Citations sur Fangirl (112)
Le temps qu'elles arrivent à la porte, l'estomac de Cath avait pris pleinement conscience de ce qui se passait et commençait à lui consumer les entrailles. Sa respiration, elle, frôlait de peu l'hyperventilation.
Cath n'arrivait pas pas à croire ce qu'elle était en train de faire : un garçon, une fête, des inconnus, de la bière, des inconnus, une fête, un garçon, d'innombrables contacts visuels.
Elle bomba la poitrine. Tout allait bien de ce côté-là ; ça, elle le savait. En tout cas, elle en avait suffisamment pour que personne ne l'ait un jour traitée de planche à pain. Pour autant, elle aurait aimé en avoir un peu plus, histoire d'établir un semblant de cohérence avec ses hanches larges. Qui plus est, cela lui éviterait de devoir consulter la section "Poire" dans les manuels de mode qui vous prodiguaient des conseils en fonction de votre morphotype. Ces manuels essaient toujours de vous faire croire que la mode s'adapte à tout type de physique mais, lorsque votre morphologie se rapproche de celle d'un bonhomme de neige dessiné par un enfant de trois ans, l'argument perd rapidement en crédibilité.
Cath dévisagea Reagan. Même sans son maquillage et sa coiffure au point, cette fille était intimidante : rien ne l'effrayait. Rien ne pouvait la faire hésiter. Lui parler, c'était comme se tenir en face d'un train lancé à pleine vitesse.
Elle se levait et préparait à son père son petit déjeuner, puis retournait se coucher sur le canapé jusqu'à ce que Wren se réveille. Alors, elles se croisaient dans l'escalier sans échanger un mot.
Parfois, Wren sortait. Cath ne l'accompagnait jamais.
Parfois, Wren ne rentrait pas. Cath ne l'attendait pas.
- Et sinon tu crois qu'elle va nous faire lire nos textes à haute voix ?
Cath releva soudain la tête.
- Non. Pourquoi elle nous demanderait un truc pareil ?
- Ben, c'est leur truc aux profs, non ? lança-t-il comme une évidence.
Tout le monde ici semblait nerveux et faussement nonchalant, comme si chacun avait passé des heures à choisir sa tenue et craignait d'être la cible unique de l'attention de tous les autres.
J'ai découvert FANGIRL par hasard, de bouche à oreille, La quatrième de couverture m'a franchement intéressée donc je l'ai acheté et je me suis empressé de le lire. Personnellement, je l'ai trouvé bien, même très bien. L'auteure a intégré des "extraits" d'une fiction existante dans le monde de Cath, c'est très intéressant. cependant, je trouve que l'histoire en elle même n'est pas finie puisqu'elle se clôt d'une façon spéciale, pour moi il manque encore un chapitre. je suis donc restée sur ma faim.
Sinon, le livre est génial, la romance que l'on découvre entre les deux personnes est addictive. Les personnes son très attachants.
Encore, une dernière chose, la couverture n'est pas exceptionnelle mais par contre elle a pour mérite d'être quand même très épurée.
- Non. Je me suis dit que tu n’aimerais pas que je le fasse. Je te l’ai dit : je suis une amie du tonnerre.
- Vrai, mais tu es plus amie avec Lévi qu’avec moi.
- Solidarité féminine, lança Reagan.
- J'ai aidé à un accouchement de jumeaux, une fois, annonça Lévi. Des veaux. La vache a failli y passer.
Les yeux de Cath jaillirent presque de leurs orbites.
- Comment c'est arrivé?
- Parfois, quand un taureau rencontre une vache, ils s'entendent pas mal, alors...
— Ouvre-moi la porte, ma puce. Je me charge du linge.
Cath lança ses doigts sur ses tempes.
— C’est moi ou tu viens de m’appeler « ma puce » ?
Il sourit jusqu’aux oreilles.
— C’est sorti tout seul…, et je trouve que ça sonne bien.
— « Ma puce » ?
— Tu préfères « mon cœur » ? Ça me rappelle ma mère… Et pourquoi pas « bébé » ? Non… « Ma petite babou » ? « Mon chaton » ? « Mon petit canard en sucre » ? proposa Lévi, avant de réfléchir quelques secondes. Tu sais quoi ? Je reste sur « ma puce ».
— Je ne sais même pas par où entamer ma diatribe.
— Commence par la porte.