Les contes interdits : Pinocchio

Il s'agit d'une version très sombre, dérangeante et originale du célèbre conte pour enfant. Ce fut horrifique mais tout de même moins gore que les cinq autres contes interdits que j'ai déjà pu lire. Un bon début, une bonne fin mais un milieu un peu mou. Les personnages sont bien développés et le protagoniste bien malsain dans ses déviances et toute sa folie. Au final, un bon moment, sans plus.

Patrick Nocchio émerge d'un coma de quelques jours... Il est à l'hôpital, sans vraiment comprendre ce qui lui est arrivé. le médecin lui parle d'une tentative de suicide râtée... Aucun souvenir. À cause de parents sans aucune compétences, une travailleuse sociale de la DPJ lui dit qu'il devra aller vivre chez son grand-père, Jo, à Québec. le choc ! Arrivé sur les lieux, il n'a qu'une envie, se pousser et vivre son indépendance. Surtout que son grand-père, souffrant du syndrome de Diogène, vit sans une maison où règne le bazar, insalubre... et remplie de marionnettes, pantins de bois, poupée, etc... Pour se cumuler assez d'argent pour partie, Patrick appâtera des filles sur Internet, en espérant que celles-ci, naïves, lui enverront plein d'argent. Très malsain... En fait, c'est le mot qui me vient en pensant à ce livre. Relations aux femmes tordues, rapport à la sexualité malsaine, torture sur les animaux pour prendre son pied... C'était trop pour moi, et pourtant, j'aime bien les livres glauques et je crois avoir une bonne tolérance au noir... C'est le conte interdit que j'ai le moins aimé jusqu'à maintenant.

Le ressenti de Jean-Paul pour Collectif Polar
Bonjour à toutes et à tous…
“Les contes interdits”, est une collection que j'ai découvert il y a quelques semaines un peu par hasard. Ce sont surtout les couvertures qui m'ont intriguées et beaucoup plues. Alors je n'ai pas pu résister et j'en ai commandé…
Dès la réception de ma commande, pas déçu du tout par la qualité des livres.
Les couvertures sont vraiment magnifiques, et je me suis très vite lancé dans ma lecture.
L'histoire débute de façon très intrigante, sûrement voulu par l'auteure.
Pour connaitre la suite de ma chronique rendez-vous sur Collectif polar en cliquand sur le lien ci-dessous
Lien : https://collectifpolar.fr/20..

LE 1er des 14 contes interdits enfin terminé !
Je ressors de ce livre déboussolée.... Hé oui, les contes enfantins réinventés et remodernisés donnent froid dans le dos... Entre épouvante, horreur, ambiance glaciale et personnages complètement dérangés, les problèmes sociétaires actuels y sont largement exagérés mais aucun n'est passé à la trappe ... Suicide, crime, viol, harcèlement, argent,... Tout y passe... Et que dire des relations entre les personnages qui choquent tout bonnement...
Une lecture horrorifique dont on ne sortira pas indemne... ⚠️ Pour public averti

Série des contes interdits découverte grâce à une amie, et je l'en remercie !
Car sans elle, je n'aurai jamais découvert ces contes de notre enfance revisités en version gore.

Ces livres ne laisseront personne indifférent : soit on trouvera l'idée excellente et originale pour casser les codes du conte classique, soit on trouvera cela vulgaire et immoral voir même inacceptable.

Les couvertures de ces contes sont de qualité.

Pour cette réécriture de Pinocchio, nous suivons les traces de Patrick Nocchio, un jeune homme qui se réveille amnésique à l'hôpital. Il a été retrouvé vivant après une tentative de suicide par pendaison.
Il ne se souvient de rien, pas même des raisons l'ayant poussé à commettre cet acte.
Il est alors confié à son grand-père maternel qu'il ne connaît pas. Ce grand-père alcoolique souffre du syndrome de Diogène, qui se manifeste par le manque d'hygiène corporelle et domestique, et par l'accumulation d'objets : il collectionne les poupées et marionnettes diverses, et en créé de ses propres mains : on retrouve ici la référence évidente à Gepetto dans le conte d'origine.
Pinocchio va alors faire différentes rencontres bonnes et nocives. Son seul souhait est de partir de chez son grand-père et de prendre son indépendance. Pour cela, tout est bon, et Patrick est alors capable du pire.



Je n'ai pas trop accroché à cette histoire et l'ai trouvée décevante, exceptée la révélation finale. Cependant, j'ai trouvé certains passages extrêmement bien écrits, et les différentes idées références à l'histoire d'origine sont très bien trouvées, comme le syndrome du grand-père et la fée bleue.

Ce conte revisité traite du syndrome de Diogène, de la manipulation, du plaisir sexuel avec le massacre d'animaux, des enfants confrontés aux violences.

Dans ce livre, l'auteur fait des références à :
- Gepetto
- Covielle et Arlequin - Commedia dell'arte
- Polichinelle
- Poupée Reggedy Ann
- le chat Figaro
- Renard
- Jimmy Cricket
- Stromboli
- la Fée bleue
- La petite fille aux allumettes

Si le conte original est déjà assez noir et peu ressemblant à la version édulcorée par Disney, il n'est pas sans dire que la version des contes interdits et sans aucun doute la plus sombre de toutes.
L'histoire débute par la sortie du coma du personnage principal renommé Patrick Nocchio et sur le questionnement principal qui s'étalera sur la durée du roman : Que lui est-il arrivé ?

Le menteur préféré des enfants et pour le coup le cauchemar des lecteurs qui au fil de l'histoire s'aventurent petit à petit dans les horreurs et les fantasmes morbides et dépravés d'un individu aux moeurs et aux valeurs fortement hors des limites. Il est a noté que le livre n'est pas à mettre entre les mains des plus sensibles au vue des nombreuses tortures sur les animaux et autres déviances sexuelles et criminelles présentes dans l'intrigue, qui parfois peut dégoûter même les plus aguerris d'entre nous.

L'histoire est simple à suivre, rapide et va droit au but, le point négatif étant sans aucun doute la fin un peu trop précipitée et certains chemin d'intrigues trop rapidement survolés (peut-être dans l'espoir d'un prochain conte centré sur eux ?).

Pour finir, c'est un roman que j'ai fortement appréciée dans son ensemble et une lecture agréable malgré le dégoût bien présent des actes de notre "héro".

Encore un peu choquée par certains faits de ce livre. Je l'ai dévoré, malgré le fait que des frissons d'horreur m'aient parcourue je n'ai pu le lâcher avant de l'avoir terminé. Glauque, noir, dérangeant. Il est horrible de constater que les horreurs décrites peuvent arriver dans la vraie vie. Une reprise du conte vraiment éloignée de l'écriture originelle mais on retrouve tout de même facilement les éléments du conte.

Le seul vrai problème que j'ai eu c'est avec l'écriture. Certes elle était crue mais ça n'est pas ce qui m'a gênée. Ce sont plutôt les nombreuses expressions québécoises. Je n'ai vraiment pas l'habitude d'en lire et j'avais parfois envie de corriger le langage employé (étant une adoratrice de la langue française). le livre reste cependant très lisible. Je pense plutôt qu'il me faut un temps d'adaptation, en lisant davantage de romans québécois je finirai sans doute par m'habituer.

Si le début semblait bien parti, je n'ai pas accroché du tout à l'histoire. J'ai essayé d'aller au plus loin de ma lecture mais elle n'était pas assez addictive.
Ce jeune homme complètement dérangé semble assez attachant dans les premiers chapitres, ensuite il devient imbuvable.
Je n'ai pas été emballée par ce conte interdit et n'ai pas adhéré à la plume de l'autrice.
Cependant la dose d'horreur est bien dosée et peut plaire aux lecteurs avertis.

Que dire de ce conte interdit ? Pour ma part, c'est mon second livre de cette collection après « Les 3 p'tits cochons » de Christian Bovin. Pour les amateurs de gore, vous ne serez pas déçu avec celui-là.

Pour le coup, on est totalement dans le thème ! A travers cette lecture, vous pourrez retrouver des éléments de ton conte, peut-être, préféré ? Tout en étant revisité de manière trash avec des passages parfois dérangeant, il faut se l'avouer. Cette lecture n'est conseillé qu'à un public averti avec un coeur bien accroché.

Dans son livre, l'auteure reprend plusieurs expressions québécoises avec pour conséquence, une perte de fluidité au niveau de ma lecture. Néanmoins, cela ne m'a pas réellement dérangé.

J'ai adoré l'histoire en elle-même, elle est très prenante et bien écrite. J'ai beaucoup aimé le côté psychologique aussi. En effet, le protagoniste est un être complexe et dérangé ayant subi des traumatismes durant l'enfance et devant maintenant y faire face. Cependant, certains passages ont été plus difficile à lire et la mise en garde « Pour un public averti » prend tout son sens ! D'ailleurs, certaines scènes visant les animaux ont été très difficile à lire.

19e conte que je lis et j'appréhendais vraiment cette lecture au vu de certains avis. Je devais bien m'être préparée parce que finalement, c'était supportable 😌

C'est l'histoire de Patrick Nocchio, qui se réveille après plusieurs jours de coma. On lui apprend qu'il a cherché à se pendre mais il ne se souvient de rien. Ses parents ont été arrêtés par la police, et étant donné qu'il est encore mineur, on l'envoie chez Joseph, son grand-père qu'il n'a jamais connu. Ce dernier ne le nourrissant pas, Patrick cherchera tous les moyens de gagner de l'argent... 💰

Si dans les premières pages, Patrick avait gagné ma sympathie, ça s'est vraiment gâté par la suite. On en sait pas ce qu'il a vécu mais comme il ne s'en rappelle pas, on est tenté de le prendre en pitié. Au fur et à mesure, on comprend vite que quelque chose cloche 🤨 Ce garçon de 17 ans n'a rien de normal dans son comportement. Un mythomane qui prend plaisir à énoncer ses mensonges. Un garçon qui n'est ni attiré par les filles, ni par les garçons et qui déteste les chats. Dénué d'empathie, de compassion. À vrai dire, il m'a été difficile de vraiment apprécier cette lecture parce que j'ai été bien incapable de m'attacher au personnage 😬

Les passages où l'on décrit la violence sur les animaux m'a retourné l'estomac 🤢 Et quand l'auteure décrit le nouveau lieu de vie de Patrick, c'est pas tellement mieux. J'ai imaginé cette maison encombrée de toutes sortes de détritus et objets, de jouets fabriqués par Joseph au milieu d'une odeur pestilentielle constante. Et parmi ces horreurs, la faim et les pensées dérangées du jeune homme 😨

Je n'ai pas trouvé ce conte mauvais, pour moi il est impossible de dépasser la petite sirène pour me traumatiser. Contrairement au Livre de la jungle de la même auteure, j'ai trouvé que Pinocchio était mieux ficelé et que rien ne sortait de nulle part. En somme, je l'ai trouvé plus cohérent même si certains passages sont … WTF 😳
La plume a réussi à rendre le tout presque agréable à lire, du moins je n'ai pas subi ma lecture. Je n'y ai pas trouvé de longueurs et j'étais curieuse de savoir où cette histoire mènerait.

En conclusion, je m'attendais à pire et l'épilogue m'a fait sourire. Une lecture plutôt bonne dans son ensemble !😊