La Crucifixion.
Un ciel qui rougeoyait comme si l'atmosphère elle-même était en feu. Se détachant sur ce ciel flamboyant, la Croix, d'un bois si sombre qu'il était presque noir, maculé de sueur et de sang.
Jésus-Christ suspendu à la poutre sombre, des clous enfoncés dans les poignets et les chevilles. Ses yeux n'étaient pas levés au ciel, mais dirigés vers l'univers, vers celui qui le regardait. Vers moi.
"Qu'y a-t-il, Père ?
- Fais très attention, Bartolomeo.
- A quoi ?
- A tout. " Il hésita un instant, puis il répéta : "A tout. Mais particulièrement au vaisseau alien." Il secoua la tête. "Il est maléfique, et on devrait le laisser où il est. Il vient peut-être même de l'Ange Déchu.
- Satan ?
- Pourquoi pas? Est-ce plus extraordinaire que de penser que ce vaisseau provient d'une civilisation extraterrestre ?"
Je comprends les hypocrites comme l'évêque, et je comprends les fanatiques, ou du moins j'arrive facilement à prévoir leur comportement ce qui, pour moi, revient au même. Mais je dois reconnaître que je ne savais pas quoi penser de vrais croyants tels Père Veronica. Ses convictions étaient réelles, profondes. Une foi qui me troublait.