se passe jamais rien d'intéressant à mon goût. Il ne reflète même pas l'époque à laquelle il a été écrit, c'est creux, et vide de sens pour un lecteur contemporain. J'ai détesté en tout point.
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Même si je suis un peu sceptique sur la philosophie de l'auteur et un peu dubitatif sur la véracité de tous les faits qu'il décrit, je dois reconnaître que son style est incroyablement beau, et dire que c'est un autodidacte. J'ai d'ailleurs appris que notre cher JJ a toujours mis à la première place de ses goûts la musique et la composition, qu'il place même devant la philosophie. L'incipit est légendaire.
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Ma connaissance de ce philosophe se limitait à son ''Discours sur la science et les arts'', et quelques unes de ses notions sur le désir. J'ai beaucoup aimé son ''Discours sur la science et les arts'', c'est ça et d'avoir lu ''Les mémoires d'outre-tombe'' De Chateaubriand il y a quelques années qui m'ont donnés envie d'en savoir plus sur ce philosophe. Donc quoi de mieux que ses confessions, ou Rousseau se dépeint ''dans toute sa vérité .'' Il nous offre une autobiographie classique dans son déroulement, depuis une rapide partie sur la rencontre des ses parents, jusqu'à sa vieillesse. Une autobiographie où il n'hésite en effet pas à montrer ses mauvais cotés, ses mauvaises actions, en plus des bonnes. Un document très intéressant sur l'intimité d'un des plus grands philosophes des Lumières, qui était certes loin d'être parfait, dont une certaine opinion de lui-même, mais qui avait, la plupart du temps, le courage des ses opinions, dont la majorité était à contre-courant. Et on voit à travers cette oeuvre qu'oser prôner des idées à l'encontre de la pensée générale des Lumières pouvait s'avérer risqué. A noter cependant que l'on a là évidement que le point de vue de Rousseau, il lui est arrivé dans ses souvenirs de s'être trompé (volontairement ou non) et qu'il a toujours été enclin à une certaine paranoïa qui n'a fait que s'accentuer avec l'âge. Ses descriptions de faits ainsi que ses jugements sur certaines personnes sont donc, parfois, à prendre avec des pincettes. Les passages dans la 2ème partie du livre où il tient absolument à se justifier sur certains évènements par l'apport de lettres écrites ou reçues m'ont parut un peu lourds. Mais ça en dit également beaucoup sur son caractère.
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Il m'a énervée Jean-Jacques. Déjà car ce soir où je devais préparer mon exposé sur Rousseau et les femmes en classe de première, il y avait un concert des Backstreet Boys sur MTV, et en direct, et que Everybody et leurs déguisements de vampires en soldes chez Lidl ont été mon premier émoustillement. Je reprends, pardon.
Le type qui a eu le toupet d'écrire un bouquin sur l'éducation en ne s'occupant pas des siens s'écoute écrire, s'écoute penser, en jouit trop souvent, mais il le fait avec une telle vérité que, ce soir-là, j'étais presque heureuse de dire à Mme Courtois, ma professeure de français en Géorgie (oui, j'ai appris Molière à Tbilissi, et en VO pour moi) à quel point je méprisais la façon dont il les considérait, sa faiblesse. Et oublier les Backstreet Boys.
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Je n'en veux plus parmi mes livres. Comment dois-je faire ?
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J'ai aimé retrouver la vie de cet auteur. le projet autobiographique est intéressant. Rousseau tente d'expliquer ce qu'il est en essayant de nous raconter et de réfléchir à son enfance et son éducation. Ainsi, il retrace la mort de sa mère, le partage de la lecture avec son père, l'apprentissage du sentiment amoureux… C'est un Rousseau touchant qui se livre. Et comme dans tout projet autobiographique, on se demande quel est la part de fiction, de romancé. L'auteur, qui écrit ce qu'il était enfant, adolescent, se sent persécuté. Il est en quête de reconnaissance. C'est ce qui m'a le plus touché ! J'ai essayé de comprendre comment on peut arriver à ce point à un tel sentiment de persécution.

Derrière la vie de Rousseau, c'est une peinture de la société que nous livre l'auteur : la place du catholicisme, l'hypocrisie, la fausse dévotion, inégalités entre les Hommes.

Finalement on a envie de l'aimer ce Rousseau, de lui souhaiter d'être heureux et reconnu. C'est une belle relecture pour moi. Et vous, tentés ?
Lien : http://lesbavardagesdesophie..
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Ce livre est le premier qui soit une véritable autobiographie. On y suit l'enfance, l'adolescence et la vie de jeune adulte du philosophe/romancier/dramaturge, une des Lumières -bien qu'il appartienne au mouvement sans réellement en faire partie. de son point de vue. Avec ce que cela implique de subjectivité, d'oubli -volontaire ou non-.
On assiste à tous les mythes fondateurs de Rousseau, qui en feront selon lui l'homme qu'il est. Sa double expérimentation de l'injustice, à travers le peigne de Mme Lambercier et le ruban de Mme Lorenzi, son apprentissage quasi-autodidacte de la culture, son enfance vécue dans des mondes imaginaires des mythes antiques, etc.
Ce n'est pas seulement extrêmement bien écrit, c'est également très instructif, historique et philosophique, à l'image de son auteur. Les quatre premiers livres sont à mon avis les plus intéressants.
Alors oui, Rousseau a abandonné ses enfants parce qu'il estimait ne pas pouvoir les élever lui-même, oui il était paranoïaque à la fin de sa vie, extrêmement imbu de lui-même. C'est également pour ces raisons que ce livre est passionnant. Parce qu'il raconte l'histoire du personnage, plus encore que l'Homme qu'il est dans l'histoire. Et c'est là tout l'intérêt d'une autobiographie, n'est-ce pas?
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Bon… je n'aime pas Rousseau, je suis plutôt team Voltaire ; mais c'était une lecture obligatoire, un texte important pour le genre autobiographique, un classique !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, cette lecture forcée m'a autant exaspérée qu'un discours de Trump. L'auteur dit vouloir se présenter de façon authentique et honnête, la base (en apparences) dans une autobiographie ; et pourtant, je n'ai jamais senti une once de sincérité derrière ces mots embellis et surdramatisés. La personnalité du personnage n'aide pas, il fait des erreurs comme la plupart de nous certes, mais il n'en apprend rien.
Un des rares livres que je ne recommande pas.
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