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3,23

sur 99 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Swamplandia. Exotique non ? Comme une invitation au voyage.
Par contre triste, très triste la traversée...

Aaaah la tribu Bigtree, incontournable dans l'univers des parcs d'attractions en Floride. Leur joyau, la propriété familiale de Swamplandia. Leur créneau, les alligators dits les Seths, beaucoup plus grands que les nains et querelleurs que les mercenaires. Hilola, la mère, est une dompteuse de renommée mondiale. Aussi, lorsqu'elle décède prématurément, c'est pour tout ce petit monde le début de la fin, sans compter la concurrence agressive du Monde de l'Obscur, autre parc du coin beaucoup plus traditionnel et moderne.
Seulement Bigtree et reddition n'ont jamais fait bon ménage ! Rendre les armes sans avoir tout tenté pour renflouer l'entreprise surendettée, c'est pas franchement inscrit dans l'arbre généalogique. Alors que certains pourtant lâcheront prise, d'autres tenteront par tous les moyens de sauver ce qui peut l'être, allant même jusqu'à pactiser avec le Diable...

Karen Russell, tout jeune auteur, s'essaye au roman ce qui lui vaudra d'être finaliste du Prix Pulitzer. Pas de quoi crier au scandale.
Une saga familiale foisonnante qui aura su allier exotisme, aventure et émotion avec un égal bonheur.
Un cadre sauvage et luxuriant, des personnages régulièrement sur le fil du rasoir, dépaysement et attachement garantis.

Alors que Kiwi, l'aîné, décide de tenter l'aventure continentale avec un plan bien arrêté en tête pour pérenniser le monde perdu des alligators, Ossie et Ava, ses deux soeurs, s'improvisent gardiennes de parc dans l'attente du père qui a, lui aussi, provisoirement quitté le navire.
La figure paternelle se révélant plus fantomatique qu'autre chose, Russell s'attardera sur le parcours parallèle de sa progéniture, qui devant s'affirmer alors qu'il n'a jamais quitté son île, qui désormais responsable du patrimoine familial et bien plus encore de sa soeur qui lentement perd pied.

Touchante d'humanité, cette fratrie disloquée où chacun paraît voguer solitairement à contre-courant fascine et ébranle.
Russell possède l'élégance raffinée de dépeindre une déroute collective avec grâce et légèreté. le but n'étant pas de faire pleurer dans les chaumières, elle ne se départira jamais de ce ton juste visant à asseoir la chronique d'un naufrage annoncé. Des gens normaux confrontés à des situations exceptionnelles, Swamplandia célèbre le courage personnel tout en traitant de la dimension vitale du socle familial, aussi éclaté fût-il...

Swamplandia, vous allez devenir mordus...
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Entrez dans l'univers d'Ava Bigtree : « Swamplandia », un parc d'attraction consacré aux alligators, dans les marais de Floride. Enfin, ce qu'il en reste. Car après le décès de sa mère – la vedette du parc -, la fugue de son frère aîné, Kiwi, et la relation amoureuse que sa soeur entretient avec un fantôme, il ne reste rien de la splendeur et du bonheur d'antan… Ava a treize ans. Livrée à elle-même – son père est parti chercher des subsides en ville pour éviter la faillite-, elle tente de garder la tête hors de l'eau avec le mélange de fantaisie et de maturité naissante propres à son âge. Sa rencontre avec l'Oiseleur, un homme étrange dont le travail est de tuer les vautours qui peuplent les marais, va accélérer son destin.
En parallèle, on découvre les raisons de la fugue de son frère. Porté par l'envie d'entamer des études et de sauver Swamplandia, il se lance dans le monde avec heurts et désillusions. Péquenot parmi les continentaux, parviendra-t-il à trouver sa place ?
J'ai beaucoup aimé ce roman. Ecrit par une américaine de 31 ans, il est puissant et solide. Avec Ava, on immerge totalement dans les marais et ses phénomènes inexpliqués et Kiwi nous entraîne dans la dure réalité de la vie où l'intolérance fait loi.
J'ai été conquise par cette histoire où les adultes sont quasi absents. Les enfants doivent remplir cette place vacante et gérer les drames avec leurs propres armes : innocence, volonté et imagination.
Un petit défaut ? On ressent que l'auteur utilise ses personnages pour faire passer ses idées, comme si un message publicitaire gâchait le récit. Un peu plus de subtilité aurait été le bienvenu même si les messages en question sont beaux : l'importance des liens familiaux et la dénonciation des préjugés.
Karen Russell allie maîtrise, originalité et réflexions. Un auteur à suivre donc.
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Finissons en, une bonne fois pour toutes, avec le prix du Roman Fnac qui a livré son verdict final voilà déjà un bon mois (avec le couronnement du roman de Patrick Deville, Peste et Cholera).

J'ai tenu à finir mes lectures- et mes chroniques tenues chronologiquement- par Swamplandia, un livre de Karen Russel, une romancière américaine que je ne connaissais pas du tout, car je sentais en ouvrant le paquet des 5 livres que c'était celui là qui était le plus à mème de me plaire.

Sans doute parce que celui ci, contrairement à la plupart des autres livrés totalements nus, comportait un 4eme de couverture, et que sur celle ci, je me disais que je pouvais tenir dans mes mains une vraie saga familiale comme seuls les américains savent les trousser.

Et sans doute aussi que ce roman me tentait car il était indiqué au verso qu'avec ce roman, Karen Russel a été finaliste du prix Pullitzer, ex aequo avec 2 autres, à tel point que personne n'ait pu l'obtenir cette année là. Pour moi, pour l'avoir vérifié sur plusieurs années, un finaliste d'un prix Pullitzer, ca a souvent plus de chance de me plaire qu'un lauréat d'un Goncourt...

Le titre du roman, un peu à coucher dehors, c'est celui d'un parc d'attractions dans lequel la famille Bigtree (le Chef le père, Hilola la mère et Kiwi, Ossie et Ava les enfants, aidés de Sawtooth le grand-père) fait des numéros avec des alligators. le clou du spectacle, celui qui attire les touristes est celui avec Hilola qui plonge et nage au milieu des animaux. Mais Hilola meurt, et le parc périclite. Chacun des membres de la famille va alors suivre un itinéraire individuel très particulier durant l'été qui suit.

Swamplandia possède tous les ingrédients indéals pour faire un bon roman : des problèmes de famille, du suspense,et une progression dramatique passionnante à suivre. Et surtout Russel a un talent fou pour mettre en place un décor et une ambiance hors du commun. Ici, les marécages du Sud Est des USA (les Swaps) sont tellement bien rendues qu'on sent la moiteur et l'humidité même en lisant tranquillement le livre chez soi et qu'on regarde à plusieurs fois sous son lit si des moustiques (pour cela,ça se pouvait, puisque je l'ai lu en pleine canicule) ou des alligators (euh, ca c'est moins crédible) n'étaient pas égarés sous notre lit.

Le roman commence, et continue sur une bonne centaine cinquantaine de pages, avec une telle force et une telle imagination fertile que, fatalement, à mi parcours, il faiblit un peu et notre intéret s'émousse un tant soit peu. Mais cela n'empeche absolument pas qu'on a affaire à un très grand livre et à une immense romancière qui n'aurait pas volé son prix Pullitzer.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Waouh ! Quelle imagination c'est de la grande fantasmagorie ! Il faut aimer ce style bien sûr.

L'histoire de cette famille peu ordinaire est racontée à travers les récits d' Ava la cadette de 13 ans et de Kiwi le fils de 17 ans qui s'alternent au fil des chapitres. Malgré quelques longueurs, j'ai beaucoup aimé ce roman qui allie malice, personnages originaux, aventure, surnaturel...

J'ai une petite tendresse pour le personnage d'Ava la petite dernière elle est touchante et a beaucoup de courage.

Une écriture belle et sincère, une histoire dense mais qui se suit bien, de l'originalité et de la poésie. L'auteur signe là son premier roman et a un style très personnel.

C'est une tranche de vie de cette famille hors du commun que nous propose de suivre l'auteur. On change totalement d'univers en fonction de qui est le narrateur. La faune et la flore sont omniprésentes, ce qui donne d'ailleurs lieu à de belles descriptions. Les alligators sont des personnages à part entière.

Cette saga familiale totalement déjantée ne vous laissera pas indifférent. Les thèmes abordés sont les liens du sang, les aspirations personnelles, la quête identitaire.

C'est donc ici un roman atypique et il serait dommage de passer à coté.

VERDICT

Un premier roman réussi , je le conseille pour les amateurs de saga familiale ou d'ambiance marécageuse.
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Étrange lecture que celle - ci, une chronique familiale déclinée par la cadette de la famille de la tribu indienne des Bigtree; la jeune Ava, où les destins de chaque membre de la tribu et de cette famille pour tenter de retrouver ses marques, de sauver leur parc d'attraction , "Swamplania", autour des alligators en pleine perdition, récit d'apprentissage pour les plus jeunes de cette famille où après la mère, morte d'un cancer et véritable figure totemique, c'est le père qui s'en va en laissant chacun de ses enfants se débrouiller.
C'est sur une île dont ils sont propriétaires, non loin de la Floride, que la famille des Bigtree vivote autour de spectacles et de dressage plus ou moins dangereux et dont les alligators sont le centre d'intérêt. Si ce parc désuet vivote honorablement avec la mère de la narratrice comme principale actrice, il se vide dramatiquement puis quasi définitivement à la mort de celle-ci, emportée par un cancer, privant d'un seul coup de repérés, ses enfants encore très jeunes et définitivement le parc de ses visiteurs. Cela d'autant plus que la place est reprise rapidement par un nouveau parc d'attractions, bien plus moderne et attractif ; "Le Monde de l'Obscur".
Le père désorienté quitte alors l'île pour trouver d'hypothétiques nouvelles sources de financement en laissant chacun des enfants se gérer seul. Un rêve les unit tous, relancer leur parc d'attraction et pour cela chacune et chacun vont tenter, selon leur nature, sciences occultes pour l'une, le départ pour le continent avec la volonté d'entrer à l'université et de se tourner vers l'aviation tout en se faisant exploiter dans le parc ennemi pour l'autre et pour Ava, notre narratrice et la cadette, une nouvelle orientation pour ses alligators, le souvenir et le culte de sa mère et l'apprentissage auprès d'un personnage bien atypique ; l'Oiseleur.

Tout cela s'emboîte plus ou moins bien dans un récit aux saveurs douce amères de l'adolescence et du passage à l'âge adulte dans une famille indienne atypique. Si le lecteur ne voit pas bien où on veut l'emmener, la note assez humoristique globale de ce récit sauve l'ensemble.
Tout cela donne une chronique picaresque, parfois burlesque, trop souvent désordonnée ou longue mais avec une véritable volonté de séduire son lectorat. Humour donc, roman d'apprentissage, chroniques indiennes et familiales, éternel conflit entre modernité et ancienneté, bonne critique du mode de fonctionnement des parcs d'attractions américains mais indubitablement un certain style et une originalité..
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Dans une petite île marécageuse des Everglades en Floride vit la famille Bigtree : le père (le"Chef"), mi-saltimbanque mi-escroc ; le frère, Kiwi, qui se languit d'une autre vie ; Osceala, la fille aînée, perdue dans ses rêves ; et la petite dernière, Ava, qui est la narratrice. La famille vivotait depuis des années grâce à leur parc d'attraction spécialisé dans les spectacles avec crocodiles, dont la mère, Hilola, était la vedette. Après sa mort, la famille se délite, et le parc décline, mettant leurs comptes dans le rouge. Désireux de vivre de façon "normale", Kiwi fugue sur le continent, et décroche un petit boulot calamiteux qui lui fera perdre bien des illusions. le "Chef" part à la recherche d'hypothétiques financements pour bidouiller des attractions sensées leur éviter la ruine, laissant ses deux filles seules. Alors qu'Osceala s'enfonce de plus en plus profondément dans de sinistres fantasmagories, Ava élève en secret un bébé alligator à la couleur inhabituelle en s'imaginant prendre la suite de sa mère et sauver l'entreprise familiale, ainsi que leur mode de vie. Dans le monde des marais en perpétuelle évolution, peuplé de créatures étranges et de fantômes, le lecteur suit les pérégrinations d'Ava et de sa soeur, entre cauchemar et réalité, jusqu'au jour où Ossie disparaît...Un beau roman, sur le thème du deuil, de la relation avec la nature, et des liens familiaux.
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Une oeuvre singuliére, touchante , sensible mais jamais miévre , qui emporte le lecteur dans un univers coupé du monde et attrayant. C'est à une drole de ballade que nous convie l'auteur qui pour un premier livre s'avére déja trés brillante et maitresse de son histoire. Certes l'on devine assez rapidement la finalité , mais cette histoire si particuliére prend le lecteur dans ces filets et on se laisse guider dans cette excursion d'une beauté si singulîére.... Une trés bonne surprise !!
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La jeune auteure de cette histoire est pleine de talent prometteur, tant sa plume emporte la lecture, sans pause ni fatigue. Elle campe les mésaventures de la famille Bigtree (ce n'est pas son vrai nom), propriétaire et animatrice un peu tordue de Swamplandia, le "parc Astérix de l'alligator", dont la magie s'effondre avec la disparition de Maman Bigtree.

Apèrs avoir longtemps vécu dans le cocon de leur île à crocos, les personnages sont brutalement rattrapés par la réalité de la vie et ses côtés sordides, l'argent qui vient à manquer et les doux rêves de jeune fille douchés à l'eau glacée.
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Un peu lent et mélancolique au départ puis l'intrigue et l'écriture se delie, un très bon livre !
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Swamplandia, c'est le nom d'une île dans les marécages de Floride. Mais c'est aussi le nom d'un parc d'attraction bien particulier appartenant à la famille Bigtree, tribu originale qui s'est inventée des origines indiennes.

L'originalité du parc prend source dans les caractéristiques mêmes des marécages : il est basé sur le thème des alligators, nommés Seth, et sur leur domptage. La reine du parc dont dépend toute sa renommée ? Hilola Bigtree, la maman de cette tribu constituée de Kiwi, Osceola et Ava. Des enfants aux drôles de prénoms, qui augurent bien de cette histoire.

Parc de renommée, les Bigtree, avec le Chef à la barre, père de nos enfants bien originaux, s'enfonce peu à peu et la fréquentation n'est plus ce qu'elle était. Cette perte de vitesse est liée à la mort d'Hilola, la maman fantasque et aimante et la dompteuse la plus célèbre d'alligators. Mais si cette perte de repères pour tous les membres Bigtree est déjà bien dure à vivre, et remonter la barre de Swamplandia bien difficile, un parc concurrent s'ouvre sur le continent. le Monde de l'Obscur est près de l'autoroute, et peut s'offrir des spots publicitaires. Il est de plus bien plus moderne…

Le parc à alligators est de plus en plus désert… Mais Ava ne le supporte pas. Future dompteuse qui devait succéder à sa mère, elle veut coûte que coûte sauver le parc, et par là même sa famille qui part à la dérive : son père envisage des projets fous, qui ne peuvent que renforcer leurs dettes, et prétend que tout va pour le mieux, Osceola pense être habitée par des fantômes et Kiwi se rebelle face à cette famille qui refuse de voir la vérité en face.

Mais est-il question de sauver Swamplandia, ou bien de donner des repères à cette famille brisée depuis la mort de son membre fédérateur ?

Bien des aventures attendent cette famille. Tous ses membres vont passer violemment à l'âge adulte, même le Chef, après cet été aux multiples péripéties.

D'abord un roman sur l'enfance et l'adolescence, nous suivons dans un premier temps Ava, qui s'exprime à la première personne du singulier. Cette jeune fille atypique et attachante est animée d'un désir fou de sauver le parc, et par là même une part de sa mère. Ce monde hors du temps, hors des conventions dans lequel elle évolue marque le monde de l'enfance et des rêves, un monde poétique et onirique que Karen Russell fait vivre avec magie dans ces pages.

A partir d'un certain stade, un chapitre sur deux est consacré à Kiwi qui par sa confrontation au monde continental, à la vie normale, au monde sans pitié du travail, à la méchanceté, les railleries, mais aussi l'amitié, va se construire et grandir. Et comprendre aussi bien des choses sur lui que sur sa famille. Plein d'audaces et très intelligent malgré une éducation bien malmenée, il rêve de sauver Swamplandia, alors même qu'il était le premier à ne plus croire en son avenir.

Ce roman nous raconte la perte de repères après le décès d'un proche de manière très sensible. On y découvre un univers enfantin au travers des yeux d'Ava. Cet univers qui fait qu'on veut croire, toujours espérer et faire confiance, toujours confiance, jusqu'à faire preuve d'une grande naïveté que seul un adulte pourrait prévenir.

Cet univers particulier, cette île, ces marécages, ces alligators, cette manière de vivre loin des conventions où les enfants confrontent des alligators, sont peu scolarisés et peuvent rester seuls pendant des semaines sur leur île, paraissent farfelus, dans un monde où services sociaux et instances officielles ne pourraient laisser une telle situation s'installer. Mais dans un territoire aussi reculé que cette partie de la Floride, tout semble possible, surtout quand c'est Karen Russell qui nous conte l'histoire.

On comprend aisément à la lecture de ce roman surprenant que l'auteur a terminé finaliste au Prix Pulitzer. Ce roman est un bestseller, qui devrait être adapté en série télévisée par la chaîne américaine HBO.

Un seul petit bémol cependant. Je ne m'attendais pas à une telle histoire à la lecture de la quatrième de couverture. J'imaginais quelque chose de bien plus léger, de moins complexe, avec des événements bien moins dramatiques. Heureusement, une fois remise de premières impressions un peu désabusées à la lumière du décalage entre mes attentes et la réalité du roman, j'ai pu me plonger avec délectation au sein de ce monde foisonnant. On imagine ces marécages, les plantes décrites, ces alligators amorphes mais dont il faut toujours se méfier.

Tentez l'aventure, suivez Ava et sa tribu, vous n'en sortirez pas indemnes…
Lien : http://breveslitteraires.wor..
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