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La légende des Akakuchiba ou l'histoire de trois générations de femme narrée par Toko . S'appuyant sur ce que lui a raconté sa grand-mère Man Yö ,Toko nous retrace la saga familiale et féminine de la famille Akakuchiba, la famille des aciéries , la famille qui a assuré la prospérité de Bénimidori, petite ville portuaire à l'Ouest de Tokyo . A travers ce récit nous suivons le destin de cette enfant des confins abandonnée à l'âge de trois ans, recueillie par le jeune couple Tada . Une enfant qui restera hermétique au monde de l'école, qui ne saura ni lire ni écrire mais qui , choisie par Akakuchiba Tatsu, sera l'épouse du premier fils de la branche ainée. Man Yö s'inclinera devant son destin, accomplira son devoir et n'aura de cesse de remplir la mission qui lui a été assignée , seulement inspirée ou apeurée par ses visions. Car Man Yö est aussi voyante. ..
La mère de Toko,Kemari, fera une éblouissante carrière de mangaka et Toko se cherche paresseusement à bientôt trente ans.
Voilà pour la trame d'une histoire que j'ai trouvée longuette, trop de pages pour ne pas avancer d'un pouce ! Mais heureusement ,à côté de l'histoire de ces femmes, se déroulait celle du Japon! sa reconstruction après-guerre, sa conquête financière et économique du monde , la bulle qui explose et le Japon actuel avec ses difficultés inhérentes au monde d'aujourd'hui .
En résumé une lecture en demi-teinte, de belles pages malgré leur lenteur souvent insupportable mais n'est-ce pas simplement le ressenti d'une lectrice inculte ? A chacun donc de plonger dans ce roman et d'en tirer ses conclusions !
Un très grand merci aux éditions Piranha pour ce partenariat .
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Le Japon est un pays que son histoire condamne aux mystères, ceux que peuvent susciter les transformations brutales, sur ce que la mémoire collective garde encore du passé.
« La légende des filles rouges » nous fait sillonner la deuxième moitié du vingtième siècle, des lendemains de la guerre au tournant du 21ème siècle, à travers la saga de trois générations de filles d'une même famille, comme autant de miroirs de l'évolution économique et sociale du pays, dans une fuite en avant sans retour possible sur le Japon ancestral des mythes et des légendes. Structuré en trois parties autour de ces trois figures, la narration traduit avec chacune d'elle, la permanence et la force du passé, les ruptures profondes, et l'acceptation finale du Japon contemporain dans ses failles et ses doutes.
Nous voilà donc transportés dans une plaine étroite, coincée entre les Monts Chugoku et la mer du Japon, dans le village de Benimidori, microcosme des transformations du pays tout entier. Many'o a dix ans quand commence le récit, sa présence au village est un premier mystère car le peuple des montagnes, l'y a déposé un matin. Ce peuple figure le Japon des légendes, invisible et pourtant présent, dans la prise en charge de la mémoire des morts que la société rejette, cette part de magie, Many'o la fait vivre à sa manière avec ses visions hallucinées qui lui laissent entrevoir des petits morceaux de l'avenir de ceux qui l'entourent. Ses visions d'avenir, toujours violentes, éclatent dans une société qui s'éloigne doucement des fondements du Japon d'hier. le village de Benimidori voit ainsi se développer les chantiers navals qui transforment la région côtière et l'aciérie, plus haut sur les pentes, qui petit à petit fait mourir les vieilles traditions de fabrication du fer. le beau personnage de l'ouvrier Toyo figure lui aussi ces transformations. Les grandes familles propriétaires des usines encadrent ainsi en rouge et noir le petit peuple des ouvriers qui va passer des maisons de bois aux cités de béton. C'est le poids de la magie et de la tradition qui fait entrer Many'o dans la puissante famille des Akakuchiba, maîtres des forges et de l'acier rouge. La lignée est lancée. Kemari la première fille de Many'o fait avancer l'histoire du Japon dans ses années de transformation brutale, industrialisation, croissance et mirage de la consommation, une violence sociale que réussit à traduire la littérature des mangas, bien connue par l'auteur elle-même et dans laquelle Kemari finira par se plonger. La violence de Kemari, hurlante sur sa moto à la tête de son gang de filles, est à la hauteur des transformations violentes que le pays connait. La mort de Kemari, celle de Many'o annoncent une troisième période, sous le signe de l'éclatement de la bulle financière, dans une nouvelle phase récente de la croissance japonaise. Toko, la petite dernière se replonge dans le passé de sa grand-mère et semble enfin symboliser le retour à une certaine sérénité.
Une belle découverte que ce récit très vivant où se mêlent le réel et l'imaginaire à la façon d'un Murakami. Je vous invite fortement à tenter l'aventure.
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C'est un livre en trois parties qui nous dépeint trois générations de la famille Akakuchiba à travers les portraits de Man'yo, Kemari et Toko.

Le style de l'auteur est tour à tour poétique ou plus pragmatique interpellant directement le lecteur. le livre, ancré dans le réel, présente quand même quelques touches de fantastique notamment avec les dons de voyante de Man'yo, cependant cela reste très léger, un peu dans la veine de « La maison aux esprits » d'Isabel Allende.

Le récit permet aussi de s'interroger sur les mutations profondes qu'a connu le Japon depuis la fin de la seconde guerre mondiale notamment sur la place du travail dans la société et le sens que celui-ci peut apporter à la vie. L'excès de travail, que l'on a vite en tête quand on imagine le Japon, est bien illustré lorsqu'est évoqué le travail de mangaka de Kemari.

Pour un roman dont les trois personnages principaux sont des femmes, je trouve aussi qu'assez paradoxalement la question de ce qui fait un homme…un homme revient régulièrement.

L'auteure nous interroge aussi à travers ses personnages sur le poids de l'héritage, sur la difficulté d'être à la hauteur de ses prédécesseurs.

Cependant je reste un peu sur ma faim avec la dernière partie qui présente Toko, je trouve que sa quête au final n'apporte rien de spécial au récit et est sans véritable suspens. Elle permet peut être juste d'illustrer le manque de rêve et de passions d'une jeune génération japonaise et qui dans le cas d'espèce rend cette jeune fille parfois assez irritante. On aurait envie de la secouer pour qu'elle trouve un peu d'énergie pour vivre sa vie au lieu de sembler la subir…les générations précédentes semblaient moins touchées dans ce récit par cette difficulté à trouver du sens à la vie.

Néanmoins cela ne m'a pas gâché outre mesure ma lecture de ce roman qui mérite que l'on lui laisse sa chance.

Lien : https://allylit.wordpress.co..
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Cette lecture était une surprise.
J'ai aimé traverser la seconde moitié du 20ème siècle dans cette famille d'industriels, qui doit s'adapter au monde qui change. Mais surtout, ces histoires de 3 générations de femmes qui ont des vies tellement différentes les unes des autres.
Il y a quelques temps, j'ai lu "Les dames de Kimoto" et j'avais découvert la vie au japon sur la première moitié du 20ème siècle, un peu sur le même principe de récit de 3 générations de femmes.
Il y a une toute petite part de fantastique qui a mis un peu de magie dans cette saga.
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Ce livre est l'histoire de trois femmes qui, chacune à sa manière, ont bâti la légende de leur famille, le clan Akakuchiba.

La première, Man'yô, abandonnée enfant par les gens de confins, une tribu montagnarde, possède des dons de voyance. Choisie par la matriarche du clan Akakuchiba, pour des raisons qu'elle ne connaîtra jamais, elle épouse l'héritier de cette famille, dont la fortune s'est faite grâce à la sidérurgie. Même si elle restera illettrée jusqu'à sa mort, sa clairvoyance permettra à sa famille de ne pas s'effondrer lorsque le premier choc pétrolier menacera l'économie mondiale.
La deuxième, Kemari, fille de la première et mère de la troisième, née l'année du Cheval de Feu, est à l'image de son signe : fière, fougueuse, flamboyante et rebelle. Elle sera d'abord à la tête d'un gang de motardes puis deviendra une mangaka à succès, ce qui lui permettra de maintenir l'économie familiale alors que la sidérurgie commence à s'essouffler.
La troisième, Toko, fille unique de Kemari et notre narratrice, peut sembler plus pâle quand on la compare à sa mère et sa grand-mère. Sans buts ni convictions, elle est à l'archétype d'une génération sans repères qui cherche à se faire une place. C'est d'ailleurs le moment où le haut fourneau des aciéries Akakuchiba voit approcher sa fin.

Cette saga familiale est aussi l'occasion de découvrir un Japon que l'on connaît peu, un Japon qui a dû s'adapter et changer très vite, d'abord pour se remettre de la Seconde Guerre mondiale, ensuite pour traverser la seconde moitié du XX° siècle et ses crises. Cela explique sans doute le décalage que l'on peut voir dans ce pays, toujours tiraillé entre traditions et modernité, mais réussissant tant bien que mal à faire cohabiter ces deux extrêmes.

Ce livre se lit tranquillement, comme une promenade dans l'histoire du Japon. L'écriture est fluide, le ton reste un peu nostalgique, parfois avec une pointe d'humour, parfois avec une impression de tristesse en toile de fond mais toujours en douceur et jamais dans les extrêmes. Personnellement, je n'ai pas lâché ce livre avant de l'avoir terminé.

En résumé : une lecture captivante, un Japon en pleine transformation et trois femmes très différentes mais partageant la même force insoupçonnée.
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Kazuki Sakuraba dans La légende des filles rouges nous emporte auprès de la famille Akakuchiba, et plus précisément sur trois générations de femmes de cette famille, tout en l'inscrivant dans l'évolution économique, sociale du Japon des années après guerre jusqu'à nos jours.

L'autrice décide de faire démarrer son histoire au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale avec Man'yô entre traditions ancestrales, croyances et essor économique de la sidérurgie japonaise.
Alors que les descriptions des vies des ouvriers nous font découvrir la sombre réalité de cet essor économique, Man'yô et ses pouvoirs nous entrainent du côté spirituel.
Par la description de certains personnages comme Tatsu, comparée au Dieu Ebisu, ou bien par des scènes comme celle du mariage et de la montée du palanquin, Kazuki Sakuraba intègre des scènes très visuelles et humoristiques.
La période représentée par Man'yô dépeint une époque où la croyance en la modernisation de l'économie met la population en mouvement dans un seul élan pour participer à l'essor de l'économie japonaise.


L'arrivée de Kemari, la fille de Man'yô, correspond à la lente disparition de la spiritualité, de certaines croyances avec en même temps une économie désormais installée mais au cours de cette période c'est la nouvelle génération qui se rebelle et refuse de rentrer dans le rang avec la création de gang de loubards dont l'iconographie et la mythologie restent encore présentes de nos jours.
Si Kemari, incarne la jeunesse rebelle et révoltée, elle finit pourtant par se plier aux règles et rentrer dans le rang pour protéger sa famille. Nous découvrons aussi un nouvel milieu celui du manga et surtout l'envers du décor avec le stress et la pression exercés par les éditeurs sur les auteurs.
Si Kemari est une jeune femme rebelle elle reste une cheffe de gang qui assume son rôle lorsque des actes répréhensibles sont commis par des membres ou d'anciens membres.

A la génération de Kemari se succède une nouvelle génération celle de Toko, la fille de Kemari, une génération désabusée. Après avoir vu l'essor de la croissance économique, un plateau, c'est désormais l'explosion de la bulle économique que nous découvrons où le Japon est désormais en perte de vitesse dans certains secteurs et où trouver un travail devient difficile.
Toko est donc une jeune fille qui peine à s'intégrer au monde car elle ne parvient pas à savoir qui elle est, ce qu'elle souhaite. Elle représente une réalité de ces années là. Mais la dernière énigme laissée par la mort de Man'yô, sa grand-mère, va lui donner un but et qu'elle cherchera à résoudre par amour pour sa grand-mère.

Avec La légende des filles rouges, Kazuki Sakuraba retrace l'histoire du Japon contemporain dans ses aspects culturels, économiques et sociaux. Elle révèle les malaises de cette société cloisonnée par certains principes et codes moraux et son incapacité d'évoluer face aux demandes des nouvelles générations.
Passionnée par le Japon, par sa culture, c'est une lecture que j'ai beaucoup aimé. Voir l'évolution du Japon à travers des personnages originaux, attachants et représentant différentes générations.
Petit bémol mais ne concernant pas ma lecture mais le titre qui a été modifié entre sa version grand format passant de la légende des Akakuchiba à La légende des filles rouges.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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A travers le récit de la jeune Toko, dernière héritière d'un clan de métallurgistes, revivent trois générations de femmes. Comme partout dans le nouveau monde industrialisé à outrance, le rôle de ces femmes a évolué. Maîtresse des foyers, elles ont peu à peu accédé au savoir et avec lui à une indépendance relative.
Le phénomène n'est pas propre au Japon.
Mais ici, le vaste panorama sociologique dressé par Kazuki Sakuraba, baigne aussi dans les mythes anciens et le fantastique.
Le tout est fort bien écrit et traduit et l'on suit avec intérêt les vies de Tatsu, Man'yô, Kemari.
Un seul regret, une trop longue fin sur une pseudo enquête qui n'apporte plus grand chose à l'essentiel de ce roman dynastique.
Une très belle découverte qui nous fait espérer d'autres éditions en langue française des romans de Mme Sakuraba.
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La littérature japonaise est pour moi la plupart du temps source d'émerveillement. "La légende des filles rouges " ne fait pas exception : je suis émerveillée. Ce récit familial sur trois générations à travers le destin de trois femmes exceptionnelles est tout simplement fascinant, aussi bien pour la profondeur et la beauté de l'écriture de Kazuki Sakuraba que pour ce qu'elle décrit de la vie en province au Japon de l'après-guerre à nos jours.

Une très belle fresque, à découvrir absolument.

#LaLégendeDesFillesRouges #KazukiSakuraba #livres #chroniques #lecture #Folio #Japon

Le quatrième de couverture :

« Man'yô avait beau avoir été ramassée et élevée par cette femme des villages, bonne et douce, la femme des montagnes qu'elle était ne lui ressemblerait jamais. »

À l'été 1953, la petite Man'yô est recueillie par un couple d'ouvriers du village de Benimidori. Rien ne la prédestine à intégrer, quelques années plus tard, l'illustre clan Akakuchiba qui a fait fortune dans la sidérurgie. Lorsque la crise industrielle frappe le Japon, la famille est menacée. Sa survie dépend désormais de la fille rebelle de Man'yô. Mais celle-ci, à la tête d'un gang de motardes, a d'autres soucis que de perpétuer l'héritage familial...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Dans la légende des Akakuchiba, l'auteure nous dévoile ici un pan de l'histoire japonaise des années 1950 jusqu'aux années 2000. Alors que le pays fait face peu à peu à la modernité et à la crise économique, il s'adapte bon gré , mal gré , essayant de mêler traditions et modernité. Et c'est au coeur d'une famille singulière que l'on suit cette évolution: la famille Akakuchiba, qui dirige les aciéries du village. La narratrice, Tôko , plus jeune héritière , nous présente donc sa grand-mère et sa mère . Man'yo sa grand-mère, jeune femme adoptée, désignée par Tatsu la matriarche Akakuchiba pour épouser son fils. Cette femme qui ne sait pas lire, dévoile les premières lignes de cette famille singulière. Suivra Kemari sa fille, rebelle dans l'âme mais prête à se sacrifier pour sa famille, en perpétuant le nom et l'héritage, donnant naissance à Tôko ...

D'ailleurs mon personnage préféré est Kemari, alternant entre grosse dure, toujours prête à la bagarre, mais capable de tout pour sa famille. Elle émeut, fait rire, et bouleverse à la fois.

Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette famille, qui au-delà des apparences cache bien des choses. Bloqués entre tradition et modernité, certains s'adaptent, d'autres résistent , et cette contradiction apporte un second souffle au récit qui par moment ,souffre de quelques longueurs ... C'est bien écrit, et étrangement addictif , fluide , enlevé et plaisant.

Une belle découverte pour les amoureux de culture nippone où les amateurs d'histoire de famille.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Chez les Akakuchiba, ce sont les femmes qui développent, maintiennent et transmettent l'héritage familial. Quand la Grande Dame Tatsu choisit la petite Man'yô, orpheline élevée par des ouvriers, pour épouser son fils unique, personne n'ose s'interposer. Dotée de dons de voyance, Man'yô sauvera plus d'une fois l'entreprise familiale de la faillite, tout en élevant quatre enfants aux noms farfelus et aux caractères bien tranchés, et une petite fille, Tôko, qui retranscrira leur histoire à tous. Saga familiale de grande envergure, La légende des filles rouges retrace plus de cinquante ans de l'histoire de Japon, de la relance économique post-Seconde Guerre Mondiale jusqu'aux désillusions de l'époque contemporaine.

A travers l'histoire des Akakuchiba, c'est toute la société japonaise du XXème siècle qui est décortiquée sous la plume de Kazuki Sakuraba. En adoptant les points de vue successifs de Man'yô, Kemari puis Tôko, elle raconte le Japon de l'intérieur, celui des villages de province, attachés aux traditions, écrasés par la modernisation effrénée des grandes métropoles, peinant à suivre la cadence de l'industrialisation puis de la tertiarisation galopante mais subissant de plein fouet les conséquences désastreuses des bulles spéculatives qui en découlent. Chaque génération adopte son point de vue propre sur la vie, le travail et l'héritage, Man'yô se conformant avec sérieux à son rôle d'épouse de la branche aînée, Kemari embrassant la contre-culture violente et vindicative des loubards avant de devenir mangaka renommée et d'assumer son rôle d'héritière Akakuchiba, et Tôko profitant de l'affluence familiale pour assumer son refus de la société de production et de consommation.

Si j'ai préféré les deux premières parties du récit, j'ai quand même apprécié de pouvoir en apprendre plus sur l'histoire économique et sociale récente du Japon, un pays que je connais finalement assez peu. On s'attache facilement aux personnages de la famille Akakuchiba, et à tous ceux qui gravitent autour d'eux, et le style d'écriture assez familier nous donne l'impression d'être en train de siroter un thé bukupuku avec Tôko alors qu'elle nous raconte, avec force d'interjections, l'histoire si particulière de sa famille des Rouges d'en haut.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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