Mais des distances infranchissables s'accumulaient entre notre navire et cette terre habitée. Toutes les richesses du monde logeaient dans un grain de poussière égaré parmi les constellations. Et l'astrologue Néri, qui cherchait à le reconnaître, suppliait toujours les étoiles.
NDL, Cette citation aurait besoin de contexte que je peux fournir. Mais elle est tellement belle en l'état : )
Rien, jamais, en effet, ne remplacera le compagnon perdu. On ne crée point de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tant de souvenirs communs, de tant de mauvaises heures vécues ensemble, de tant de brouilles, de réconciliations, de mouvements du cœur. On ne reconstruit pas ces amitiés -là. Il est vain, si l'on plante un chêne, d'espérer s'abriter bientôt sous son feuillage.
J'entre dans la nuit. Je navigue. Je n'ai plus pour moi que les étoiles...
Cette mort du monde se fait lentement. Et c'est peu à peu que me manque la lumière. La terre et le ciel se confondent peu à peu. Cette terre monte et semble se répandre comme une vapeur.
Liés à nos frères par un but commun et qui se situe en dehors de nous, alors seulement nous respirons et l’expérience nous montre qu’aimer ce n’est point nous regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction. Il n’est de camarades que s’ils s’unissent dans la même cordée, vers le même sommet en quoi ils se retrouvent.
Une fois de plus, j 'ai côtoyé une vérité que je n' ai pas comprise . Je me suis cru perdu, j 'ai cru toucher le fond du désespoir er , une fois le renoncement accepté , j 'ai connu la paix. Il semble qu' à ces heures-là que l' on se découvre soi-même et que l' on devienne son propre ami .
Une fois de plus, j'ai côtoyé une vérité que je n'ai pas comprise. Je me suis cru perdu, j'ai cru toucher le fond du désespoir et, une fois le renoncement accepté, j'ai connu la paix. Il semble à ces heures -là que l'on se découvre soi-même et que l'on devienne son propre ami.
Malgré l'essence qui s'épuisait, nous mordions, chaque fois, aux hameçons d'or, c'était, chaque fois, la vraie lumière d'un phare, c'était, chaque fois, l'escale et la vie, puis il nous fallait changer d'étoile. Dès lors nous nous sentîmes perdus dans l'espace interplanétaire, parmi cent planètes inaccessibles, à la recherche de la seule planète véritable, de la nôtre, de celle qui, seule, contenait nos paysages familiers, nos maisons amies, nos tendresses.
Pourquoi nous haïr ? Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d’un même navire. Et s’il est bon que des civilisations s’opposent pour favoriser des synthèses nouvelles, il est monstrueux qu’elles s’entredévorent.
Maintenant la flamme monte. Religieusement nous regardons brûler notre fanal dans le désert. Nous regardons resplendir dans la nuit notre silencieux et rayonnant message. Et je pense que s’il emporte un appel déjà pathétique, il emporte aussi beaucoup d’amour. Nous demandons à boire, mais nous demandons aussi à communiquer. Qu’un autre feu s’allume dans la nuit, les hommes seuls disposent du feu, qu’ils nous répondent !
Celui qui meurt pour le progrès des connaissances ou de la guérison des
maladies , celui-là sert la vie , en même temps qu' il meurt .