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3,8

sur 2857 notes
Mitigé, voilà le sentiment qu'il me reste en refermant ce livre.
J'ai bien aimé le voyage à l'intérieur de cette Barcelone noire, pluvieuse et hostile ainsi qu'à l'intérieur de l'esprit de ce jeune auteur, qui se referme de plus en plus jusqu'à se cloitrer dans une maison (hostile aussi !). On plonge de plus en plus dans du fantastique, avec tous les ressorts du genre et notamment le doute final : a-t-il réellement rencontré ce mystérieux éditeur ou est-il un simple meurtrier dont le cerveau évolue dans une autre dimension ? Je ne suis pas claire ? Un peu comme le bouquin...
Vers le milieu du roman, il y a comme qui dirait un "creux de la vague" : il ne se passe pas grand chose et on commence à percevoir ou à s'intéresser de trop près aux techniques narratives, ou devrais-je plutôt dire descriptives, tant on a la description de Barcelone suintant la pluie et les ténèbres ! Il faut bien tuer l'ennui... Heureusement que dans les deux cents dernières pages, l'action s'accélère (le nombre de cadavres aussi !) et ça relance notre intérêt. Ceci dit, on voit toujours les grosses ficelles de l'intrigue, pas vraiment surpris ni passionnés.
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De prime abord, je dirais que j'ai trouvé l'histoire et son ambiance très noire voire cynique parfois. le parcours de Daniel, abandonné par sa mère et orphelin de père et pris sous son aile par Vidal. Sa passion pour la littérature et sa relation avec les libraires Sempere. Sa vocation d'écrivain et les mesquineries de la vie, toutes ces personnes qui profitent de lui. Et puis l'entrée en scène de Correlli, ange noir ou démon et avec lui du fantastique et du thriller, à la limite de la terreur. Un fil conducteur qui ne m'a pas séduite donc.
Et un style qui m'a paru difficile. Alors que L'ombre du vent, lu aussi en version originale, m'avait paru fluide et agréable, j'ai peiné par moments sur celui-ci.

Bref, j'ai été un peu déçue par ce roman-ci, sans doute du aux attentes que j'en avais induite par le souvenir agréable de L'ombre du vent et pas du tout emballée par l'intervention du fantastique ici. Sans doute parce que l'effet se veut très dramatique, très noir.
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Vraiment moins bon que l'ombre du vent, trop de rebondissements, on se laisse prendre pendant la première moitié du livre, la seconde partie est très fastidieuse, vite le terminer pour passer à un autre livre.
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Il semble que le sort se soit toujours acharné sur David Martìn. Abandonné par sa mère, très jeune orphelin de père, il a grandi dans les faubourgs miséreux de Barcelone avec une seule ambition, celle de devenir écrivain. Mais malgré tout son talent, là encore la chance n'est pas au rendez-vous. Un jour pourtant, il rencontre un mystérieux éditeur qui lui propose d'écrire une nouvelle religion en échange de la réalisation de tous ses désirs. Mais en acceptant, David ne risque-t-il pas de vendre son âme au diable ?

Le Jeu de l'ange possède une aura mystérieuse et captivante qui agit au fil des pages tel un envoûtement. L'écriture très visuelle, quasi cinématographique, associée à un thème très faustien et à une atmosphère trouble à la Bram Stocker, opèrent une fascination que vient encore accentuer la Barcelone des années 20, baroque, inquiétante, labyrinthique, où l'ombre du génial architecte Gaudì plane tel un maléfice.
Certes il y a quelques longueurs et une intrigue un peu trop alambiquée mais la magie et le charme agissent tout de même avec efficacité.
Ceux qui aiment les ambiances fantastiques à la Borges, entre rêve et réalité, devraient apprécier ce second opus de Carlos Ruiz Zafòn qui, après le succès phénoménal de L'Ombre du vent, était attendu au tournant. Les lecteurs de L'Ombre du vent retrouveront d'ailleurs avec plaisir certains personnages et lieux inoubliables de ce premier roman tels le libraire Sempere ou le Cimetière des Livres Oubliés, et pour ceux qui découvriraient pour la première fois l'univers onirique et ténébreux de Ruiz Zafòn, ils devraient se laisser facilement entraîner dans ce suspens aussi cauchemardesque qu'étourdissant.
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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Carlos Luis Zafon après avoir adoré L'ombre du vent. On retrouve ici l'ambiance brumeuse et mystérieuse dont l'auteur sait faire ressentir toutes les froideurs, la lugubrité, la solitude des personnages. On suit ici Martin, en proie à de terribles démons depuis qu'il habite une certaine maison et qu'il a décidé d'écrire un livre plutôt mystérieux pour un éditeur qui l'est tout autant. Zafon nous embarque donc à nouveau dans le Barcelone du début du XXème siècle, entre modernité et superstitions. J'aime beaucoup sa façon d'écrire, néanmoins je mettrais un bémol à ce récit car le mystère n'est pas totalement levé à la fin de ce livre. Ce que j'avais vraiment apprécié dans L'ombre du vent, c'est que l'on se trouve embarqué dans une histoire totalement farfelue, sans queue ni tête, mais à la fin tout s'explique de façon très concrète. Cela manque un peu ici.
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Pour ce deuxième tome de la série du cimetière des livres oubliés, nous faisons un retour en arrière. Nous sommes toujours à Barcelone mais dans les années 1920. Nous suivons David Martin, jeune homme avec un passé douloureux, qui travaille dans la rédaction d'un journal. Mais lui souhaite écrire et son patron va lui en offrir l'opportunité. Alors qu'il se prend de passion pour son nouvel emploi et qu'il y passe de plus en plus de temps, son corps semble lui faire défaut. C'est alors qu'arrive dans sa vie Andreas Corelli qui lui propose d'écrire un roman dont il lui impose le thème contre une forte somme d'argent.
Voilà en quelques mots la trame de l'histoire, mais elle est en fait beaucoup plus complexe. Zafón nous entraîne entre drame et récit fantastique dans la Barcelone des années 1920. L'histoire de David nous emmène entre amour, amour de l'écriture, recherche d'une vie éternelle.
Voici un roman que j'ai beaucoup aimé même si je me suis parfois perdue dans la complexité de l'histoire. J'ai également apprécié de rencontrer Isabella, la mère de Daniel, héros du premier tome.
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Carlos Ruiz Zafon est l'auteur que j'ai découvert en 2022 qui m'a le plus marquée. Je suis subjuguée par son style d'écriture si envoutant.

J'avais un peu peur en ouvrant « le Jeu de l'ange », deuxième livre du « Cimetière des livres oubliés ». Ayant été totalement conquise par « l'ombre du vent », je craignais d'être déçue, que la même qualité ne soit pas au rendez-vous. Dès les premières pages, j'ai été happée et ai retrouvé avec délice les mots et intrigues de cet auteur de génie.

Nous sommes dans les années 1920. David Martin est un jeune écrivain, orphelin de père, abandonné par sa mère, qui court les contrats d'écriture, sous des noms d'emprunt, pour gagner tout juste de quoi se loger convenablement et subsister. Alors que David est atteint d'une maladie incurable, un certain Andréas Corelli, éditeur français, qui le suit et essai de l'approcher depuis de nombreuses années, va lui proposer un contrat, contre une petite fortune et la santé, pour écrire non pas une histoire ou un roman, mais une religion. Mais cet étrange personnage, sans aucune ride, qui ne cligne pas des yeux, toujours tiré à 4 épingles, est-il réellement celui qu'il prétend être ? Notre pauvre David n'aurait-il pas vendu son âme au diable ?

Cette histoire est empreinte de fantastique, davantage même que dans « l'ombre du vent ». L'atmosphère est autant pesante qu'angoissante. L'intrigue est captivante. Les descriptions de Barcelone au début du 20ème siècle sont toujours d'une telle force narrative qu'elles m'ont plongée totalement dans l'ambiance de cette époque. Les personnages sont fouillés à l'extrême, tous envoutants de par leur personnalité, leurs forces et leurs fêlures. L'auteur mélange habillement dans ce roman intrigue policière, surnaturel et fantastique, mystère, aventure et amour torturé.

« le jeu de l'ange » est un petit pavé de quelques 600 pages qui se dévore d'une traite sans s'en apercevoir. J'ai vibré comme rarement à sa lecture.

Il fait partie de la « série » le cimetière des livres oubliés, mais l'intrigue se déroule une vingtaine d'années avant celle de « l'ombre du vent ». Néanmoins, nous retrouvons quelques personnages, la fameuse librairie Sempere & fils, et bien sûr ce lieu mythique du cimetière des livres oubliés. Ce roman est totalement indépendant du premier opus et peut se découvrir seul. Bien sûre le lecteur passera peut-être à côté de quelques références mais cela ne dérangera en rien sa lecture.

Je vous recommande de tout coeur la découverte de ce sublime roman.
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Après avoir lu l'ombre du vent et être retombé sous le charme de la plume de Carlos Ruiz Zafon, je me suis souvenu que j'avais également en ma possession les autres livres du cycle du cimetière des livres oubliés…je n'ai pas résisté à la tentation.

Le jeu de l'ange se déroule bien avant l'ombre du vent, nous retrouvons la librairie Sempre, tenue à ce moment là par le grand père de Daniel et son père qui était encore un jeune garçon.

Vous allez rencontré David Martin, un jeune écrivain qui officie dans un journal barcelonais, son histoire est digne d'un roman…de zola…par chance il a grandi sous la protection de Don Pedro fils d'un riche notable, lui même écrivain.

La vue de David, c'est l'itinéraire d'un écrivain, d'un homme maudit…à chaque opportunité qu'il s'offre à lui, tout fini par mal se dérouler…ses histoires, ses romans, ses amours…tout…

Comme l'histoire se déroule avant l'ombre du vent, vous pourrez la lire sans problème, vous ferez juste connaissance avec la librairie Sempre avec un peu d'avance.

L'histoire est plus complexe…et plus tordue, plus mystique également que l'ombre du vent, avec beaucoup de plus de protagonistes …ce qui a rendu ma lecture plus compliquée à suivre, l'histoire est beaucoup plus longue.

J'aime toujours autant de style et la plume de Carlos Ruiz Zafon mais il m'a un peu perdu sur la fin.

BREF… J'AIME TOUJOURS AUTANT L'UNIVERS DU CIMETIERE DES LIVRES OUBLIÉS
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Ce deuxième livre m'a permis de découvrir l'universe de Ruiz Zafón. Une collection imprescindible. J'ai beaucoup aimé les personnages, surtout Fermin. Je souhaite visiter Barcelone avec les livres dans la main pour faire le parcours et voir à nouveaux les scénarios de cette oeuvre
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Je dirais, après lecture de ce roman, que la principale qualité de Carlos Ruiz Zafon est son style d'écriture qui allie une générosité dans le ton et une constance dans le suspense. Maniant habilement la plume, il tient en haleine jusqu'au bout de son récit, et ce malgré plusieurs défauts qui m'ont heurtés à la lecture.

Je me devais de commencer par le gros point positif de l'auteur, car je dois bien dire que le reste fut assez en deçà de mes attentes. Déjà en terme de narration mais aussi dans le propos. La narration est en effet assez bancale selon moi, le récit prenant beaucoup de temps pour développer une histoire qui me semble un peu trop étirée à mon gout. Ça manque de consistance, et le tiers central du récit étire trop longtemps son développement d'intrigue, à mon gout. le héros est prisonnier d'une boucle qui se répète un poil trop et m'a paru lassante. le final intervient heureusement pour enfin relancer la machine, mais j'ai été moyennement convaincu par son dénouement. Trop simple dans certaines interactions, et surtout avec un peu trop de sentiments pour une histoire où les personnages m'avaient parus assez peu agréables.
Pour ce qui est de l'histoire, il y a de très bonnes idées et un certain plaisir à retrouver des protagonistes du premier opus de la quadrilogie, "L'ombre du vent", mais en même temps Isabella m'a paru le seul personnage attachant, ou presque. C'est assez dur d'éprouver une réelle empathie envers le personnage principal, et j'ai moins aimé l'histoire qui contient beaucoup de moments où parler aurait suffit à débloquer les situations. C'est sans doute mes attentes face à ce genre de récit, mais je trouvais que le premier jouait habilement entre secrets et dialogues, alors qu'ici la plupart des choses ne sont dites que trop tard, ce qui est assez agaçant. Parlez, non de dieu !

Pour le reste, je ne suis clairement pas dithyrambique dans mon avis, mais ce fut une lecture distrayante, à défaut d'être toujours plaisante. L'attrait du premier livre s'est en parti envolé, et il manque quelque consistance supplémentaire. D'autre part, je trouve que toute la partie sur le livre qu'on lui demande d'écrire aurait mérité quelque extraits, ne serait-ce que pour se mettre dans l'ambiance de son écriture.
Bref, la note reflète bien plus mon ressenti final, d'une bonne distraction dont quelques longueurs m'ont parus de trop, une histoire un peu trop fade à mes yeux et un auteur dont le style est très entrainant. Cette lecture ne m'encourage pas à retourner illico sur la suite, mais je ne m'empêcherais pas d'en lire un autre, dans quelques temps. Je vais simplement laisser passer du temps et de l'oubli, pour que ce soit plus digeste la prochaine fois.
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