Je suis une inconditionnelle de Rufin, mais celui-là m'a déçu, je n'ai pas accroché, je ne l'ai pas reconnu.
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Difficile de synthétiser mon avis sur ce roman. Roman dense, très bien écrit, très bien structuré, truffé de termes précis, très bien choisis mais, voilà, pour moi, la magie n'a pas opéré et il a manqué une étincelle que j'ai seulement ressenti dans les dernières pages. Pourquoi ? Et bien dans ces lignes, l'auteur se livre, et surtout, il fait parler ses deux héros, qui se montrent tels qu'ils sont et qui sont apparus, à mes yeux, fragiles, vrais, humains. C'est seulement à ce moment que j'ai vraiment fait leur connaissance. Jusque là, j'ai eu la désagréable impression d'être témoin d'un désastre psychologique, familial, professionnel, social. le "témoin" qui raconte l'histoire m'a mise mal à l'aise. Jamais ou très rarement, il ne donne la parole à Edgar et Ludmilla et cela crée un climat malsain, ambigu et reflète leur manque de liberté, ils deviennent les victimes implacables d'un système qui l'est tout autant. Je dois admettre que ce roman dresse le portrait juste et pas toujours flatteur de notre monde sur plus de 50 ans. L'auteur décrit avec précision l'évolution de notre mode de vie et les dérives d'un monde cupide et matérialiste.
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J'ai eu du mal à entrer dans ce conte malgré le talent de narrateur et le style de J. C. Rufin. Il ressort de la première partie une certaine froideur, presque un détachement qui fait que l'on a du mal à s'attacher aux personnages et à leurs excès. Seulement vers la fin, ils nous semblent plus humain .
Pas le meilleur des Rufin pour moi
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Un livre surprenant.... puisqu'il raconte effectivement les différents mariages d'un couple mais on finit par se lasser des séparations et des réconciliations.
Certes les motifs changent mais au final c'est toujours un peu du "je t'aime moi non plus".
On est surpris de l'audace d'Edgar pour trouver la femme qu'il aime. C'est l'élément accrocheur du roman. Ensuite j'ai lu pour savoir ce qui pouvait motiver les séparations mais je ne peux pas dire que j'ai trouvé cela extraordinaire.
Ca se lit vite et bien.
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Quelle étrange odyssée que ces sept mariages d'Edgar et Ludmilla. Une traversée qui débute en Ukraine où Edgar tombera fou amoureux d'une jeune femme nue plantée dans un arbre et huée par les villageois. Depuis ce jour, Edgar et Ludmilla enchaîneront la vie sous toutes ses couleurs. de la misère des débuts aux richesses de la réussite par la suite. Ce couple se séparera pour de multiples raisons, mais souvent par amour. Par amour pour l'autre, et pour l'amour de ce même autre, ils se retrouveront pour la sempiternelle valse d'amour.
Ce roman est très étrange, me laisse un chouïa sceptique car dépenser autant d'énergie à divorcer pour se remarier autant de fois, autant dire qu'il m'a semblé courir dans la vasque du gâchis et de ces nouveaux couples contemporains qui se séparent pour un oui ou pour un non. Un côté assez répétitif donc et gênant pour peu qu'on accorde du sens au lien du mariage. D'autre part, le couple Edgar et Ludmilla ne m'a pas semblé très attachant. L'auteur passe beaucoup de temps à énumérer leurs frasques, leurs ascensions et descentes mais s'attarde à mon sens très peu sur leurs sentiments, émotions et lien amoureux, ce qui aurait pu donner une magnifique fresque sentimentale.
Je termine donc ce roman sur un avis mitigé, avec cette impression que l'auteur s'est égaré sur une piste trop transparente pour adhérer entièrement à cette histoire rocambolesque du je t'aime moi non plus.
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Non vraiment ni passionnée, ni convaincue par cette histoire invraisemblable ! S'il n'était le style fluide et, ma foi, pas désagréable j'aurais jeté l'éponge au premier divorce....
Mais je suis curieuse par nature et je me demandais comment on pouvait se remarier 6 fois...(parce que la 7e, c'est plutôt du pipeau ! A moins qu'on croit ferme à une vie après la vie...auquel cas on se remarierait et redivorcerait à l'infini...non mais quelle embrouille !)
Bref, plus sérieusement, Edgar n'a vraiment rien de sympathique et fait sa fortune dans le lit de l'escroquerie et l'hôtellerie du sexe sans s'embarrasser de principes ou de valeurs morales, ce qui précipitera sa chute.
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi dit la chanson ! Ludmilla, imperturbable amoureuse, ramassera les miettes après une improbable carrière de diva et de mère indigne (mais on lui pardonnera parce que c'est un conte et que dans les contes ça finit toujours bien...en général...)
Et même si tous deux se sont copieusement cocufiés, ben nan ! Ils s'aiment pour toujours !
Quelques considérations intéressantes cependant sur le mariage et l'amour qui dure, en marge de la petite histoire....mais j'aurais aimé davantage de poésie au lieu de clichés (l'homme d'affaires débrouillard et la diva à la voix d'or, le couple médiatique et parti de rien devenu richissime, grandeur et décadence des petits naïfs grugés par plus malhonnêtes....bouuu !)
Allez... pardonnons leurs erreurs, leur inconsistance et leur inconstance ...c'est un compte de bons amis.
Finalement ils auraient dû commencer par la fin....par l'amour avec un grand A.
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