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3,47

sur 156 notes
Saga d'une famille communiste de RDA racontée par les différents protagonistes et à différentes périodes sans suivi chronologique.
Nous suivons ainsi les arrières-grand-parents Charlotte et Wilhmen communistes convaincus ayant lutté contre Hitler et exilés un temps au Mexique, les grand-parents Kurt et Irina qui se sont rencontrés en Russie, l'un prisonnier d'un goulag et l'autre colonel de l'armée russe, le fils Alexander qui ne souhaite que passer à l'ouest et qui n'est pas politisé et le petit-fils Markus qui ne comprend rien à sa famille et comme tous les ados se rebelle contre tout.
Une histoire donc racontée à 5 voix où l'on suit les pensées idéologiques de chacun qui évoluent avec le temps.
Une bonne découverte d'un auteur allemand.
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Bien que l'histoire pouvait me sembler intéressante, je n'ai pas adhéré au rythme de l'oeuvre, trop lent à mon goût. Beaucoup de descriptions des petits moments simples du quotidien. le fait de passer d'une époque et d'un personnage à l'autre à chaque chapitre a gêné ma lecture également.
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J'apprécie la critique de chouchane.Pour ma part j'ai eu un peu de difficultés car se réfèrer constamment à l'arbre généalogique est un peu fastidieux!Nous n'avons pas beaucoup d'histoires d'intellectuels de l'Allemagne de l'Est! il faut en profiter!par ailleurs je viens de terminer La vie rêvée d'Ernesto G.Quel livre ! 543 pages passionnantes!!!!!
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Livre excellent de cet allemand d'origine russe, qui nous raconte l'Histoire de l'ex-RDA à travers une saga familiale avec des personnages bien campés et attachants. Livre intéressant à plusieurs titres et drôle aussi, par moments. Comment ne pas penser au livre Stasiland de Anna Funder et aux films" Bye-bye Lenine" et " La vie des autres", qui complètent à merveille l'information sur cette Histoire encore si proche.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
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Ce roman raconte l'histoire d'une famille allemande, à travers plusieurs générations et différentes périodes, des années 50 aux années 2000.
On suit tour à tour Charlotte et Wilhem, exilés au Mexique à cause de leur appartenance au Parti, puis enfin de retour en RDA, puis Kurt, leur fils et Irina sa femme, et enfin Alexander, le fils de ses derniers.
Les chapitres ne s'enchainent pas de façon chronologique, puisque le roman commence tout de suite par l'année 2001, lorsque Alexander apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable. On va passer d'un couple à un autre, ou d'un personnage à un autre, d'une décennie à une autre, sans suite apparemment logique. Mais tout s'enchaine sans problème, les événements sont toujours très faciles à resituer dans le contexte.
C'est un roman très agréable à lire, grâce à la fluidité de l'écriture, et traitant d'un sujet peu souvent lu, le quotidien dans la RDA d'après-guerre. Sans voyeurisme aucun, ni misérabilisme, on partage la vie de tout ce petit monde qui gravite autour d'un personnage central, Wilhelm, qui ne mérite pas vraiment la médaille qu'on lui remet le jour de ses quatre-vingt-dix ans.
On ne détaille pas la chute du mur, ni le passage du fils à l'Ouest, ce ne sont que des petits événements du quotidien, abordés comme ça, en passant...
C'est ce qui donne son charme à ce roman, mais qui peut également frustrer le lecteur qui peut s'attendre à plus d'Histoire avec un grand H. Ici, c'est l'histoire, avec un simple petit h, l'histoire d'une famille.

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La seconde guerre mondiale vient de
s'achever. L'Allemagne est divisée en deux. Wilhem et Charlotte, revenant du Mexique, vont participer à la construction d'une nouvelle nation où va briller le communisme: la République Démocratique Allemande. Dans cette histoire, il y a Kurt (le fils de Charlotte) un ancien du goulag, devenu apparatchik, sa femme Irina la Russe et sa belle mère Nadejna Ivanovna . Vient ensuite Alexander, le petit fils qui n'attend qu'une chose, c'est de quitter la R.D.A. où il est un peu à l'étroit. Enfin il y a Markus, qui ne connaît rien du communisme ou presque. C'est cet imbroglio de gens aux idées et aux envies différentes qui est mis en évidence avec les espoirs et les déceptions de chacun. C'est un monde qu'on pensait être un monde de lumière qui perd lentement et inexorablement de sa splendeur.
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Un petit bijou dans cette rentrée littéraire. Une saga familiale comme je les aime. Ce livre nous plonge dans 50 ans d'histoire. Une histoire que j'avoue je connais peu: Russes, allemagne avant le chute du mur de Berlin, mouvement communiste et pourtant à aucun moment je ne me suis sentie dépassée par ce roman.

Chaque membre de cette famille prendra la parole, sans un ordre chronologique, tous vont relater leur vie, leurs douleurs, l'amour pour l'autre mais aussi sa haine. Leur crainte face à un monde qui change. le sentiment parfois dur de ne pas avoir sa place dans cette famille.

C'est un roman magnifique que j'ai dévoré d'une traite et que je recommande chaudement.
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Ai-je jamais pensé trouver un jour en Allemagne un écrivain avec la verve et l'humour des auteurs latino-américains dont Garcia Marquez est le fer de lance ? Pourtant, cet auteur existe et s'appelle Eugen RUGE. Cette découverte m'a laissé littéralement pantois.

Couronné d'entrée par le "Goncourt allemand" (en 2011), l'auteur d'une soixantaine d'années et dont c'est là le premier roman, nous entraîne dans une saga familiale est-européenne portant sur quatre générations et couvrant la dernière moitié du XXe siècle, c'est-à-dire la guerre froide, le déclin des états socialistes, la chute du mur et tout ce que l'on peut imaginer qu'ont vécu les familles de l'ex-RDA avant et après octobre 1989.

La plume pétille sur un fond solide de réflexions et d'interrogations qui portent sur le communisme, les états totalitaires et, à l'instar d'une organisation sociale en décomposition (vous savez : quand la lumière décline ...), en arrière-plan sur ceux qui sont atteint d'une maladie incurable. Un peu comme dans "Au revoir là-haut", il y a dans ce roman une habileté certaine qui, tout en nous faisant rire, parvient à mieux nous faire saisir la dimension tragique de l'engagement pour des causes perdues et de la destinée souvent dramatique de ceux qui sont entraînés malgré eux par les soubresauts, les remous et les séismes de l'Histoire.

La construction du roman est habile : elle donne en quelque sorte la parole à chaque membre de la famille à différentes époques du demi-siècle parcouru. La traduction est très convenable. Au total, vous tirerez de cette lecture au moins du plaisir, sans doute du savoir et, --qui sait ?-- de la sagesse.
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Au début des années 2000, Alexander se sait atteint d'une maladie incurable. Fuyant cette réalité qu'il ne peut accepter comme il a fui la RDA pour l'Ouest, il se penche sur l'histoire de sa famille. Il y a Charlotte et Wilhelm, les grands-parents, communistes fervents exilés au Mexique dans les années 1950 et qui attendent impatiemment de rentrer en Allemagne pour construire avec le parti une RDA à la hauteur de leurs idéaux. Il y a Kurt et Irina, les parents. le premier a survécu au goulag stalinien et est devenu un professeur éminent, tandis que la seconde a combattu aux côtés de l'armée stalinienne et s'est réfugiée dans l'alcool. Il y a Nadejda Ivanovna, la grand-mère russe, qui ne s'habitue pas à la vie en Allemagne, et Marcus, le fils désabusé, dont l'enfance a été marquée par un pays divisé et un père absent.

Des températures glaciales de Slava en Russie aux chaudes plages de la côte Pacifique au Mexique, en passant par Berlin, ce récit polyphonique est un foisonnant voyage dans l'histoire contemporaine à travers trois générations. Premier roman d'Eugen Ruge, Quand la lumière décline a remporté en 2001 le Deutscher Buchpreis, équivalent du prix Goncourt Outre-Rhin.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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Quand la lumière décline est un roman au titre bien poétique qui annonce un beau programme : un roman fleuve, portrait d'une famille sur quatre générations, avec tout ce qui va avec : amour, mais aussi rancunes, regrets et secrets de famille. le tout dans un contexte politique bien compliqué, puisque le livre, qui oscille entre plusieurs dates de 1952 à 2001, retrace l'histoire de la RDA (Allemagne de l'Est). On a donc droit à un portrait du communisme et de ses failles en toile de fond.

En bref, tout pour me plaire : des secrets de famille, de l'historique, un peu de politique. Mais je suis littéralement passée à côté. Je voyais très bien au fil de ma lecture quel était l'intérêt de ce livre, dans quoi il résidait : un livre comme un témoin de cette époque si particulière, faite d'espoirs mais aussi de beaucoup de désillusions. Les différentes générations illustrent justement cette tendance ; entre les plus jeunes, plus vraiment derrière le communisme, blasés et qui cherchent espoir dans autre chose, mais aussi les parents, un peu désabusés, membres du parti sans trop savoir pourquoi, ou les plus vieux, censés représenter la fierté du régime, alors qu'ils ne sont plus que les masques d'eux-mêmes… Il y avait énormément de potentiel et l'histoire avait de quoi m'intéresser.

Mais j'ai vite été lassée… jusqu'à outrance. Les personnages sont tous plus insupportables les uns que les autres. Cela va bien avec l'esprit du roman, qui montre que quelle que soit la génération, aucune n'est plus intelligente que l'autre, et même avec des croyances politiques différentes, tout le monde fait les mêmes erreurs. Soit. Cela aurait pu être bien exploité. Mais j'ai quitté cette bande de joyeux dépressifs sans trop de regrets. Ils sont relativement prétentieux, sûrs d'eux et intolérants. Cette bande de pseudo-intellectuels ne fait que ressasser ses idées souvent périmées sans trop d'entrain. le tout sur quatre cents pages où selon l'alternance de points de vue ils ne font que maugréer et critiquer intérieurement les autres, c'est long. Vraaaiment long. Surtout qu'il n'y a pas tant que ça d'action non plus. Que le portrait de personnages esseulés et franchement paumés.

Je ne l'ai peut-être pas lu au bon moment. J'avais envie de légèreté et de bonheur pour l'été, et clairement, ce livre c'était pas l'idée du siècle du coup. Il n'empêche qu'il est plutôt bien écrit, a un fort intérêt historique, est intelligent et il a quand même remporté le Deutscher Buchpreis, soit le Goncourt à l'allemande.

Ce qui me rend encore plus triste d'avoir abandonné ce livre car je ne doute pas du fait que c'était un bijou. Auquel je suis restée impassible. Je le recommande quand même, car je ne doute pas du fait qu'il sera plus apprécié par bien d'autres personnes et que je ne l'avais jamais vu sur la blogo. Il faut dire que ce n'est plus une nouveauté, mais quand même, de toute façon un roman historique comme celui-ci ça ne se périme pas vraiment.

Et même si je n'ai pas lu ce roman jusqu'au bout, je tenais à faire cette chronique douce-amère, pas trop méchante pour une fois, qui me rend plus mélancolique qu'en colère.
Lien : http://laroussebouquine.fr/i..
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