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sur 630 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mon troisième Rufin après "le suspendu de Conakry", puis "Check point". J'avais bien aimé le premier, le second m'avait moins emballé mais il était plaisant, celui-ci m'a laissé un fort sentiment de malaise. Suivre Catherine est déroutant. J'avais été un peu dérouté également par les deux premiers livres mais plus par les personnages et leurs motivations, la situation géographique. Là, c'est toute l'histoire qui dérange. Catherine est née pauvre fille dans le Perche et déroule sa vie dont on se demande si ça vaut la peine de la vivre. C'est une pauvre fille qui ne parviendra jamais à quitter sa condition de dominée, de solitaire et de mal aimée. Elle est née victime de l'emprise des autres et le restera toujours. le malaise augmente au fur et à mesure de la lecture jusqu'à la pirouette finale qui rassure mais laisse un goût des plus amers.
Rufin, sans être Victor Hugo ou Balzac, écrit assez bien, ça change des auteur(e)s dont on se demande comment ils ont trouvé un éditeur. Il a quelque chose à raconter, il se sert de sa culture et de ses expériences à l'étranger pour nous balader dans différents pays.
Cette histoire m'a toutefois laissé un tel sentiment de malaise que je vais faire une pause avec quelques autres auteurs avant de reprendre des livres de Rufin.
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J'aime tout de l'oeuvre de Rufin, je suis une inconditionnelle. A ma grande déception, je n'ai pas accroché sur ce roman que j'ai trouvé dérangeant.
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J'ignorais que je pouvais violemment détester un personnage romanesque, or j'ai fait cette expérience avec la lecture de la Salamandre de Jean-Christophe Ruffin. Catherine, quarante-six ans, célibataire banale et peu séduisante va passer quelques jours au Brésil, invitée chez une amie. Elle rencontre sur la plage Gil, un très jeune homme, séduisant gigolo, auquel elle n'a pas envie de renoncer quand elle doit rentrer à Paris. Elle vend tous ses biens, se débarrasse de toutes ses attaches et revient se livrer à lui corps et âme, lui offrir, sans rien demander en retour, tout son amour et tout son argent. Ce faisant elle ne fait naître chez lui que de la cupidité, du mépris, de la violence sadique voire un désir de meurtre. Peut-être peut-on trouver, dans sa déchéance totale, une forme de plénitude, mais c'est une logique qui m'échappe complètement et qui me révolte. Je n'y vois que masochisme. le bonheur dans le dénuement absolu et la régression, non, je n'adhère pas. On sait depuis longtemps que Ruffin a une belle écriture et c'est le cas bien sûr ici aussi, mais ce roman m'a révulsée.
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Une histoire vraie : la déchéance d'une femme française d'âge mûr suite à la rencontre au Brésil d'un jeune homme
L'histoire d'une passion à sens unique qui est surtout traitée par l'auteur sous l'angle descriptif du Brésil (misère et violence) et peu sous l'angle passionnel et psychologique du personnage.
J'ai beaucoup aimé la première moitié du livre et le reste m'a déçu car je n'ai pas réussi à être touchée par l'histoire de cette femme .




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« il est où le bonheur, il est où ? »
Une femme lassée de son quotidien aseptisé vole à l'aventure au galop. Evidemment elle va s'y brûler les ailes. Un roman d'amour, un conte initiatique, une critique de la société occidentale, l'opposition culturelle nord/sud, il y a maintes façons de lire ce roman fort et violent. Et pourtant, je n'ai pas réussi à me sentir complétement embarqué. La faute essentiellement je pense à l'écriture raffinée de Rufin qui ne me semble pas adaptée à ce type de récit dramatique. Un lord anglais assistant à une corrida, voilà l'impression que j'ai eue. Etonnant non ?
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Ouille Ça fait mal Ça pique

Jean Christophe Ruffin n'y est pas allé par 4 chemins pour nous parler de la quête du sens de la vie.
psychodrame foudroyant, total, absolu.

tout le long du livre, je me suis dit qu'une telle descente aux enfers n'était pas possible, ni une telle autodestruction 'volontaire' .

mais peu importe, cette histoire nous parle du sens de la vie, de ce qui cloche dans nos sociétés occidentales, de ce qui cloche dans la vraie vie des paradis touristiques.

c'est quoi qui rend heureux, fondamentalement et totalement heureux.
That is the question

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"La Salamandre" est un roman qui est le reflet de la scociété brésilienne avec ces favelas, la misère et l'esprit de survie.
L'auteur nous invite à réfléchir sur l'image que l'on peut se faire de l'autre qui habite le bout du monde de même à se regarder soi-même, nous qui pouvons aussi nous enfermer dans des relations tragiques dans lesquelles on peut s'autodétruire.
Et celles-ci, on les vit n'importe où dans le monde. Choc des cultures, conflagration des relations sentimentales, Jean-Christophe Rufin réalise ici un livre assez sympathique qui m'a juste donné envie découvrir un peu plus ses autres écrits.
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Histoire incroyable, parfaitement troublante et scandaleuse. Je ne sais qu'en penser. J'ai du mal à croire qu'il s'agisse d'une histoire vraie. Si elle avait été inventée, j'aurais même trouvé que c'était "trop".
Comment expliquer cette descente aux enfers volontaire, cet aveuglement complet, cette manière de justifier l'injustifiable...
La morale, qui pourrait donner à cette histoire une allure de conte, me gêne un peu. Je la trouve peut-être trop facile. Ou trop déplacée. Déplacée parce que trop facile. Vanter les mérites de l'amour absolu quand il mène à ça, c'est, d'après moi, se tromper d'enjeu.
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un vrai talent de conteur
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Depuis « Globalia », depuis « Immortelle Randonnée », Jean-Christophe Rufin est un auteur que j'apprécie très fortement. Je n'ai jamais été déçu par l'un de ses livres. La qualité d'écriture est toujours la même. Egale et agréable. Fluide et pertinente. On se laisse transporter par les mots qui se succèdent et se fondent dans un ensemble toujours cohérent. Erudit sans être pédant, il partage un petit quelque chose avec Amélie Nothomb. Et, en matière de contenu, j'ai chaque fois été séduit par ses histoires où se mêlent astucieusement vécu et fiction sans toujours pouvoir cerner où se situe la frontière.

Dans une certaine mesure, c'est encore le cas cette fois-ci. Mais pas tout à fait. Presque. La forme est toujours très bien. On lit avec bonheur et les pages se tournent sans que l'on s'en apercoive. Même si l'histoire est moins prenante. Avec une héroïne qui agace. Par sa frivolité et sa légèreté. Par une nonchalance et une naïveté qui frôlent la bêtisse pure. Pourtant, certaines de ses réflexions sont pertinentes. Son refus du tourisme de masse et sa critique d'une colonisation toujours bien présente. Mais quand même. le vide de son existence européenne qu'elle cherche à combler à tout prix la conduit à des extrêmités qui la plongent dans des abîmes sombres et profonds où sa folie joue au chat et à la souris avec mon relatif bon sens.

Par contre, on ne peut être que transporté par les descriptions précises et tellement vivantes que Rufin fait de Recife et de la vie qui s'écoule doucement, durement, sur ces côtes brésiliennes, où le paradis et l'enfer dansent à s'en rendre fou.

Lien : https://unecertaineculture.w..
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