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EAN : 978B0014PT36M
Editions Seghers (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
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LE CHANT



Je chante de peur que le silence et la nuit
Ne tombent sur moi qui suis dans l’ombre déjà,
N’ayant lumière que dans le cœur par amour
Depuis que tes yeux ont allumé là profond
Je ne sais quel jour plus que le jour lumineux,
Quel feu plus ardent que les flammes de bois sec
Aux longues langues baisant le noir et chantant
Comme je chante ta lumière qui dans l’ombre
Où je suis m’étreint le sang et me baise au cœur
D’un si fort brasier qu’y recule la mort noire,
La mort épaisse sans étoile pour les corps.
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Nocturne
     À Jean Ballard.


Extrait 1

Écoutez, il y a quelque part un oiseau qui chante,
Un oiseau inconnu comme l’espoir dans ces régions,
   de pauvres plumes sans nom
D’où ruisselle une voix, un peu de sang quelque part
Et un chant. Est-ce un arbre, cette ombre dans le coin ?
Voyez-vous ces lumières là-bas, un peu plus loin, ces éclats
D’un cristal écrasé, ou est-ce seulement vos yeux qui trem-
   blent là,
À cause de ce jour noir sans doute,
De cette porte soudain fermée et dont on ne voit qu’un
   côté,
L’autre ayant bousculé dans l’absence
Comme un pan de ce mur qui était une vie
Si tendre et si friable que le vent dans son rire en dispersa
   les heures,
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Nocturne
     À Jean Ballard.


Extrait 2

Ce grand vent bleu partout qui ne sait pas se taire
Et court dans les jardins comme une folle obscène,
Les doigts gantés de gris et les dents en avant.
Surtout ne criez pas et marchez doucement
Comme je vous vois dans mes rêves marcher
Sans sortir des paroles que je n’ai jamais dites
Mais dont le sens vous cerne comme un cercle de craie
Où parfois vous dansez et parfois vous pleurez.
Est-ce la pluie qui tombe ? Cette ombre était un arbre,
Un cyprès plein de nuit, mais le ciel en tournant l’a
   fondu,
C’est la nuit qui vous parle et l’oiseau sûrement est
   bien loin.
Vous l’aviez pris peut-être pour un rossignol triste.
Ce que vous entendez, c’est le grand vent tout nu
Glissant sous votre peau ses vertèbres disjointes.
Elles craquent, voilà, vous n’êtes plus personne.
En reculant, au moins, n’allez pas écraser cette fleur
Qui depuis bien longtemps vous suit toujours au bord
   du vide,
Une violette, je crois, plus sucrée que vos lèvres,
Et retomber tuée dans mon rêve à jamais,
À jamais mon rêve inachevable
Où ne vous retient rien puisque je suis l’oubli.
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