#8pm c'est l'histoire d'Emily Webb, une jeune fille qui subit de mystérieuses absences les soirs aux alentours de 20h, elle devient une tout autre fille, plus entreprenante, qui n'a pas peur de s'habiller un peu sexy et qui affronte la nuit et ses dangers. Pourtant la journée, Emily Webb n'a rien de tout ça. Elle est le genre de filles que les autres ne remarquent pas, celle qui se conforte dans sa vie routinière et bien réglé, et ces changements vont vraiment la perturber. D'autant plus qu'ils surviennent pour la première fois la nuit où une de ses camarades portant le même prénom qu'elle s'est faîtes assassinée.
#8pm a un synopsis parfait à mes yeux. Il en dit très peu, juste assez pour vous donner envie d'en savoir plus. C'est pour ça que je n'en dirais pas plus sur l'histoire, simplement parce que ce roman est à découvrir « brut », sans pratiquement aucune information autour. Il faut juste l'ouvrir, s'y plonger, et croyez moi vous aurez du mal à vous en détachez. Il ne m'a fallu qu'un après midi pour le dévorer puisqu'il est très difficile de sortir la tête des aventures d'Emily du jour et d'Emily de la nuit.
Ce personnage m'a d'ailleurs particulièrement touchée, peut être parce qu'à son âge je me sentais un peu pareille, invisible ou presque, et j'aimais aussi me conforter dans cette bulle tant que ça a été possible. Et pourtant si Emily est timide, elle n'est pas sans personnalité, et on le ressent exclusivement lorsqu'elle est confrontée à Megan, sa meilleure amie qui reste pourtant assez secondaire. On sent cependant que le deuxième tome va apporter son lot de personnages principaux et ça risque d'être vraiment très intéressant.
L'écriture de l'auteur est plaisante, captivante et ce roman est déroutant. J'ai apprécié ne pas savoir où j'allais, ne jamais comprendre ce qui se passait et toujours avoir des doutes sur tel ou tel phénomène pour finalement n'avoir les révélations qu'à la fin.
Jeff Sampson m'a mené en bateau tout le long de son intrigue et j'ai adoré ça. L'autre point très positif est qu'il n'y a pas de romance. Pas de beau garçon transi d'amour pour notre chère Emily, et c'est un peu égoïste mais j'ai tellement aimé ce personnage que je ne voulais pas la partager durant ces quelques 300 pages. Je voulais la découvrir et découvrir qui elle était sans être parasitée par un amour adolescent qui aurait pu la montrer sous un autre jour.
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