Ton courage, c'est celui d'aller de l'avant...
Je suis sûr qu'il te sera d'un grand secours dans la vie !
Cette force, tu en as partagé une partie avec moi et je t'en remercie du fond du coeur !
La vision de mes victimes se débattant contre leur fin inévitable ou contre un sort injuste... Voilà ce qui me faisait me sentir vivant !
Mais un jour, un garçon s'est dressé devant moi ! Un garçon qui refusait la mort des autres !
Pour que mon succès soit complet, je dois remonter jusqu'à mes souvenirs d'origine...
Autrefois je considérais le son de tes pas comme un bruit de fond, mais aujourd'hui je les entends à nouveau...Après ce long silence. Ils m'apprennent que rie n'est plus précieux.
Si j'écris ces lignes, c'est peut-être beaucoup pour moi-même. Je risque de te perturber inutilement alors que tu t'es déjà suffisamment battu... Ton corps et ton esprit ont besoin de guérir. Mais tu peux être sûr d'une chose. J'ai été vraiment très heureux quand tu t'es réveillé après ces 15 longues années. J'en ai pleuré de joie... Te savoir à nouveau parmi les vivants m'a comblé de bonheur. Alors bon retour parmi nous, Satoru !
Ton ami, Kenya Kobayashi.
- Il y a un certain élément qui a le don de flanquer en l'air toutes les prévisions et les plannings des médecins !
- Quoi donc ?
- La volonté humaine !
J'ai besoin de récupérer mes souvenirs... mes souvenirs du futur !
Il y a un passé dans lequel j'ai échoué, puis un autre dans lequel j'ai réussi, ce qui m'a conduit à ce présent...
J'ai en moi deux mémoires superposées... aurais-je vécu deux fois les mêmes événements ?
Si seulement je pouvais assembler les pièces du puzzle !
En fait... j'ai un rêve !
Je voudrais prendre des clichés de mes ciels préférés.
Combien d'étés j'ai passé dans cette ville ? Combien de fois j'ai fait la navette entre l'hôpital, l'appartement et le travail ? Quand tu t'es retrouvé dans le coma, j'ai très nettement senti la solitude m'envahir. Elle a été mon lot pendant d'innombrables jours et nuits. Lorsque je t'ai perdu, les couleurs du monde se sont ternies. Je ne savais plus qui j'étais ni ce qu'il fallait que je fasse. A force de me questionner, j'ai trouvé la réponse. Elle était on ne peut plus simple... Je devais rester à tes côtés !