AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 44 notes
5
14 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Douce.

Le surnom qu'il lui donne. « Douce ».

Douce.

Le roman de l'amour fou. de l'amour fort. de l'amour avec un grand Z …
C'est le roman d'une histoire. Banale. Étrange pourtant. Unique. Triste.
Il disparaît. Elle accepte. Elle attend. Elle aime.

Cet homme insaisissable. Méprisant. Lâche. Gênant dans ses contradictions. Dangereux.

Douce.

C'est un livre sur une drôle de violence. Qui ne se voit pas. Celle de ces êtres qui manipulent, trichent et érodent les coeur jusqu'à l'écoeurement.

Douce. Amère. Cette lecture. Sylvia Rozelier dissèque avec une plume intransigeante, absolument vraie et terriblement touchante un amour qui fait mal.

La justesse, l'honnêteté de ton m'ont offert un vrai plaisir de lecture. de l'ordre du pur et dur. du sans compromis. Ni avec soi, ni avec l'autre. Une façon de dire ces choses intimes qui traversent l'histoire d'amour. Une façon d'écrire tellement vraie.

Il ya beaucoup de choses dans ce livre. Lisez le.

Ce sentiment de l'avoir échappé belle. Lorsqu'après cette lecture, on réfléchit à son existence. A ses propres amours …

La bienveillance est rare dans ce monde.

Douce. Jusqu'à la nausée.

Ce mot va me hanter.

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          682
"Douce" c'est la dissection d'une relation amoureuse toxique où « comment nos aspirations féministes peuvent voler en éclat face à la violence de nos sentiments ».
Lorsqu'elle croise cet homme la première fois, il n'y aura pas de coup de foudre, pas d'évidence et pourtant il y aura 8 ans de passion, 8 ans de souffrance.
Des débuts magiques, une histoire magnifique comme tout être rêve d'en vivre. Alors forcément Douce, elle y croit dans cet amour absolu.
Mais la mécanique de destruction va se mettre en place pernicieusement, à pas de loup. Il ment, elle accepte, il disparait, elle accepte, il la coupe des autres, elle accepte, il l'humilie, elle accepte, il revient, elle accepte, il s'excuse, elle accepte. Elle accepte parce que par petites touches, il flatte, il séduit, il aime, il aime mal mais intensément.
Mensonge après mensonge, Douce s'enfonce, elle se perd dans la perversité de cette relation.

Un homme manipulateur, un tricheur, mais tellement doué pour lui faire croire en l'amour total, en l'histoire unique, pour l'hypnotiser, la rendre sentimentalement dépendante.
On a envie de lui crier « casse toi », « fuis ce connard », mais ce n'est pas si simple. On ne sort pas des griffes d'un prédateur aussi finalement, on ne défait pas facilement les cordes du ravisseur.
Sylvia Rozelier fait parler cette femme qui n'aura rien vu venir (ou refusé de voir), prise dans la toile tissée par un homme nocif.

Un roman que l'on ne peut pas lâcher parce que cette histoire si intime comporte aussi quelque chose d'universel. Douce, toi ou moi, personne n'est à l'abri d'une addiction amoureuse, d'un moment dans sa vie où l'on se raccrocherai au regard de n'importe qui, pour tout simplement ne pas être seul ou juste avoir l'impression de vivre, quitte à se détruire.

Ne jugez pas Douce, ne cherchez pas à comprendre ce qui expliquerait qu'elle ne soit pas parvenue à rompre ce lien infernal, lisez son histoire.
Commenter  J’apprécie          142
En cette rentrée littéraire, on voit beaucoup passer ce titre sur les réseaux sociaux. Et comme j'ai été intriguée et que je voulais me faire ma propre idée, j'ai coché (et gagné) ce roman lors de la masse critique Babelio de septembre.

Une rencontre inattendue, improbable. Une différence d'âge. La distance. Elle est en couple, mais peu importe, elle suit son intuition. Commence une longue relation. Elle devient sa Douce. Il est son loup.

"J'avais choisi de te faire confiance. Notre amour ferait écran, nous protégerait. Ce que tu répétais si souvent. Trop souvent. Une fable."

Au départ, la passion. Puis les silences, les mensonges. Les absences. Les pardons. Manipulation. Emprise. Jalousie. Destruction. Noyade. Mais l'envie d'y croire est plus forte que tout pour Douce, plus forte que la raison.

"Au fond, n'est-ce pas le propre de l'amour que de voyager à travers l'inconnu, s'extraire de ses représentations pour se confronter à l'altérité, explorer un territoire mystérieux, aborder d'autres rivages ? Cette aventure humaine, je voulais la tenter en toute liberté. Au nom de la liberté et de l'amour, je m'emprisonnais."

Douce, c'est l'histoire d'un amour fou, un amour impossible. Un amour à sens unique ? Un amour dans lequel les deux amants ne s'aiment pas avec la même intensité. Un amour où elle ne vit que dans l'attente d'un appel, d'une rencontre. Lui, il ment, souvent, c'est son mode de fonctionnement. Il retourne la situation à son avantage. Douce est aveugle, folle amoureuse, alors elle revient toujours. Spirale sans fin, cette relation durera plusieurs années.

"Huit ans d'un amour fou devenu malade.
Huit ans à la dérive."

L'auteure plonge dans les profondeurs de l'amour. Elle nous entraîne avec elle, et on boit la tasse en même temps que Douce. La plume de Sylvia Rozelier est belle, poétique, percutante. Ses phrases sont courtes, telles des coups de poing. Ses mots sont forts, les émotions transparaissent. Je me suis mise à la place de Douce. J'ai voulu la comprendre. Cet homme, qui moi me répugnait, me dégoûtait, elle l'aimait. Je me suis sentie mal à l'aise. J'avais envie de fuir, d'emmener Douce avec moi, loin de sa vie. de lui dire : "mais regarde-toi ! tu fous ta vie en l'air, passe à autre chose, cet homme ne t'aime pas comme toi tu l'aimes !" Je me suis sentie impuissante, spectatrice de cette relation qui ne la menait à rien, sinon à se consumer à petit feu jusqu'à la destruction.

"Il eut mieux valu s'aimer moins et s'aimer mieux."

Malgré tout, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman. Pourtant il y avait tout pour me plaire : du style, des jolis mots, de l'amour, de la passion. Cela ne s'explique pas. Peut-être en attendais-je trop au vu de tous les avis dithyrambiques que j'avais lus. Peut-être parce que j'ai eu l'impression de faire preuve de voyeurisme en entrant dans l'intimité de Douce. J'ai aimé ce roman, mais pas jusqu'à la passion.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
Commenter  J’apprécie          120
Elle est Douce et si douce. Je ne saurais vous la décrire physiquement mais sachez qu'elle a des amis, un ex, un enfant, un boulot. Elle ne s'énerve pas, garde une certaine constance extérieure. Mais surtout : elle est amoureuse. de qui ? Brun, blond ? La seule chose que je puisse affirmer est que Douce l'aime. Elle l'a dans la peau. Et pour cause ! Il est ce sarcopte. Celui qui déclenche la gale. Cet homme est LA gale ! La bête qui s'immisce sous votre peau, dans votre corps et qui en parcourt le trajet à travers vos sillons, vos plis et replis, dont vous ne pouvez vous débarrasser et pour cause : cette bête qui fait partie de votre vie, de votre être, vous cause bien des troubles et des souffrances et dont vous ne pouvez vous débarrasser Pourquoi ? Comment se défaire de ce qui est soi pourrait répondre Douce. Pour autant, parfois elle prend ses distances mais cette gale est la poisse, celle qui colle et vous apporte des malheurs.

Il s'agit du premier roman que je lis de Sylvia Rozelier. J'ai beaucoup aimé l'écriture, ses mots. le titre est merveilleusement bien choisi car surnom du personnage féminin, il est surtout l'atmosphère rendue par l'auteur. Une femme et une ambiance contenues qui ne laissent échapper que très peu d'effusion.
L'auteur réussit à créer une maîtrise des sentiments chez son personnage qui a transparu, m'a contaminée. Je suis restée relativement placide face à ce que Douce vivait, aveuglée et étouffée comme elle.
Sans être d'accord avec Douce, je ne lui en ai pas vraiment voulu. A deux reprises seulement j'ai sursauté en réaction à ses propos, me tapant sur la cuisse pour signifier mon incompréhension et mon agacement. Comme elle, deux trop faibles moments de rébellion. A croire que j'avais été contaminée par ce mot "Douce" et prise dans le tourbillon, dans le sillon de cet homme couard, veule.
Commenter  J’apprécie          90
Comme son titre ne l'indique pas, ce livre est un coup de poing !
L'écriture est riche, les sentiments y sont décrits de manière subtile, au scalpel. On pourrait penser que la description de cette histoire d'amour pourrait être mièvre, c'est tout le contraire. Nous ne sommes pas en présence d'un méchant pervers narcissique manipulateur et d'une pauvre victime. C'est bien plus nuancé que cela, comme dans la vraie vie, rien n'est blanc, rien n'est noir.
Commenter  J’apprécie          60
Sylvia Rozelier sait admirablement bien décrire avec profondeur les coeurs et les âmes fragilisés et blessés. C'est l'histoire de Douce et de son impossible histoire d'amour avec un homme manipulateur qui n'est pas nommé.

"Coeur brisé, lambeaux de femme en morceaux"."Tu t'étais muré dans le silence, je ne vois pas d'expression plus juste". "Avec toi ma vie entrerait dans le silence". "Aphasie et asphyxie. Je me heurte à son injustice, sa fixité, sa toute puissance". "Tu ne t'expliquais jamais, érigée en art de vivre la devise "never explain, never complain" te sert de fin de non recevoir". "Je continuais à me raconter des histoires, je me nourrissais de l'imaginaire amoureux, j'idéalisais la relation. C'était une construction, j'érigeais des digues. Sur elles, la réalité glissait, n'avait pas de prise" . "La peur, c'est un sentiment que je connais, j'apprends à vivre avec, à l'apprivoiser". "Personne ne prenait la mesure du drame. Un drame personnel. J'étais seule au milieu de mes propres décombres". "J'avais enduré tant de renoncements, que je n'étais plus moi-même". "Je m'étais dissoute dans notre relation, désintégrée au cours du processus de fusion. J'étais le soluté et toi le solvant".

Ce roman est d'une action décapante, c'est l'étouffement de Douce repliée sur elle-même, recroquevillée sur sa peine. Victime. Arrivera-t-elle à arracher la perf qui la retient à l'homme qui la maltraite un peu plus chaque jour  ? L'analyse est étourdissante de vérité et ce roman donne le vertige. le style de l'auteure n'est pas démesuré, il est inouï, colossal et dantesque comme la relation. Ce sont des morceaux romanesques traités en force, Sylvia Rozelier s'affirme avec ce livre qui ne saurait laisser indifférent. Douce parle avec éclat des limbes de l'amour comme si elle voulait aller jusqu'au bout de ses propres ténèbres. Véritable catharsis.

Commenter  J’apprécie          60
Quel magnifique roman !!!!
Le fond est aussi beau que la forme. Sylvia Rozelier nous offre un petit bijou, brut, abrupt, délicat, violent.
Dans ce roman, se mélangent des émotions si intenses et on s'allie avec l'héroïne, heureuse & malheureuse. le ventre se noue, les larmes montent aux yeux : on voudrait la prendre dans ses bras.
Il raconte une histoire d'amour, la passion, la dépendance, la douleur, la trahison, l'espérance, l'envie, la haine, le mensonge, l'illuson, la désillusion, l'acceptation, le renoncement...
Comment un amour peut dévorer complètement, comment la raison se fait engloutir par la passion... Vivre ? Survivre ?
Je vous le recommande.
Lien : http://etlemondedesosso.cana..
Commenter  J’apprécie          60
Un roman qui m'a bouleversée, comme il bouleversera quiconque sait que la passion est un feu qui illumine avant de détruire. L'écriture est fluide mais travaillée, les sentiments débordent du roman, sont sa matière première (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/07/23/la-passion-et-la-douleur-douce-sylvia-rozelier/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          50
Vous connaissez ces discussions entre amis, celles où sans appel vous dites à votre amie "mais quitte-le c'est un connard." ? Mais pourquoi tu reviens à chaque fois qu'il t'appelle ? Toi tu n'accepterais jamais le quart de ce qu'elle accepte... Vous êtes là, pleine d'assurance, sûre de votre fait. Jusqu'au jour où vous tombez à votre tour sur le Grand Méchant Loup. Celui qui sait se déguiser, pour paraître doux comme un agneau. Celui qui a de grandes phrases, "n'a jamais vécu ça", vous place sur un piédestal. Au début, vous y allez prudemment, il a quand même mauvaise réputation et il en fait trop. Mais un jour, sans faire attention, vous faites le grand plongeon.

C'est ce qui arrive à Douce, l'héroïne de Sylvia Rozelier. Une rencontre inattendue, un homme si différent, si désirable, mais si absent. Une vie qu'elle met en parenthèses, pour lui, au gré de ses humeurs et de ses disponibilités. Des mensonges qui sonnent bizarrement à son oreille, mais qu'elle parvient toujours à expliquer. Une femme qu'on ne peut pas quitter tout de suite, des amis qui soi-disant vous draguent, des rendez-vous professionnels à ne pas manquer, des promesses de mariage, etc. L'équilibre est parfait pour vous garder dans ses filets. Il vous rattrape toujours sur le fil. Vous donne juste assez pour rester accro, mais pas suffisamment pour être heureuse. 

Les mots de l'auteure décrivent parfaitement cette relation destructrice de la "femme qui ne s'arrachait pas à l'homme qui l'avait meurtrie ni n'arrivait à lui pardonner, une femme qui se complaisait dans son malheur". Douce est intelligente, mère célibataire, affirmée, et malgré tous les signes elle plonge. On voudrait la sortir de sa descente aux enfers, son entourage essaie, mais sans succès. Seule, elle, pourrait y mettre fin. le style particulier de l'auteure, qui écrit des flots de mots, décrit parfaitement ces pensées que l'héroïne ressasse inlassablement. L'histoire n'est pas manichéenne. L'héroïne connait sa part de fautes. Elle se demande où est passé son féminisme.

C'est un livre qui interroge, qui décrit parfaitement ces relations pernicieuses, empoisonnées. Un livre vraiment juste, prenant, plein de sentiments douloureux, de coups de poignard dans le coeur. Un livre qui m'a parfois mis mal à l'aise, dont j'avais envie de tourner les pages à toute allure pour savoir comment cela allait finir. Un livre qui assurément va me rester un moment en mémoire...
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          50

Ne jamais se fier aux apparences. Ne vous laissez pas attraper par la douceur de ce titre et de cette couverture.
Douce... Quel joli surnom. Mélodieux, apaisant, calme, serein. Et pourtant c'est tout autre chose que nous raconte Sylvia Rozelier.

Une histoire d'amour, de passion, de destruction, d'incompréhension.
L'amour. Une quête commune, universelle. Mais quel amour ? comment le définir ? comment être sur que c'est lui ? comment s'en détacher lorsque celui ci est trop douloureux ?
Lorsque Douce part à ce séminaire dans le sud, sa relation avec Adam n'est pas au beau fixe. Une rencontre va enterrer son histoire.
Cette homme. Mystérieux. Séducteur. Plus âgé. Il hypnotise. Il captive.
L'amour a sens unique, ou plutôt l'amour différent. Deux êtres qui ne savent pas s'aimer et qui pourtant ne peuvent se quitter. Ne peuvent se résoudre à s'abandonner, à se laisser partir.
Des mensonges, de longues attentes, des douleurs, des questionnements.
L'amour m'impressionnera toujours. Réussir à déceler que cela nous détruira mais persévérer dans une lutte sans fin pour conserver ces moments de bonheur partagés, se raccrocher aux instants de plénitude. Cette lecture a résonné en moi. Mon premier "amour". Une passion qui n'aura laissé que des miettes et qui m'aura usé durant 6 ans. Tous les signes sont là, tout notre entourage s'accorde pour définir notre relation de passion destructrice. "Ca finira mal" est peut être la phrase que j'aurais le plus entendu.
Et pourtant... même si au fond de nous, nous sommes bien conscient que tout cela ne mène à rien, les périodes de partage, de connivence, d'amour fou et libre sont si intense que tout le reste disparait.
L'auteure a réussi à outrepasser une histoire vécue pour en laisser une trace universelle. Chacun de nous pourra y reconnaître une situation plus ou moins similaire.
D'une écriture fluide, douce et impactante, Sylvia revient avec un magnifique roman. A découvrir sans aucune hésitation.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (102) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5263 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}