Les énigmes d'Aurel le Consul, tome 2 : Les trois femmes du Consul

Deuxième enquête d'Aurel le Consul. Elle se situe cette fois-ci à Maputo, capitale du Mozambique. Un ancien riche homme d'affaires/industriel français retrouvé brutalement mort dans sa piscine. Principale suspect arrêté : son ex-femme revenue vivre depuis peu dans son hôtel.

J'ai trouvé le roman bien léger. Peu d'efforts et d'imagination de la part de l'auteur pour ce deuxième opus. le contexte est quasi le même que le premier. Une fin de roman sans transition et sans intérêts dans son intrigue.

Le seul intérêt qui peut captiver le lecteur, c'est encore une fois la personnalité atypique d'Aurel le Consul, un enquêteur intelligent et bien doué contrairement aux apparences qu'il veut bien donner. Bref, un nouveau Colombo français/roumain situé en Afrique.

Petite lecture pas trop casse-tête d'été... Avouons le, j'ai deviné le fin mot de l'histoire bien avant la fin, mais ce n'est pas ça qui m'a fait tiquer. Enfin, un peu, l'auteur ne s'est pas trop foulé côté énigmes mais passons.
Non, ce qui m'a fait tiquer c'est la dernière femme dans la vie de la victime avec qui, après à peu près trois lignes où le personnage principal est choqué que ce vieux sale ait refait sa vie avec une gosse, se range à l'avis de tout le monde, "oh c'est pas grave il était bon avec elle". Rufin met même cela dans la bouche d'une religieuse! le fait que la pauvrette ait déjà été abusée avant de tomber dans les mains de cet homme n'excuse bien; et personnellement je trouve que finir assassiné est tout ce que le personnage méritait....

Maputo, le Mozambique, les ambiances consulaires ça doit être quelque chose ! Et bien dans le roman de Jean-Christophe Ruffin ça se résume à pas grand chose... Bon, il reste l'intrigue, le côté policier ! Ben là non plus « c'est pas fou fou ». Bon alors qu'est-ce qu'il reste ? le personnage principal ? le juif roumain ou de roumain juif ? On ne sait plus comment l'appeler tellement la caricature est flagrante. Une mauvaise adaptation du Sherlock Holmes cocaïnomane apathique qui sort de sa torpeur à chaque affaire compliquée. Déjà-vu ! Pourtant Jean-Christophe Ruffini doit en savoir des choses sur l'Afrique ! Où est passé son regard ? Pourquoi il n'en dit pas plus ? Devoir de réserve ? Je pensais passer plusieurs heures africaines avec ce polar, je n'y ai mis que la pointe du pied. Déçu...

Je suis très déçue... J'avais beaucoup apprécié le personnage d'Aurel dans la precedente enquete mais l'originalité est épuisée. L'enquête en elle même n'a toujours guere d'interet.

Autant je m'étais bien amusée à découvrir Aurel le Consul, que j'imaginais sous les traits de Vincent Macaigne, dans "notre otage à Acapulco" (tome 3) autant j'ai été déçue par le tome 2 de ses énigmes Les trois femmes du Consul. C'est grotesque, je me suis accrochée pour finir cette histoire sans finesse, sans une once de crédibilité à peine sauvée par l'écriture de Jean-Christophe Rufin. Même pas digne d'un bibliothèque rose. Noté 3,39 sur Babelio, pour ma part ce sera bien en deça et guère tentée de lire son tome 1 le suspendu de Conakry.

Je n'ai pas adhéré à ce livre. le personnage principal ne m'a pas séduite et le suspens pas vraiment au rendez-vous. On tombe dans la banalité et il manque un petit quelque chose pour me tenir en haleine.
Je suis déçue car j'avais adoré le tour du monde du roi Zibeline.

C'est léger. Très léger avec une impression de facilité. Avec un personnage de consul adjoint au Mozambique qui fait tout pour ne pas travailler et qui n'aime pas l'Afrique, l'auteur s'évite d'approfondir. Rien sur le travail, rien sur le contexte dans lequel évoluent les personnages. le consul-enquêteur rencontre quelques protagonistes et hop, après 200 pages, il est temps de faire apparaître une résolution ex machina.
On comprend que le rythme de sortie de ces aventures d'Aurel le Consul imposent de ne pas s'appesantir, mais il ne reste plus qu'un livre sans âme à la résolution vieillotte.
Qu'est devenu l'auteur de Rouge Brésil (voire du Parfum d'Adam) ?