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Citations sur Ailleurs (30)

Et même s’il avait existé un traitement pour tous ces maux, il n’aurait pu lutter contre le cycle incessant de ses angoisses et le sentiment que les murs de son existence se refermaient sur elle.
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Vous ne pouvez pas créer un écrivain, sans d’abord créer un lecteur, et c’est ce que ma mère a fait de moi.
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"De combien de crises, suivies de sacrés savons, avais-je été témoin enfant, trop effrayé pour en tirer la conclusion qui s'imposait ? Et plus tard, adolescent, combien de fois avais-je chassé cette terrible idée : il y avait peut-être un truc qui clochait chez ma mère ? N'avais-je pas suspecté depuis toujours que d'autres membres de ma famille - mes grands-parents et ma tante au minimum - savaient eux aussi, mais refusaient d'en parler ? Maintenant, pour la première fois, je découvrais à quel point j'avais été seul avec mes peurs et mes soupçons, combien je m'étais senti abandonné avec le fardeau de ce savoir d'adulte auquel je n'aurais pas dû avoir droit".
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L'image qu'elle avait d'elle-même, celle d'une femme qui pouvait faire tout faire seule, exigeait d'être entretenue et alimentée en permanence. Elle devait affirmer son indépendance, la proclamer à voix haute, en chaque occasion, si elle voulait y croire elle-même.
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C'est plus l'histoire de ma mère que la mienne, mais c'est aussi la mienne car, jusqu'à il y a quelques années encore, ma mère était rarement absente de ma vie. Il est question de sa personnalité, mais aussi de l'endroit où elle a grandi, d'où elle s'est enfuie, et où elle est revenue, à maintes reprises; des contradictions qu’elle n'a pas su résoudre et m'a donc transmises, en sachant fort bien que je les rongerais comme un chien ronge un os, allant les enterrer pour les déterrer ensuite et les ronger de nouveau.
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Mais surtout, ma mère possédait un talent plus précieux que le fait de savoir conduire : elle savait convaincre les gens de nous emmener partout où nous devions aller.
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Elle se disait que c'était encore comme autrefois, du temps de Helwig Street : tant que nous étions tous les deux, tout irait bien. Mais elle promenait un regard inquiet autour d'elle, sur son appartement, son monde de plus en plus restreint, et elle ajoutait : "Mais si par malheur il t'arrive quelque chose, je serai obligée de dire adieu à mon indépendance."
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Elle n'avait reçu d'autre héritage que le savoir-faire de sa mère, né de la Dépression, pour utiliser au mieux chaque penny, et qui devait beaucoup à la volonté obstinée de se passer de ce que les autres considéraient comme des nécessités.
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Elle remboursait toujours les petits prêts accordés par mes grands-parents, mais cette nécessité minait le mythe chéri de l'indépendance. Notre bien-être était donc, à l'occasion du moins, subventionné.
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Malgré tout, la plupart du temps, elle réussissait à joindre les deux bouts et nos vies se poursuivaient, suffisamment en douceur pour maintenir l'indispensable apparence d'indépendance.
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