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Une très belle saga familiale centrée sur le destin de deux femmes dont la fragilité devient force sous la plume d'une troisième voulue d'une normalité confondante. En dépit de généralisations générationnelle et sociologiques un peu hâtive, La Légende des Akakuchiba est un roman qui vous porte sans parvenir à vous passionner.
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J'avais lu un article très positif sur ce livre qui traitait des ouvrages sur le Japon.

En définitive, je dois vous avouer que j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette histoire (peut-être parce que je sortais d'un bon thriller) que j'ai lue jusqu'à la dernière ligne sans avoir été passionnée par cette saga familiale.

Le rythme est probablement trop plat et constant pour faire vibrer ma corde du palpitant.
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Très belle découverte que cette fresque familiale et sociale teintée de fantastique, qui déroule sur trois génération l'évolution de la société japonaise, des années 50 à l'an 2000.
À travers l'histoire de trois femmes, on s'immerge dans un Japon vivant et loin des clichés, que l'on découvre par des parcours humains et émouvants, confrontés aux aléas de leurs générations respectives. le roman brasse beaucoup de thématiques différentes et très actuelles : les liens familiaux, la place de la femme, la façon d'envisager les études et le travail, la modernisation galopante, l'essor et les échecs de la vie économique, l'évolution des mentalités, la difficulté des individus à s'adapter et à trouver leur place… Mais il laisse également la place au rêve et à un surnaturel d'autant plus ensorcelant qu'il n'est jamais expliqué. J'ai été particulièrement touchée par la plume de l'autrice, à la fois poétique, visuelle, évocatrice, sensible et réaliste, qui allie à merveille une réalité authentique et terre-à-terre à un parfum de magie et de vieilles croyances, conférant ainsi au récit une dimension de mythes ancrée dans la vie de ses personnages et dans la terre du Japon.
C'est beau, vivant, humain. Une très chouette lecture.
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Une bien belle découverte ! Je referme ce roman, et c'est comme si je revenais d'un étonnant et magnifique voyage au Japon ! Un pavé de 474 pages qui retrace la vie de 3 générations de femmes de caractère, de 1953 à nos jours. L'inéluctable avancée de la société de consommation, l'effacement des mythes, les soubresauts géopolitiques affectent ces femmes et leur famille. Et quelle famille !
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L'auteure nous invite dans la région du San'in (« le côté ombragé des montagnes »), région située sur la côte ouest de l'île de Honshu, l'île principale du Japon ; une région bordée d'un côté par la mer du Japon et de l'autre côté par la chaîne de montagne du Chugoku. Plus qu'une invitation à la lecture, l'auteure nous emmène en voyage, et quel voyage ! Un voyage au coeur de paysages grandioses où le vent souffle et s'invite à chaque page et où chaque élément apporte une part de mysticisme et de magie. Un voyage aussi dans l'Histoire de ce pays au lendemain de la seconde guerre mondiale jusqu'à nos jours. Car oui, La légende des Akakuchiba n'est pas un simple portrait de femmes auxquelles on s'attache tour à tour, il n'est pas non plus une simple fresque familiale. Il est aussi une plongée sociale dans le Japon d'après guerre et un authentique regard voilé de poésie sur ce Pays. En tant que grande amoureuse des fresques sociales et des jolis mots, je ne pouvais qu'y être sensible.

La légende des Akakuchiba n'est pas un livre que l'on dévore, c'est un livre que l'on savoure et j'ai pris tellement de plaisir à le savourer soir après soir par petites bouchées ! L'écriture est à la fois simple, douce, pudique et tout en finesse ; et bien que pudique, j'ai eu le sentiment de regarder le Japon à travers les yeux de l'auteure mais aussi à travers son coeur, ce à quoi j'ai été tout particulièrement sensible.

Je souhaitais depuis longtemps découvrir ce pays à travers ses auteurs sans savoir vraiment par quel livre ou auteur commencer. J'ai comme le sentiment avec ce roman d'avoir mis la main sur le texte parfait pour débuter mon immersion au pays du soleil levant.
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Premier titre lu du mois de juin, premier coup de coeur. La légendes des filles rouges est un magnifique roman composé par l'auteure japonaise Kazuki Sakuraba. C'est une auteure qui a commencé par écrire ce que l'on nomme « light novel », il s'agit d'une catégorie de romans japonais destiné à un public de jeunes adultes, composés d'un style différent de ceux destinés aux adultes et garnis d'illustrations, sans pour autant être des Mangas. Ce roman é été lauréat des prix japonais Mystery Writers of Japan ainsi que le Eiji Yoshikawa Literary Newcomer Award. Il est sorti en poche en mars dernier, publié avant cela par la maison d'édition Piranha. J'ai commencé ce roman avec toujours cette même appréhension lorsque j'aborde la littérature asiatique, pour le peu de titres que j'ai pu en lire car il est parfois dur de décrypter les codes de la culture japonaise, en ce qui nous concerne dans ce cas. Mais le style de l'auteure est ici étonnement clair et compréhensible que savoureux. J'en aurais volontiers dévorer quelques centaines de pages en plus.


Man'yô personnage central du roman est racontée par la voix de sa (future) petite fille, Akakuchiba Tôko. Enfant trouvée par une famille modeste du village de Benimidori de la région de San'in située à l'ouest de l'île d'Honshū, elle a le teint mat du peuple qui vient des montagnes « les gens du confin ». Ce serait l'histoire de n'importe quelle petite fille japonaise si l'auteure n'annonçait pas, de façon allusive, au moyen de prolepses le destin singulier qui sera le sien au sein de la famille très ancienne Akakuchiba, et donc très importante, qui domine le village aussi bien sur le plan concret que symboliquement. L'écriture de Kazuki Sakuraba est extrêmement riche en images, en détails descriptifs, qui sont par ailleurs au moins aussi importants que le récit de Tôko. On ne peut pas passer à coté de ces nombreuses évocations soigneusement et délicatement détaillées sur la topographie du village, du bas, du haut du coté de ces filles rouges justement ! Sur les jardins de la maison rouge, de l'usine environnante.

Man'yô ne connaît pas une vie ordinaire dès le départ, jeune orpheline qui n'apprendra jamais à lire et tellement différente de ses parents orphelins, qui deviendra l'une des figures remarquées de la très respectueuse famille grâce au pouvoir de prédilection qui lui vaudra le surnom de « la voyante des Akakuchiba ». On retrouve ce fameux trait de réalisme magique qui épice bien souvent cette littérature japonaise, où les chats se mettent à s'exprimer comme Kafka dans le rivage de Haruki Murakami où les forets qui prennent vie comme dans Conte dans la première lune de Keiichirô Hirano. Que l'on aime ou pas, cela apporte une touche de mysticisme certes religieux et de poésie, décidément bien nippone – je repense à ces descriptions du village sous la neige et des pétales qui s'envolent – que l'on savoure avec délectation. le talent de conteuse est presque envoutant, on s'attache à chaque personnage dont elle trace les caractères avec perfection, et là où une narration banale ou languissante aurait pu être plombée par les nombreux noms et prénoms japonisants, pour celles et ceux qui ont très peu l'occasion de côtoyer la langue, je n'ai ici pas eu de problème du tout à les mémoriser facilement. le récit de la vie de Man'yô et de la famille Akakushiba dans laquelle elle rentre par son mariage, est réellement captivant d'autant qu'on y découvre, outre les drames qui sont les siens, le fonctionnement d'une société clanique japonaise totalement millimétré et qui ne tolère aucun écart.

On n'y découvre pas seulement le fonctionnement de cette famille, mais l'évolution de ce Japon très traditionnel, le Japon d'après-guerre de l'enfance de Man'yô, jusqu'à devenir ce Japon très modernisée, celui des années deux-mille de la petite-fille. Les traditions du japon si elles sont totalement inhérentes à leur culture ne sont pas tellement différentes dans le fond : celle du mariage arrangé est l'une de ces traditions universelles, ce Japon ou l'art ancestrale des artisans s'est peu à peu oublié au profit de l'industrialisation en masse et étourdissante.

Et ce que j'ai le plus aimé, c'est la dextérité avec laquelle chacun des personnages prend vie sous la plume de l'auteure japonaise, évidemment. Man'yô le personnage le plus complet, mais aussi ses enfants et petits-enfants, chacun dans leur personnalité et les problèmes existentiels insolubles qui les enferme dans une existence sans sortie. Plus que l'idée de perpétuer la famille, il y a avant tout cette importance de faire vivre l'entreprise familiale, qui elle sait s'adapter aux changements de méthodes de travail, au marché économique à travers ses présidents successifs. C'en est très troublant, si l'entreprise arrive à survivre, au prix de nombreux sacrifices et drames humains, la transmission familiale est sur la voie du déclin. Accidents, suicides qu'ils nomment mort hors de propos, se transmettent comme une malédiction à travers un individu sacrifié au nom du clan et de l'économie. L'amour, en tout cas ce que l'auteure nomme « amour occidental » y a peu de place.

La légende des filles rouges est une lecture totalement addictive, une fois que le charme de son langage, de son histoire et de ses personnages vous a envoûté, vous parvenez bien difficilement à interrompre votre lecture. Kazuki Sakuraba a une façon tellement naturelle de transmettre l'histoire de son pays, une telle puissance créatrice combinée à une langue si évocatrice, que je l'ai lu avec avidité jusqu'à sa toute fin. Quel roman formidable !
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Avis : FOISONNANT
Man'yô, Toko, Yôgi, Tatsu, Yasuyuki, Kemari, Namida, Yutaka, Kodoku et les autres... Pourquoi ces prénoms japonais ? Car ils donnent le ton d'un magnifique roman aux couleurs de feu et à la trame historique bien tissée.
Tout y est pour mon plaisir : le dépaysement absolu puisqu'au pied des Monts du Chûgoku, les mots d'ailleurs qui environnent ma lecture, les actualités des périodes traversées ( de 1953 à nos jours), l'activité industrielle du Japon surtout sidérurgique et surtout tous les petits secrets d'une société et d'une famille sur trois générations. J'aime apprendre en me distrayant ; ici, rien ne m'a été enlevé.
La petite Man'yô, fille des montagnes, est recueillie par une famille d'ouvriers vivant avec les gens des « Noirs d'en bas », et regarde souvent la grande résidence rouge des Akakuchiba, propriétaires prospères des aciéries de la région, tout en haut de la zone habitable. La crise industrielle frappe le Japon alors que Man'yô qui ne sait ni lire ni écrire, est devenue la maîtresse de maison des « Rouges d'en haut ». Elle a le don de voyance et il lui réservera le pire puisqu'il ne pourra pas modifier le destin des gens qu'elle aime. Tout au long de la vie des femmes fortes de la famille, nous suivrons pas à pas les détails foisonnants qui nous sont donnés pour suivre les aventures littéraires de l'une, motardes de l'autre ou tout simplement familiales et sociétales. Toko, l'arrière-petite-fille nous fait entrer dans ses souvenirs.
J'ai beaucoup aimé la traduction qui a parfaitement suivi l'écriture de l'auteure ou qui a amené un environnement particulier, parfois avec des mots ou des expressions enfantines et décalées ; je ne saurais le déceler. En tout cas, cela rajoute un plus intéressant et qui allège le récit.
Ce livre est comme une gourmandise élégante que l'on déguste lentement, au gré des effeuillements discrets et d'une pudeur japonaise légendaire n'autorisant pas à dire les choses brutalement. C'est grandiose et époustouflant d'intelligence. La place de la femme au sein de la Société nippone et l'évolution d'une société rurale pétrie de croyances confrontée au fossé des générations et de la modernité technologique, forment la trame d'un roman sociétal de belle facture.
Ce n'est pas toujours facile à lire, un peu long parfois tellement c'est fouillé mais le fond romanesque fait que le charme et le suspense jamais ne se rompent. Si vous aimez la culture et l'évasion, la légende des filles rouges est un livre écrit pour vous.
Je remercie la Fondation Orange et les Éditions Folio pour l'envoi de ce roman en Service Presse.

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En général, j'aime beaucoup les histoires qui se passent au Japon. Malheureusement, malgré beaucoup de choses intéressantes, j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans ce roman, sûrement par manque de connaissances.

J'ai beaucoup aimé Man'yô la grand-mère de la narratrice qui apporte un petit côté magique à l'histoire. Les deux autres personnages principaux sont également très intéressants mais ces deux femmes m'ont moins touchée.

Le roman, se déroulant sur trois générations de femmes, nous offre une bonne vision de l'évolution de la société japonaise…
Lien : https://humbleavis.wordpress..
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« La légende des filles rouges » de Kazuki Sakuraba est une saga familiale autour de trois générations de femmes.
Tôko, la narratrice, raconte l'histoire de sa grand-mère Man'yô, de sa mère Kemari et la sienne entre les années 50 et aujourd'hui.
Plus qu'un récit de vie, c'est l'évolution de la société japonaise et la place de l'héritage familial qui sont vraiment intéressants.
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Un morceau de l'histoire du Japon vu à travers l'évolution de la société japonaise et plus précisément de 3 générations. d'une famille: Man'yo, ses enfants, et sa petite fille Toko. L"histoire du Japon et des personnages de cette famille est intéressante mais j'ai trouvé ce récit un peu long.
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