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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
21 avril 1932, une île située quelque part au large du Brésil. Deux proies, deux hommes. Qui tentent d'échapper aux chiens lancés à leurs trousses. Efforts vains, peine perdue. Un piège mortel aura la peau de l'un quand l'autre, courant la peur au ventre, fera une terrible chute. Et c'est une balle qui l'achèvera. de sang froid, non sans un certain plaisir... Mais ces deux américains n'étaient pas seuls sur cette île qui appartient à l'effroyable comte Zaroff. Un certain Rainsford, un chasseur de jaguar, a réussi à s'échapper. Muni d'un seul couteau et après avoir tué l'un des serviteurs de Zaroff, il a tenu tête, allant même jusqu'à précipiter ce dernier dans l'enclos de ses molosses. Mais, lorsqu'il exprime tout cela lors d'une conférence de presse à New-York, peu de journalistes le croient. Seule une femme dans l'assemblée semble y prêter grande attention. Il s'agit de Fiona Flanagan, la fille de Stuart Flanagan, un caïd de la mafia de Boston et l'un des deux américains tués par le général. Ce dernier a élu domicile dans une nouvelle île, au large du Venezuela, restauré un nouveau fort et amené de nouveaux animaux. Mais si l'envie de chasser l'homme lui a passé, Fiona va lui donner l'occasion de renouer avec son plaisir. En effet, elle retient en otage la soeur du comte, ainsi que son beau-frère et ses neveu et nièces. Si elle abat de sang-froid le mari, elle l'informe que sa famille est déjà sur son île et si c'est elle qui les rattrape, elle le tuera, tout comme lui l'a fait avec son père...

Sylvain Runberg et François Miville-Deschênes revisitent, avec succès, le roman de Richard Connal, The most dangerous game. le comte et général Zaroff, qui a fui la Russie et la Révolution en 1917, s'adonne à une passion pour le moins, disons, discutable : la chasse à l'homme. Provoquant des naufrages de bateaux sur l'île qu'il a investi, il traque ensuite les hommes qui doivent respecter ses règles du jeu, à savoir parvenir à tenir trois jours sans être tués, des hommes et des chiens, parfois des jaguars, à leurs trousses. Mais dès lors qu'une jeune femme s'invite dans son jeu, la donne n'est plus la même et le chasseur devient la proie. Mené tambour battant et sans temps mort, cet album est une très belle réussite, aussi bien sur le fond que sur la forme. le scénario fait preuve d'une grande originalité, surprend autant qu'il effraie. Dans cette chasse à l'homme aux moult rebondissements, tous les coups sont permis et la tension monte crescendo. L'on se prendrait presque d'affection pour ce général, tiraillé entre tuer Fiona Flanagan et ses hommes et sauver sa soeur et ses neveu et nièces. Graphiquement, François Miville-Deschênes nous offre de superbes planches aux paysages luxuriants et sauvages. Son trait est finement travaillé, ainsi que ses cadrages et ses personnages très expressifs.
Un duel captivant et violent, superbement réalisé...
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Zaroff.
Nom rugueux hérité d'une noblesse Russe exilée à la dangerosité bestiale.

Certains chassent le dahu.
Zaroff est un pragmatique.
Môsieur fait dans le concret, le tangible.
L'humain.

Une gueule à la Mortensen.
S'il apparaît charismatique, il n'en demeure pas moins un criminel notoire puisque la loi n'autorise toujours pas ce genre de débonnaire divertissement, en tout cas pas que je chasse. Ni que je sache, qui plus est.

Traque mythique couplée à l'ode de l'arroseur arrosé, Zaroff s'affirme comme un pur divertissement particulièrement jouissif.
Un scénario aiguisé porté par une mise en page nerveuse et un graphisme des plus soignés, ce Zaroff coche toutes les cases du festival rétinien surpuissant et pérenne que l'on souhaiterait retrouver dans chaque récit, qu'il soit à ball..à bulles ou pas.

Brillantissime, et pis c'est tout !
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Nous sommes en présence d'un chef-d'oeuvre de 80 pages auquel il ne manque presque rien pour égaler les plus grands et entrer dans l'éternité. Les auteurs font parfaitement la transition entre le film d'Irwing Pichel et Ernest B. Schoedsack intitulé "Les Chasses du Comte Zaroff", inspiré par la nouvelle de Richard Donnell intitulée "The Most Dangerous Game", et leur oeuvre qui se veut une suite directe de l'oeuvre d'origine…
Cette dernière inventait à la fois les concepts de serial killer et de survival, mais cela allait bien plus loin que cela puisqu'on allait au bout du bout des délires suprématistes des élites autoproclamées (dont pour le salut de l'humanité il faudrait à mon humble avis se débarrasser au plus vite), à savoir l'exploitation de l'homme par l'homme illustrée par la maxime antique « Homo homini lupus est » (« L'homme est un loup pour l'homme »)... Ici les prédateurs deviennent proies et les proies deviennent prédateurs (et inversement, et à plusieurs reprises), et les esprits affûtés auront reconnu que le scénariste Sylvain Runberg qui est décidément beaucoup plus à l'aise dans le thriller que dans d'autres genres reprend beaucoup de thèmes et de rebondissements de son autre oeuvre intitulée Sept Cannibales (et mine de rien on revient à l'ADN premier des récits fantastiques où le Mal est en chacun de nous : "L'Homme Invisible", "L'Île du Docteur Moreau", "Docteur Jeckyll et Mister Hyde"….)
Nikolaï Zaroff aristocrate russe expatrié passionné de chasse a poussé le vice jusqu'à chasser ses congénères, mais vaincu par Sanger Rainsford, il a déménagé du Brésil au Vénézuela sans retrouver la passion de la traque… C'est là qu'il reçoit la déclaration de guerre de Fiona Flanagan fille d'une de ses anciennes victimes qui après avoir tué son beau-frère lui annonce que sa soeur Katarina, son neveu Dimitri et ses nièces Anastasia et Alyona ont été lâchés dans sa nouvelle réserve de chasse et que le premier qui les retrouvera aura droit de vie et de mort sur eux… le suspense est total, d'autant que les auteurs cultivent le mystère autour de leur personnage principal au-delà du bien et du mal : sociopathe ou psychopathe, pragmatique fan de Marc-Aurèle ou sadique fan de Caligula ? Ses ennemis le voit comme un monstre, sa soeur comme un fou, ses neveux et nièces comme un héros : nous touchons du doigt la quintessence de la sulfureuse philosophie nietzschéenne !
J'ai à un moment regretté qu'on ne fasse pas un "Crime de l'Orient Express" à l'envers, mais à proie exceptionnelle il fallait des prédateurs exceptionnels à savoir la crème de la pègre new-yorkaise menée par le chasseur expert Joao Pedro Dos Anjos qui ne sait que trop bien à quel surdoué ils sont confrontés...

Les dessins du formidable artiste québécois François Miville-Deschênes sont comme toujours proches de la perfection, mais ici il fait en plus preuve malice en s'inspirant de l'autre film auquel a participé Ernest B. Schoedsack à savoir le légendaire "King Kong" ! du coup l'Île du Docteur Moreau, euh pardon l'Île du Chasseur Zaroff ressemble à s'y méprendre à un sosie de Skull Island. Et cela ne fait que rajouter de la supracoolitude à l'ensemble !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Je n'ai pas lu le livre d'origine mais je suis assez fan du film de Schoedsack de 1932. Il faut dire que c'est un sujet en or. Cet argument de chasse à l'homme peut se prêter à des transpositions en différents lieux ou époques, à des préquelles ou des suites. D'autant plus que le thème est universel et intemporel. L'homme est un loup pour l'homme, depuis toujours et ce n'est pas notre monde actuel ultra-libéral et individualiste qui fera mentir cet adage.
Ce « Zaroff » version B.D se veut une suite de la fameuse histoire.

Contraint de trouver une autre île après sa dernière chasse qui l'a vu échouer puisqu'il y a eu un survivant, Zaroff a perdu le goût de la chasse et donc presque de la vie. Lors de cette dernière partie de chasse il a tué le chef d'un chef de gang de la pègre de Boston. Fiona, la fille de ce caïd, a pris sa succession et décide de se venger. Pour cela, elle kidnappe la soeur et les neveux et nièces de Zaroff et les lâche sur la nouvelle île de leur oncle pour en faire les proies d'une nouvelle chasse à l'homme. S'il veut les sauver, Zaroff doit les trouver en premier et les défendre.

Le scénario de Runberg est très réussi. Il fait la part belle à l'aventure, c'est vraiment trépidant. Tout en restant dans la lignée de l'oeuvre originale, Runberg parvient à renouveler cette histoire, véritable matrice du survival. A aucun moment on a l'impression de lire une photocopie. de plus, le personnage de Zaroff est vraiment superbement caractérisé. Il est à la fois inquiétant et charismatique. Je n'ai qu'un tout petit reproche à faire au scénario, il s'agit du conflit interne au gang qui, selon moi, n'apporte rien à l'histoire. Mais ce petit bémol n'est rien comparé au plaisir procuré par l'intrigue qui est très bien menée, notamment dans la façon dont les personnages sont tour à tour chasseurs et chassés.

Le dessin de Miville-Deschênes est vraiment très beau et sert magnifiquement le scénario. L'illustrateur propose un décor très vivant. Grâce à son trait et à ses couleurs vibrantes, l'île devient un véritable personnage. La nature y est belle, exubérante et dangereusement sauvage.

Je suis passée tout près du coup de coeur avec ce « Zaroff » qui mérite largement le détour et qui donne envie de s'intéresser de plus près au travail de Runberg d'une part et de Miville-Deschênes d'autre part.

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Zaroff sera incontestablement une BD figurant dans les incontournables des lecteurs de l'année 2019 à n'en point douter. Elle recèle toutes les qualités pour cela.

Je connaissais vaguement ce récit mettant en scène une chasse à l'homme mais j'ignorais jusqu'au nom du compte Zaroff ayant fui la révolution bolchevique. La grande originalité de ce récit est de nous raconter une nouvelle aventure après l'officielle et qui met en valeur ce méchant personnage passionné par la chasse. On va avoir droit à un duel entre psychopathes sans savoir qui est le gibier ou le chasseur. C'est un vrai survival dans le genre.
Le graphisme est véritablement à couper le souffle. J'avoue avoir apprécié les décors de ces îles tropicales au large du Brésil puis du Venezuela. La jungle est vraiment belle et luxuriante. Je suis véritablement un adepte du style réaliste. Rien à redire par conséquent.

J'ai juste un problème entre deux dates qui me semblent trop rapproché pour être vraiment crédible. En juin 1932 se passe la première partie de l'action qui se solde par un échec pour le comte. Cependant, ce dernier parvient à s'échapper et à reconstruire tout sur une autre île en novembre 1932 de la même année. On nous fait croire qu'il connaît tout les recoins de cette nouvelle île alors qu'il n'y a jamais eu de partie de chasse. C'est dommage pour cette incohérence de datation qui aurait pu être évité en laissant tout simplement plus de marge ce qui n'aurait rien changé sur le fond.

Pour autant, j'ai passé un agréable moment de lecture et c'est tout ce qui compte. Et même si c'est un peu cruel et intense. On rêve même d'avoir une suite, c'est dire !
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Revisite d'un roman de Richard Connell, excellente histoire que ce révolutionnaire russe Zaroff. Pour faire court …
1932, il a fui sa Russie et il est venu se réfugier sur une île proche du Brésil. C'est un chasseur, pas comme les autres, des trophées, il en a beaucoup, des têtes d'hommes. Un esthète du mal, d'immoralité, un tueur en série.
Histoire de vengeance d'une famille de la pègre des États Unis, la fille du mafieux veut venger la mort de son père. Elle prendra comme appât la soeur et petite famille de Zaroff.
C'est dans une jungle, sur une autre île proche du Venezuela que la nouvelle traque va commencer…
Qui est le chasseur, qui est la proie ?
Un scénario au top !
Un dessin exceptionnel, ce québécois Miville-Deschênes nous démontre un graphisme énergique et précis. Les sales gueules sont belles, les souffrances plus que parfaites, des ressentis rarement décrits en bande dessinée … j'ai adoré cette aventure musclée … à suivre maintenant le tome suivant la vengeance de Zaroff.

« Fais chacun de tes actes comme si c'était le dernier de ta vie » Marc Aurèle.
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1932, sur une île au large du Brésil, le comte Zaroff chasse les hommes. Pour les amateurs de littératures de l'imaginaire ou du cinéma, cela rappelle bien sût un court roman de 1924 (The Most Dangerous Game, de Richard Connell) et un film en noir et blanc de 1932 (Les chasses du Comte Zaroff de Pichel et Schoedsack).
Les auteurs ont l'idée de donner une suite à cette histoire. Dans l'histoire originelle, Zaroff tombe sur un chasseur aussi doué que lui, qui finit par le vaincre et le laisse dans une cage avec ses propres chiens de chasse).
Quelques années plus tard, Fiona Flanagan, fille de l'une des victimes du comte et héritière de son gang mafieux décide de venger son père. le comte a survécu et s'est installé sur une autre île (du style Jurassic park ou Skull Island, autant dire à la géologie improbable !) mais n'a plus de goût pour la chasse à l'homme. Fiona Flanagan s'empare de la soeur du comte et des ses enfants, les emportent avec elle sur l'île et décide de transformer le comte et sa famille en gibier. Mais sait-elle vraiment à qui elle s'attaque. le comte retrouve peu à peu le goût de la traque. Les deux camps sont à la fois les chasseurs et le gibier de l'autre.
Une histoire de ce genre, cela peut-être un cauchemar (combien de navets !) mais ici, Runberg, au scénario, évite les pièges. Il n'a aucune sympathie pour son héros qui n'est après tout qu'un psychopathe, mais on s'attache à lui à la façon dont on s'attache à Hannibal Lecter. Un psychopathe face à d'autres psychopathes ! L'intrigue tient la route parce qu'il y a déjà le matériel original des années 20, parce que l'auteur nous montre les faiblesses et les noirceurs de l'âme des protagonistes, et parce que, surtout, il y a cette famille de Zaroff, sa soeur et ses neveu et nièces qui sont les seules éléments lumineux du récits. Mais ne vont-ils pas eux aussi être gagné par les folie destructrice des autres personnages ?
Le récit est excellent, mais que dire de la mise en image. Milville-Deschênes est un virtuose. L'ambiance glauque, noire , poisseuse est rendue à la perfection. Les personnages, les décors, les cadrages (là, j'ose, on peut crier au génie), la lumière, les scènes d'action ! Tout est parfait et l'on ne peut pas s'empêcher de tourner les pages, mais aussi de s'arrêter, de déguster un case, une planche, comme on le ferait d'un grand cru !
C'est passionnant, c'est superbe, c'est chaudement recommandé !
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Le thème de la chasse à l'homme a toujours été un fantasme chez les grands chasseurs. le film "la chasse du comte Zaroff" l'a immortalisé en 1932, année que les auteurs ont reprises pour imaginer un avenir à ce chasseur de têtes...humaines. le pari comptait certains risques mais Runberg et Miville-Deschênes ont réussi à créer une bande dessinée de qualité maintenant le lecteur dans le suspense. Ce scénario pourrait également devenir un excellent long métrage.
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Le général Zaroff s'est installé sur une île où il chasse... des humains. C'est son passe-temps favori !
Sauf qu'il va s'en prendre à la mauvaise personne. le père de Fiona Flanagan. Celle-ci va alors retourner le jeu contre le général et lâcher sur l'île où il vit la soeur et les enfants de celui-ci. Va t-il les sauver ? le chasseur devient proie...

BD inspirée des "Chasses du comte Zaroff" film datant de 1932, lui-même inspiré du livre "The most dangerous game" (1924).
Un très bon survival au graphisme magnifique dans une jungle sauvage et impitoyable. Des personnages forts et de l'action à chaque page. Des paysages magnifiques, avec cette couleur verte sublime.
De nuit, c'est vraiment saisissant, et même en noir et blanc ça reste impeccable.

Un très bon moment de lecture, et j'aimerais en lire une suite !
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Zaroff est une BD qui me donnait extrêmement envie dans le catalogue des éditions Le Lombard. Effectivement, ce one-shot est une suite à une histoire très connue : Les chasses du comte Zaroff. C'est à la base un roman écrit dans les années 20 : The Most Dangerous Game, adapté ensuite en film dans les années 30. Je connais le film en noir et blanc que j'ai vu lorsque j'étais encore ado (j'ai eu une longue période pendant laquelle je raffolais de voir des « films d'horreur anciens »).

J'ai beaucoup aimé cette bande-dessinée qui imagine ce qu'il se passerait à la fin de l'histoire originale. On se retrouve à nouveau dans une histoire de chasse à l'homme. le côté survival est très bien retranscrit avec ces hommes qui s'entretuent pour leur survie. le dessin de François Miville Deschênes est très beau et nous immerge totalement sur cette île exotique aussi paradisiaque que cauchemardesque.

Il y a beaucoup d'action et les personnages ont tous leur caractère. Personne n'est vraiment bon ici. La protagoniste principale cherche à se venger de Zaroff qui a tué son père lors d'une chasse. Mais pour ça, elle devient aussi monstrueuse que lui. C'est la violence et la torture qui règne dans cette BD. Je la conseille aux amateurs de survival mais aussi aux fans du comte Zaroff bien sur !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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