Je vous déconseille cette version inédite et sanglante de Pinocchio, si vous avez peur des poupées et que vous êtes amoureux des chats.
L'histoire est fluide, rapide et addictive. Dès la première page, j'ai su que j'aimerais.
On est aussitôt plongé dans le souvenir d'un petit garçon, qui, pour se faire aimer de la fille qu'il apprécie, frappe violemment un chat.
Si je me suis dis qu'il était fou, j'étais pas prête. Ce n'était que le début.
J'aime toujours autant la plume de l'auteure et je suis impatiente de lire la suite.
Pendant toute ma lecture, j'ai attendu patiemment de lire les extraits d'une vie passée, qui nous font comprendre comment le personnage principal en est arrivé là.
En somme, le tout est sanglant et en tant que team chat, j'étais parfois vraiment pas bien. Les pauvres…
Puis vient cette terrible fin, où Patrick perd les pédales et devient celui que ces parents ont créé.
Parlons peu, parlons perso. Patrick est un adolescent terrifiant.
Au vu de son passé chaotique, où il a vécu parmi une famille de psychopathe tueurs de chats.
Un père qui l'enferme dans une pièce avec un cochon affamé, une mère qui tourne des vidéos pornographiques dérangeante en utilisant ses enfants comme acteurs, un garde du corps pervers…
Un beau mélange pour que cet enfant devienne sans aucun doute celui qui sera surnommé Psycho-Pat par son lycée.
Quant au grand-père, il est pas mieux. Un alcoolique incapable, qui n'a de yeux que pour des poupées.
Enfin, on rencontre Jim : SDF et poète dans l'âme, qui m'a fait tant de peine.
J'ai hâte de lire
Jim, le poète vagabond qui se concentre sur lui. C'est même la suite de Pinocchio.
J'ai fait attention cette fois. J'ai deux théories concernant la petite fille aux allumettes. Ou c'est la mère de Patrick, Valérie ; ou c'est Christine Laflamme; une femme qui lui a envoyé une invitation.
Si vous aimez les récits de vie inquiétant, venez visiter une maison où la décoration n'aura d'yeux que pour vous. Prenez garde…
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