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J'avais cru au miracle. Son dernier roman flirtait avec le punk : une bourgeoise de province qui sabordait son mariage et libérait son désir. du Madame Bovary à la petite semaine certes, mais la sincérité l'emportait.
Je reprends une phrase de mes « Confessions » : « Puisque les auteurs se complaisent dans l'autofiction, les apprentis écrivains s'empressent de les imiter ». Agathe Ruga en est l'illustration. Pourquoi ne pas raconter sa vie ? À condition qu'elle sorte de l'ordinaire !
Ce n'est pas le cas d'Agathe. Son dernier opus est l'énième litanie d'une femme au foyer dépressive, d'une trentenaire qui s'égare entre xanax et verres de rosé, puis se retrouve, comble d'une hypocrisie convenue, en s'attendrissant devant sa progéniture. Oh, mais qui m'a fait ces beaux enfants ? Et si leur père me pardonnait ? Voilà pour le pitch.
J'ai économisé une séance de coiffeur. J'ai eu l'impression d'avoir lu tous les magazines entassés sur la table basse, d'avoir entendu toutes les jacasseries indigentes des clientes. Rien ne nous est épargné dans cette histoire : les combats de coqs jaloux (p55), les trémoli (un trémolo, des trémoli) à Venise (p72, 169) et les fantasmes éculés d'une jeune ménagère contrariée.
Le style est plat. Qu'on cesse de laisser croire aux auteures que des punch-lines bien senties suffisent à tenir un récit, que la vulgarité (confondue avec la provocation) lui donne son caractère (pages 18, 125… et bien-sûr, l'ultime dégoût, l'ode à Beigbeder).
Pour celles que le thème de la reconquête amoureuse intéresse, relisez « le zèbre » d'Alexandre Jardin ; léger mais digeste. Pour les autres, emmenez ce bouquin chez le coiffeur la prochaine fois que vous aurez besoin d'une couleur (1 Ruga = 10 Biba).
Je sais gré à l'auteure de nous avoir épargné le « happy end ». Sa désillusion (désolée pour elle, vraiment) préserve sa dignité.
Bilan : 🔪🔪
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UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE ET TOUT EST DÉPEUPLÉ

Troisième roman d'Agathe Ruga et troisième coup de coeur.

L'héroïne de L'homme que je ne devais pas aimer se prénomme Ariane.
Celle de Rendez-vous à la Porte Dorée est Anne.

Ariane, Anne, Agathe… j'aime plusieurs choses dans tes romans, que je ne trouve pas ailleurs.

Un, le brouillage des lignes entre fiction et auto-biographie. On est dans l'auto-fiction, mais forts de cette certitude…aucun moyen de démêler l'imaginé du vécu, si l'on ne te connaît pas intimement.
Je soupçonne ici un bon 20%-80% … voire plus.

Deux, ta sincérité. Tu te mets à nu. Tu racontes tout. Ton « suicide numérique », lorsque tu as fermé tous les comptes auxquels tu étaient ultra-connectée et qui étaient ta sève et ton oxygène. Tes sentiments. Tes échecs. Tes regrets. Tes tentatives désespérées. le sexe.

Trois, les failles qui te rendent humaine. Tu veux te montrer forte et indépendante mais tu es fragile, (hyper ?) sensible et vulnérable. Un lion en cage. Une amoureuse indécrottable. Un être privé d'oxygène qui se débat au lieu de s'évanouir.

Quatre, ton audace. Qui à part toi, ose écrire le désir brûlant pour un autre, qui fait tout quitter sur un coup de coeur ? L'humilité des regrets, quand on se rend compte que finalement, non ?

Cinq, ton humour. Cette savoureuse auto-dérision qui force le respect et te rend si attachante.

A., tu as cru que l'herbe était plus verte ailleurs. Tu as lâché la proie pour l'ombre et lancé un défi au vieux proverbe, qui dit qu'amour perdu ne revient plus. de ces empreintes de tes vingt ans ne restent que les teintes d'antan. le bleu électrique notamment. Tu es descendue à reculons et as bu la tasse tchin-tchin. Et aussi l'eau de la machine. Une orpheline dans un dortoir, seule avec ton désespoir. Still loving him. Crying a river. Tu sens des boums et des bangs, agiter ton coeur blessé. Comme envie d'une fin torride, comme on en voit qu'au cinéma. Tu lui as jeté des sorts, pour qu'il t'aime encore. Mais voilà, c'est fini. T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu.

Avec le temps, va, tout s'en va.

Change your heart, look around you.

Ton roman, toutes les femmes doivent le lire.
Les blasées et les amoureuses, les enfiévrées et les transies, les torturées et les passionnées, les présomptueuses et les nostalgiques, les trompées et celles qui se trompent.

Les hommes aussi.
Enfin, seulement ceux qui peuvent comprendre. Les autres, restez où vous êtes ;-)

(Si Rendez-vous à la Porte dorée peut se lire indépendamment, cette « suite » de L'homme que je ne devais pas aimer prend tout son sens après lecture du précédent.)
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Un "journal intime" un peu trop impudique pour moi.
Anne a ,semble-t-il, fait l'erreur de sa vie en quittant celui qu'elle aime encore. Entre espoir de reconquête et questionnement intérieur. L'idée de départ avait tout pour que j'accroche mais cela n'a pas été le cas. L'écriture est néanmoins fluide et l'ensemble se laisse lire. Mais je n'ai pas accroché à cette anti-héroïne qui se livre de façon trop directe pour moi. Sur un tel sujet, j'aurais aimé plus de retenue, de recul. Mais ce n'est que mon avis et je comprends que ce roman puisse plaire à beaucoup! Ce n'était sans doute pas le moment pourmoi!
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C'est une autrice que je découvre et dont je n'ai qu'une envie à  présent : Faire connaissance avec son livre précédent. 


Ce livre que l'on dénommera  au choix roman " autofictif " ou pour être plus juste "Journal intime déguisé en autofiction" a  saisi tous mes sens .

Anne ou Agathe ? Qu'importe ! Cette mise à  nu ne nous rend que plus proche de celle qui a écrit,  qui a vécu et ressenti .

Attachement total pour Anne , qui est une exaltée de l'amour,  une amoureuse de la passion et pour qui le tiédasse et la bassesse n'ont pas leur place . Elle nous livre ici une parcelle de son âme,  de son coeur,  du ressenti de l'absence , du manque et de l'âpreté de la perte. Son langage est cru, authentique,  pas de faux semblants parce qu'Agathe , oups, Anne, n'a pas envie de tergiverser avec ses sensations , elle a besoin de s'abreuver , de se désaltérer à  la source de l'intensité. 

Anne, c'est cette femme qui peut tomber dans le panneau de l'illusion de l'amour même sans connaître physiquement l'objet de sa quête,  s'attachant aux beaux mots, qui pourraient signifier ce qu'est réellement l'autre. Si seulement ! L'idéalisation va de pair avec les désillusions. 

Elle mène une quête presque désespérée  pour retrouver ces sentiments d'antan, mais qui avec tous les " autres " deviennent immédiatement evanescents".

Alors elle s'attache dans ses souvenirs coûte que coûte à  ce qui l'a transcendée et qui n'est plus, s'offrant à  des ersatz d'hommes et négligeant au passage sa valeur .

Fantasme t'elle,  idealise t'elle cet amour passé ? On sait combien l'absence et le manque ont cette tendance à  tout embellir .

Quoi qu'il en soit,  c'est beau, sincère, brut et intime.

Je visualise Agathe , pardon Anne , telle une féline qui ne s'abreuve qu'à la puissance des 5 sens ardents.

N'écrit t'elle pas: " N'est pas donné à tout le monde de satisfaire les 5 sens de l'autre ".

Agathe Ruga , merci pour cette écriture aussi incisive qu'humaine , où à  bien des égards je me suis à 10000% reconnue dans tes perceptions. Tout prend saveur dans la passion et dans la fougue, en l'absence de cela la fadeur nous emprisonne malgré une apparente liberté...


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"Rendez-vous à la Porte dorée" est l'histoire d'Anne qui regrette d'avoir quitté son mari Joachim. Anne pensait trouver la liberté d'évasion, la liberté d'écrire et du temps uniquement pour soi. Malgré les autres hommes qui s'avèrent malheureusement décevants, la relation avec ses filles de plus en plus compliquées, et la solitude qui vient combler le tout, Anne décide de reconquérir Joachim par tout les moyens en retraçant le parcours de leur amour. En découvrant un tableau de Giotto tout s'illumine, l'espoir est là, l'amour ne peut que reprendre où il s'est arrêté, enfin, normalement..

L'écriture chez Agathe Ruga est comme une échappatoire, une raison de vivre, d'accepter, de réaliser, de souffler, de souffrir surement, d'aimer, d'expier le passé. En mélangeant le tout, Agathe ose, raconte, confronte la vraie vie et la fiction et ne cache rien a son lecteur : ce qui donne un récit brûlant, enflammant, poétique, enivrant. Et putain, que c'est beau !

Déjà subjugué par les deux premiers romans, ce nouveau et troisième roman est comme la conclusion d'un triptyque qui vient nous mettre une énorme claque, en nous révélant les désillusions après la fuite. L'histoire d'amour d'Anne et Joachim est comme cristallisée par les mots pour l'éternité comme l'histoire de la Porte dorée à Jerusalem.

En refermant ce troisième roman, on en viendrait même à souhaiter d'autres histoires d'amour chaotiques à Agathe pour avoir une suite ! le style et la plume sont tout aussi percutants et puissants que la détresse d'Anne, ce qui fait de cette histoire un vrai diamant brut. Quel talent !
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Agathe Ruga frappe très fort avec son troisième roman Rendez-vous à la Porte dorée et nous offre un roman puissant, profond et addictif.

En octobre 2020, Anne a quitté Joachim, le père de ses deux filles, pour succomber à une passion dévorante et incandescente avec un autre homme, Trévor. Anne se rend compte que Trévor est toxique, possessif, jaloux et étouffant mais surtout il n'est pas Joachim.
Elle pensait être amoureuse alors qu'elle n'était obsédée que par la fuite et un besoin de liberté. Alors, elle finit par le quitter et réalise que Joachim, elle l'a dans la peau. C'est lui l'unique véritable amour de sa vie et fait tout pour le retrouver avec l'espoir de reconquérir son coeur. Mais jusqu'où peut-on aller par amour ?

Ce roman est une merveille, c'est incandescent, brûlant et addictif.

Bien sûr que ça parle d'amour mais pas que… ça nous raconte aussi l'échec, la mort du désir, la dérive, la dépression, les regrets, la douleur, la recherche de soi et le désespoir.
Avec regrets et nostalgie, Anne se confesse et s'expose en se mettant à nu. C'est audacieux, courageux et percutant.

Agathe met des mots sur des maux et nous décrit avec brio la passion, les regrets, l'amour, l'acharnement et le désespoir. le lecteur se questionne et surtout il ressent toute la souffrance et l'obsession d'Anne.

Quant à la plume, elle vous transportera jusqu'à la dernière page puisqu'elle est savoureuse, piquante, emplie de sincérité et d'une telle fluidité que vous ne lâcherez pas ce livre. Croyez-moi ce roman est addictif !

Cette histoire vous touchera au plus profond de vos tripes car il a été écrit simplement avec le coeur.

Indéniablement Agathe Ruga confirme son talent littéraire avec ce troisième roman alors rendez-vous à la Porte Dorée !

Bravo Agathe pour cette jolie réussite !
Lien : https://juliechronique.fr/20..
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Il était une fois un coup de coeur. Anne, le personnage principal du nouveau livre d'Agathe Ruga, est une trentenaire complètement paumée. Elle a quitté son mari pour un autre (pour le rappel des épisodes précédents: lire « l'homme que je ne devais pas aimer »), elle réalise qu'elle s'est trompée (car quoi de mieux que la perte pour comprendre qu'on a aimé) et elle ne rêve que d'une chose: reconquérir l'ancien (mari). Vous me suivez?

Je n'en dis pas plus sur l'intrigue, rien de pire que d'avoir le sentiment d'avoir déjà lu un livre que l'on hume pour la première fois. Surtout quand le livre est bon. Ce roman raconte donc une quête, une recherche. C'est un livre sur le doute, la beauté de la vie, sa fragilité. Je crois aussi que c'est un livre sur la dépression, la mort du désir, le quotidien tueur et comment on y survit. Ou pas. Comment parfois on rampe dans la nuit en se disant qu'on ne se relèvera pas, tout en dressant le portrait, en creux, de la masculinité en 2023, de sa fragilité, de sa bêtise parfois.

On suit Anne dans ses pensées, ses voyages, ses effondrements et ses illuminations. Mais le prodige du roman, puissant, addictif, c'est ce sentiment qu'il nous procure, celui d'être Anne, d'être dans sa peau, de ressentir ce qu'elle ressent et ça n'a rien à voir avec le fait d'être un homme ou une femme, de vivre à Paris ou en Bourgogne, ça s'appelle l'universel. Ça s'appelle élever des enfants, avoir 37 ans, n'être plus aussi jeune mais plus tout à fait vieux, et ne pas savoir qu'en faire. Ça s'appelle tout simplement tenter de vivre.

Pour son 3ème livre donc, si on peut dire que le personnage d'Anne est perdue, ce n'est pas le cas de l'autrice. Avec ce nouveau roman, l'écrivaine imprime sa marque singulière, son originalité, vous savez celle dont rêvent tant de romanciers sans toujours y parvenir, cette petite voix qui fait dire au lecteur, dès la première phrase du livre: « voilà donc cette petite musique que je reconnais »… Cette petite musique, unique, c'est celle d'Agathe Ruga. Et cela se nomme le talent. Bon voyage et bonne lecture.
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Anne/Agathe, quand l'amour devient toxique, brûlant, qu'il détruit tout sur son passage, le coeur et l'âme, que reste-t-il ?
Comme dans son précédent roman, Agathe Ruga nous livre une part d'elle-même sous les traits d'Anne, amoureuse passionnée, prête à tout pour reconquérir un amour perdu, tant la douleur devient trop forte.
C'est piquant, bouleversant, dérangeant, passionnant. Ça prend aux tripes et au coeur et ça secoue tout sur son passage.

Agathe, ma chère Agathe, quand je serai grande, je voudrais être toi ! Mais je crois que c'est raté maintenant...
Tu es l'autrice que je souhaiterais être, tu es la femme passionnée que toute femme rêverait d'être...
Tes romans sont forts, puissants, superbement bien écrits et ils raisonnent tellement en chacune d'entre nous !
Je me suis reconnue en Anne (en toi ?), tellement faible mais si forte à la fois, pleine de désir, d'espoir mais aussi de désillusions, avec cette impression de m'être trompée de vie, parfois, souvent.
Mais je suis aussi tellement différente ! Je n'ai pas ce courage de céder à toutes mes envies, je n'ai pas la force de vivre si intensément. Mais comme elle, je vis, j'espère, j'y crois, je tombe, je me relève, j'accepte tout, j'accepte rien, mais je suis toujours là, vivante !

Merci pour ce livre.
Merci d'être toi.
Merci de partager un peu, beaucoup, passionnement, à la folie.
Merci pour tes mots
Merci pour ton courage.
Merci pour cette liberté de ton.
Merci pour cette honnêteté.
Merci d'être si inspirante !
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Son premier roman était un bonbon doux, sucré et pétillant; son deuxième un piment rouge qui devait exciter les papilles pour réveiller les sens endormis; son troisième réagit à sa charge trop forte, trop puissante. Elle a mal dosé, elle a détruit le palais au point qu'il ne sait plus les goûts, ni les couleurs. Et elle s'en mord les doigts. Elle voulait pimenter une vie devenue morne, elle voulait relever son goût mais elle n'a pas su mesurer son geste, elle a tout gâché. Il ne reste rien. Rien que la brûlure et le feu sur la langue. 

Le nouveau roman d'@agathe.ruga n'est pas sans saveur. Il a un goût; celui de l'amertume. Douleur et tristesse perlent au fil des mots. Elles tombent sur la langue que l'on sent en souffrance. La langue endure, en effet , mais, portée par une plume brillante, elle continue de verser toute sa vivacité sur le papier. L'écriture n'est pas fragilisée. Elle n'est ni abîmée, ni ternie, ni étouffée par le chagrin.  Elle irradie dans le brasier. 

Sans doute parce que quelque part dans ce corps qui tient la plume, il y a toujours un désir ardent. Celui que l'on ressent à chacun de ses livres. Celui d'une femme qui se sait et qui ne peut se contenter du peu qui lui est donné. Celui d'une femme capable de bousculer, de repousser, de détruire et de brûler. Ses ailes en premier. L'autrice nous le fait savoir. La liberté a un coût. Une femme qui exige est une femme qui en paye le prix. Elle vous avertie pour que vous n'en soyez pas surprises. Sinon, vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Et ceux de la narratrice pleurent parce qu'elle n'imaginait pas qu'il lui fallait payer tant. Autant.

J'ai eu de la peine pour elle. Une peine qui ne m'a pas quitté de toute la journée. Parce que je sais. Une femme libre est une femme seule. Toujours. Y compris avec et parmi les autres. Cette solitude, je l'ai ressentie parce que je la connais bien. Trop bien. Et j'aurais voulu que l'autrice démente. J'aurai voulu qu'elle me donne de l'espoir. Mais ce n'est pas son but. Elle est là pour souffrir et témoigner. En tant que femme. Pour les femmes. Elle vous raconte. Alors écoutez.
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"Rendez-vous à la porte dorée" est un récit d'une puissance indéniable, où la sincérité éclate à chaque page, nous confrontant à la réalité brute des émotions humaines. Anne, animée par une détermination sans faille, affronte l'indifférence et l'inaccessibilité de Joachim, devenu l'objet de son obsession. À travers les lignes addictives de ce roman, j'ai été touchée par l'acharnement d'Anne et admirative de sa volonté inébranlable, oscillant entre compassion et consternation. L'auteure nous plonge au coeur de cette quête désespérée d'amour avec une plume sensorielle et un style incisif. J'ai adoré ce roman qui nous plonge avec force dans les méandres de l'amour !
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