Harry Potter et l'Enfant Maudit

A Poudlard comme ailleurs, ce n'est pas facile d'être ''fils de''. Albus Potter en sait quelque chose, lui qui y fait sa première rentrée scolaire. Scruté, comparé, critiqué, moqué, le jeune sorcier n'en peut plus de porter l'héritage de son célèbre père. Heureusement, il s'est fait un ami dans le Poudlard express, un ami pour la vie en la personne de Scorpius Malefoy, lui aussi subit le poids de l'histoire familiale, lui dont on murmure qu'il serait le fils de Voldemort lui-même ! S'opposant sans cesse à son géniteur, Albus saute sur l'occasion quand il découvre que le sauveur du monde des sorciers a commis une erreur en sacrifiant Cédric Diggory lors de la fameuse bataille de Poudlard. Il décide de remonter le temps et de sauver le jeune homme, fils unique et regretté du vieil Amos. Mais on ne change pas le passé sans en payer les conséquences...

Décriée par les puristes sur le fond et sur la forme, cette pièce de théâtre se veut une suite de la saga Harry Potter. Et en effet, on se retrouve bien sur le même quai de gare où l'on avait laissé Harry, Ginny, Ron et Hermione accompagnant leurs enfants en partance pour Poudlard. Et ça fait du bien de se replonger dans la vie de ces personnages tant aimés ! Bien sûr, la forme théâtrale exclut tout approfondissement des situations et de la psychologie des personnages. Bien sûr, il y a des incohérences. Et bien sûr, on regrette que ce ne soit pas JK Rowling qui s'y soit collé. Pourtant, on ne peut que s'attacher à Albus et Scorpius, écrasés par la forte personnalité de leur père respectif, mal dans leur peau, effrayés à l'idée de ne pas être à la hauteur. Albus est dans le conflit et l'affrontement, Scorpius réagit par l'humour et l'autodérision. Deux personnalités différentes, unies malgré ou à cause de l'antagonisme de leurs pères. Harry d'ailleurs réagit mal devant ce rapprochement et s'y oppose sévèrement. Une façon pour les auteurs de nous présenter le sorcier sous un nouveau jour, apprenant à être père. Un costume qu'il a du mal à faire sien, privé très tôt d'un modèle paternel. Frictions, disputes, conflits ouverts, ce ne sera pas de tout repos pour Harry de se rapprocher de ce fils qu'il ne comprend pas...
Ce n'est pas la lecture du siècle certes, c'est bourré de défauts, mais c'est tellement bon de se prendre une petite bouffée de nostalgie, de faire une promenade à Poudlard, au pré-au-Lard, au ministère de la magie, avec Harry, Ron, Hermione et compagnie.

Voici, contre toute attente, venir une suite à la très fameuse saga Harry Potter. En lisant le résumé, je m'étais dit "Jamais je ne l'achèterai, c'est une suite pour une suite, ça ne sera jamais aussi bon que la saga". Finalement, je n'ai pas voulu être idiote, c'est un univers que j'adore, je l'ai donc acheté. A la fin de ma lecture je me suis dit "Jamais je n'aurais dû l'acheter, c'est une suite pour une suite, c'est plus qu'inférieur à la saga, on dirait que c'est écrit par un fan". Comme quoi la première impression est parfois la bonne.

On se retrouve donc un peu moins d'une vingtaine d'année après la fin du dernier tome d'Harry Potter, à vrai dire on retrouve nos héros juste là où on les avait laissé, c'est à dire sur le quai 9 3/4 alors que leurs enfants respectifs s'apprêtent à monter dans le Poudlard Express. Toute l'histoire est focalisée autour d'Albus Severus Potter, le deuxième fils d'Harry Potter et de Ginny Weasley Potter. Albus vit dans l'ombre de son père, n'est pas populaire, atteri à Serpentard et son meilleur et seul ami n'est autre que le fils de Drago Malfoy, Scorpius Malfoy. La crise d'adolescence d'Albus va l'amener à complètement rejeter son père et à faire les pires erreurs, menaçant l'intégrité et la paix du monde qu'il connaît.

Sans en dire plus, je trouve que le résumé fait déjà très cliché. Si on ajoute à ça un manque total de relief des personnages, dont certains qu'on ne reconnait même plus tellement leur caractère est éloigné de ce qu'il était. Ron devient le bouffon de service, Hermione manque cruellement de jugeote et Harry est resté l'adolescent colérique et sans cervelle qu'il était dans le tome 5 de la saga, donc il a regressé au lieu de mûrir avec l'âge, c'est bien dommage pour lui. Quant au reste des personnages, nous n'avons que des coquilles vides. Albus et Scorpius sont, dans la forme, les exacts opposés de leurs pères respectifs, ce qui accentue encore cet effet caricatural qui nous poursuit tout le long de notre lecture.

En bref, vous ne serez pas étonnés de savoir que je suis extrêmement déçue. le résumé m'y avait préparée, mais malgré tout je trouve cela terriblement agaçant de voir à quel point la gangrène du commercial vient entâcher même les plus grandes saga (ça m'a fait le même effet pour Star Wars, dans un autre genre...)

J'ai relu toute la série Harry Potter mais celui-là, il est à part parce que ce tome ne fait pas vraiment partie de la série et en plus, c'est une pièce de théâtre qui se passe presque vingt ans plus tard. Harry Potter et ses amis ont fait leur vie, ils ont un métier et des enfants (et leurs lots de problèmes, comme chacun sait). A la rentrée de son cadet, Albus Severus, à Poudlard, ce dernier devient ami avec Scorpius, le fils de Drago Malefoy.
Une pièce de théâtre très agréable à lire, on évite pas le Ron toujours un peu pitre sur les bords, Hermione, très pointilleuse, on y découvre un Harry Potter en père maladroit. le début est assez lent pour mettre en place les personnages, comme Albus, complexé par la popularité de son père. Sinon il y a un peu de maladresse pour lancer le point de départ des aventures d'Albus et Scorpius dans le temps, sans vouloir tout dévoiler. Mais les différents scénarios sont très amusants (et/ou effrayants) à découvrir. On devine assez vite le mystère de certains personnages mais cette pièce permet aux personnages d'être moins codifiés (Serpentard=les méchants de l'histoire). Je relis la pièce avec mes enfants en ce moment, avec des rôles pour chacun. Ils sont contents de retrouver les héros sorciers.

Difficile pour moi de faire une critique de cette lecture.
Globalement j'ai bien aimé. C'est une suite de la saga écrite par JK Rowling. Mais ce n'est pas du JK Rowling !
Au départ, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Il faut s'habituer à la lecture théâtrale. Finis les détails, les descriptions, etc... On retrouve toutefois l'univers d'Harry Potter et de Poudlard.
L'histoire est centrée sur le fils d'Harry et Ginny, et sur le fils de Drago Malefoy. L'amitié y est la pierre centrale.
On y retrouve des détails historiques des 7 romans de base. Une personne qui n'a pas lu la saga ne pourra pas se retrouver dans cette histoire, selon moi.
Alors oui, j'ai aimé rencontrer Albus et Scorpius. J'ai été contente de découvrir ce qu'étaient devenus Harry, Hermione, Ginny, Ron, Drago, le professeur McGonagall.
Je suis quand même frustrée car il s'agit d'une pièce de théâtre et donc on le lit comme tel, c'est rapide, furtif, et juste une histoire "en surface".

Le moins que je puisse dire, c'est qu'il ne m'en restera pas un souvenir impérissable...
Bon. Ça. C'est dit ! Je vais développer un petit peu, mais, je vous rassure, pour une fois, cela ne sera pas trop long. Pas envie de vous perdre, mais quand même. C'est pas le tout de dire « Mouaichh » « booffff », faut argumenter ma brave dame, sinon, à quoi bon...

Alors donc, pas vraiment convaincue. 3 étoiles malgré tout, vous allez me dire – et avec raison – non parce que je n'ose pas dire du mal d'Harry Potter (Rigole pas ! J'ai le coeur fendu en deux, tellement j'aurai préféré faire une Ola du feu de Dieu avec mes amis Pottermaniacs, afficher l'éclate absolue et les cinq étoiles à ma bannière, me faire un casting digne d'un Steven à faire pâlir un Tim et monter à la sauvage une représentation à faire se lever toute l'assemblée des Molières réunie pour l'occas !)

Excusez du peu. Mais bon, faut se rendre à l'évidence et savoir déclarer forfait quand il en est encore temps : pas de vivas d'une foule en délire à se péter les cordes vocales (t'es folle ?! Mets-moi tout de suite un autre mot à la place ! Tu te crois où là ?), ni de rappels assourdissants des milliers de paires de pieds tambourinant à tout rompre les planches de mon théâtre fictif ! Loupée, foutue, enterrée, grillée ! Encore une de mes vocations tuée dans l'oeuf !

Circulez et allez lire ailleurs, si votre âme de Potter est fragile, n'allez pas molester votre petit myocarde...

Bon, je disais 3 étoiles tout de même, non pas par hypocrisie, mais parce qu'il s'agit là d'une pièce de théâtre et que, pour parfaitement en juger, il faudrait l'avoir vue (ce qui, pour bon nombre d'entre nous, ne risque pas d'être au programme pour les années à venir. D'une, faut aller promener ses Kickers à fleurs in London city et de deux, aux dernières nouvelles, la pièce affiche « complet » jusqu'à fin 2018 ! Impressionnant !)

Donc pour conclure : 2 étoiles après lecture + 1 dans le doute et l'attente de savoir ce que cela peut donner sur scène... et puis de toute manière, quoique j'en dise, vous ferez comme moi : vous le lirez quand même, car « quoi ? Passer à côté d'un dernier Potter ? Non, mais tu rêves ! »
Je le sais. Je l'ai pensé avant vous...
Lien : http://page39.eklablog.com/h..

Je remercie Jennadicct de Livraddict pour l'organisation de cette lecture commune qui m'a permis de sortir Harry Potter et l'enfant maudit de ma PAL, d'autant plus que j'ai eu un vrai coup de coeur pour cette pièce de théâtre.

Cette pièce est une suite habillement écrite de la saga de J.K. Rowling. On retrouve Harry, Ron, Hermione, Drago qui sont maintenant parents et à leur tour, ils emmènent leurs enfants sur la voie 9¾ pour Poudlard. Albus (le fils d'Harry) et Scorpius (le fils de Drago) vont se lier d'amitié et à leur tour vivre une sacrée aventure contre les forces du mal.

J'avais peur que le format pièce de théâtre ne fonctionne pas mais au final, je suis conquise. C'est un plaisir de retrouver les personnages qui nous ont manqué. J'ai été agréablement surprise par Drago, c'était un personnage qui me laisser indifférente dans la saga, mais ici, il m'a beaucoup plu. Ron m'a un peu agacé mais Hermione, Harry et Ginny sont fidèles à eux-même. Et petit plus, Rogue qui a toujours été mon personnage préféré, fait une petite apparition ! Mais, je ne vous en dit pas plus...

Il y a certains petits défauts et forcement, ce n'est pas la plume de J.K. Rowling mais j'ai beaucoup aimé ma lecture que j'ai dévoré en deux soirs.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

J'ai ce livre depuis un certain temps dans ma Pal et, après avoir hésité, j'ai fini par le lire. Une hésitation bien légitime car ce n'est pas un roman, c'est le scénario de la pièce écrite par Jack Thorne et non JK Rowling comme on pourrait le croire. Je m'attendais à être déçue… Et je l'ai été. Quand on a adoré l'univers de Harry Potter, on ne peut être que désespérée devant la sécheresse et la banalité des dialogues entre les personnages. de même, quand on a tant admiré une Hermione Granger pour son intelligence, son sens de l'organisation, on peut qu'être effondrée quand on s'aperçoit de l'amateurisme avec lequel elle cache un objet dans son bureau (précisons qu'elle est ministre de la magie !). Enfin, quand on a lu et relu que le personnage de Voldemort n'aime que lui-même et ne fait confiance qu'à lui-même, comment pourrait-on concevoir qu'il ait fait un enfant ?? Cette pièce est un objet de marchandisage comme on dit qui doit rapporter de l'argent. Alors sans doute, en a-t-on pour son argent quand on la voit sur scène car j'ai l'impression qu'on n'a pas lésiné sur les décors, les sons, la musique, etc. Par contre, en ce qui concerne l'ouvrage, là, oui, on se fait voler. Tout cela est bien navrant.
Je ne mets que deux chats pour la peine !

Harry Potter a vieilli, il est devenu une pièce de théâtre!

J'ai attendu l'occasion d'un multi-défi pour lire enfin ce Potter nouvelle génération. J'avais des appréhensions devant un texte théâtral, sans description de personnages ou de décors, mais finalement, j'ai bien aimé. Il faut dire que comme bien des admirateurs de Potter, avec les livres et les films précédents, les décors viennent facilement en tête. Par exemple, quand on mentionne les mange-morts, je peux les imaginer sans avoir besoin de paragraphes descriptifs.

Et puis, cette histoire n'est pas tant celle de Harry Potter que celle de son fils et du fils de son ancien ennemi Drago. On se retrouve donc avec le même genre de héros, des adolescents, avec les difficultés relatives à cet âge, mais avec en plus les inquiétudes de leurs parents sorciers.

Je serais bien curieuse de voir ce que la pièce donne sur scène, par exemple avec quels artifices on passe d'un lieu à l'autre. Il faut sûrement recourir à la magie, sorciers des décors et des éclairages ?

Finalement, un agréablement moment dans ces pages qui ramènent un peu la nostalgie des moments où on a découvert la série qui a charmé tant de lecteurs.

Fini, et lu en VO s'il vous plait !

Je vais être honnête, je n'ai lu qu'un seul tome de la saga Harry Potter, c'est "Le prince de Sang-Mêlé" (sur les conseils de ma fille qui m'a dit que c'était le meilleur), je ne suis donc pas une "fan"comme il y en a tant...

Du coup, ma note est faussée, du fait que je ne connais pas tellement bien les personnages, même si j'ai vu les films, et également du fait que je l'ai lu en anglais et que j'en suis fière, car toutes mes tentatives de lecture en VO s'étaient jusqu'à présent soldées par des échecs (pour preuve celui qui est toujours dans mes "en cours", depuis plus d'un an, lol).

C'est une lecture agréable et facile, même en anglais. C'est du théâtre, donc tout ce qui me "coince" dans les romans (scènes descriptives ou explicatives un peu longues etc, notamment, où je ne suis pas assez bonne pour bien suivre et surtout m'en rappeler...) est absent.

Je n'ai eu aucune difficulté à suivre et à comprendre ici, et j'en suis très contente. Après, sur le fond de l'histoire, au départ c'est plutôt bien ficelé ! Mais je peux comprendre la déception des fans puisque, d'après ce que j'ai lu, cela trahit l'esprit des personnages originaux, surtout Voldemort... Je n'en dirai donc rien car je ne suis pas assez calée en la matière.

De mon point de vue, la fin est trop rapide, trop facile et peu vraisemblable, puisqu'on nous rabâche que le méchant est un "super sorcier" mais qu'au final il suffit de très peu pour le réduire à rien (j'essaie de pas trop spoiler, lol). C'est vraiment téléphoné et pas très intéressant. Bref, on ne finit pas ce bouquin sur une bonne impression, ça c'est sûr... Et c'est dommage, ça aurait pu être beaucoup mieux.

J'ai un beau-frère qui, lors d'évènements festifs et quand il voit un plateau de verrines s'approcher de lui, s'exclame : « Aaaaaah ! Mangeons dans des verres et buvons dans des assiettes ! ». le ton qu'il emploie ne laisse planer aucun doute : les verrines l'emmerdent…
Cette réaction éclate mon mari. C'est donc devenu, au fil du temps, une expression courante entre lui et moi. On l'utilise en sur-réaction quand on veut signifier à l'autre qu'on n'adhère aucunement au concept auquel on fait face, sans avoir à trouver de justification valable.
Où je veux en venir ?
Maintenant je peux enfin vous dire ce que j'ai pensé du fait de « lire » une « pièce de théâtre » « fantasy » :
- « Génial !! Mangeons dans des verres et buvons dans des assiettes !! »